A la vitesse où vont les choses, il est étonnant de voir le mutisme dans lequel se terre la plupart de ceux qui se disent « professionnels » de la musique. Cette dernière est proie à des préposés qui, au lieu de bien la pratiquer sont précurseurs de scènes hors normes. Le milieu du show-biz sénégalais a enregistré des « intrus » qui ne s’y connaissent pratiquement pas. Ce qui explique le comportement de certains qui, au lieu de convaincre par leur savoir faire et de par leur talent, sont obligés de recourir aux médias facilement accessibles pour s’exhiber ou combler le vide qu’ils ont fini par implanter. On applaudirait des deux mains si cette médiatisation mettait en exergue le travail colossal abattu par les détenteurs de talent qu’ils devraient être mais on se rend vite compte qu’il s’agit au contraire de nous montrer les vices de ces derniers. S’ils ne s’adonnent pas à des pratiques non orthodoxes, c’est en se donnant des coups qu’ils occupent les devants de la scène médiatique.
Sinon comment comprendre le comportement de divas qui se lancent des piques par presse interposée en lieu et place de donner une conférence de presse où il serait question du bilan d’une tournée ou de la sortie d’un album international dont les des ventes dépasseraient des milliers d’exemplaires. Ce à quoi on assiste, c’est plutôt une folie de grandeur qui mène quelques uns à dire à l’endroit d’autres « Tu ne peux te mesurer à moi ». Qui se sent morveux, se mouche. Ce qui fait que la réplique ne va pas tarder à sonner. Plus hallucinant, quand ces mêmes « artistes » sont citées dans une affaire de mœurs ou de vol. ironies du sort ou coïncidences ? Celles qui sont souvent indexées sont dotées d’une plastique qui ferait tomber l’homme le plus timide au monde. Faisant leur irruption dans cet art qui nécessite modestie, mais aussi une grandeur d’âme, ces principes sont pour celles-là tant adulées un mouchoir à jeter. C’est le cas des femmes. Les hommes sont adeptes de l’alcool et ne s’en cachent pas. Combien d’artistes ont préféré croupir dans un bar que de vivre de leur art ? La liste serait bien loin d’être exhaustive. Mais Mbaye Ndiaye a montré la face cachée de ces chanteurs qui après avoir échoué dans la musique trouvent un prétexte fallacieux : le maraboutage.
Revenons à nos dames. Arame Thioye, Fatou Laobé et Amy Mbengue pour ne citer qu’elles ont quoi en commun ? Une forme généreuse me souffleraient d’aucuns. Mais ne devrait-on pas ajouter un manque du sens de la responsabilité ? Mieux la méconnaissance totale d’une carrière musicale qui ne doit pas être l’objet de futilités de la vie mondaine. Devrait-on leur dire que leur mission est d’éduquer, leur rappeler qu’ils sont suivis et que leur moindre geste est mémorisé par les moins âgés parmi nous, de servir à leurs fans à qui elles doivent respect et considération, des produits qui tendent vers l’excellence. Devrait-on leur rappeler que la mise en évidence de leur plastique n’est pas du goût de tous. Ce qui pousse à se poser des questions s’il n’est d’actualité d’aller vers la création d’une structure dont la mission serait d’auditionner tout prétendant au chant. Ceci pour paraphraser le maestro Pape Niang. N’est-il pas temps de changer les critères de choix ?
Cependant, une nouvelle génération de chanteurs est en train de conquérir le Sénégal de la musique mais aussi d’autres sphères. Des jeunes sur qui la culture pourra compter car ils maitrisent leur art et ses moindres exigences. Adiouza qui a étudié la musique qu’elle sait lire les notes permet aux « promus » dans l’ombre de croire encore aux valeurs musicales avec tout ce qu’elles regorgent comme sens. Un exemple parmi tant d’autres. Ma Sané a fini par faire l’unanimité autour d’elle quant à son intégrité, mais aussi par son talent reconnu de tous. Comme quoi, des brebis galeuses, on en compte partout…
A. Cissé Galsentv.com
Sinon comment comprendre le comportement de divas qui se lancent des piques par presse interposée en lieu et place de donner une conférence de presse où il serait question du bilan d’une tournée ou de la sortie d’un album international dont les des ventes dépasseraient des milliers d’exemplaires. Ce à quoi on assiste, c’est plutôt une folie de grandeur qui mène quelques uns à dire à l’endroit d’autres « Tu ne peux te mesurer à moi ». Qui se sent morveux, se mouche. Ce qui fait que la réplique ne va pas tarder à sonner. Plus hallucinant, quand ces mêmes « artistes » sont citées dans une affaire de mœurs ou de vol. ironies du sort ou coïncidences ? Celles qui sont souvent indexées sont dotées d’une plastique qui ferait tomber l’homme le plus timide au monde. Faisant leur irruption dans cet art qui nécessite modestie, mais aussi une grandeur d’âme, ces principes sont pour celles-là tant adulées un mouchoir à jeter. C’est le cas des femmes. Les hommes sont adeptes de l’alcool et ne s’en cachent pas. Combien d’artistes ont préféré croupir dans un bar que de vivre de leur art ? La liste serait bien loin d’être exhaustive. Mais Mbaye Ndiaye a montré la face cachée de ces chanteurs qui après avoir échoué dans la musique trouvent un prétexte fallacieux : le maraboutage.
Revenons à nos dames. Arame Thioye, Fatou Laobé et Amy Mbengue pour ne citer qu’elles ont quoi en commun ? Une forme généreuse me souffleraient d’aucuns. Mais ne devrait-on pas ajouter un manque du sens de la responsabilité ? Mieux la méconnaissance totale d’une carrière musicale qui ne doit pas être l’objet de futilités de la vie mondaine. Devrait-on leur dire que leur mission est d’éduquer, leur rappeler qu’ils sont suivis et que leur moindre geste est mémorisé par les moins âgés parmi nous, de servir à leurs fans à qui elles doivent respect et considération, des produits qui tendent vers l’excellence. Devrait-on leur rappeler que la mise en évidence de leur plastique n’est pas du goût de tous. Ce qui pousse à se poser des questions s’il n’est d’actualité d’aller vers la création d’une structure dont la mission serait d’auditionner tout prétendant au chant. Ceci pour paraphraser le maestro Pape Niang. N’est-il pas temps de changer les critères de choix ?
Cependant, une nouvelle génération de chanteurs est en train de conquérir le Sénégal de la musique mais aussi d’autres sphères. Des jeunes sur qui la culture pourra compter car ils maitrisent leur art et ses moindres exigences. Adiouza qui a étudié la musique qu’elle sait lire les notes permet aux « promus » dans l’ombre de croire encore aux valeurs musicales avec tout ce qu’elles regorgent comme sens. Un exemple parmi tant d’autres. Ma Sané a fini par faire l’unanimité autour d’elle quant à son intégrité, mais aussi par son talent reconnu de tous. Comme quoi, des brebis galeuses, on en compte partout…
A. Cissé Galsentv.com