Le mensonge à travers les réseaux sociaux demeure plus qu’une réalité. Certains, en usent fréquemment pour tromper d’autres. « Je suis dans les embouteillages, j'arrive dans 10 minutes ! » ou, « Je te jure que je n'avais pas vu ton mail, il était arrivé dans mes spams ! »... Ce type d'excuses est fréquemment utilisé pour justifier un retard anticipé d'une demi-heure ou un oubli de réponse.
« Il serait difficile de vous jeter la pierre, tellement ces petits arrangements avec la vérité peuvent être tentants, lorsqu'on est tranquillement caché derrière son smartphone ou son ordinateur. Mais à l'échelle des milliers de textos stockés dans notre téléphone, le chiffre peut impressionner, puisqu'un Sms sur dix contiendrait un mensonge », regrette un professeur en communication numérique.
Il explique que plus la technologie qu’on utilise pour communiquer est anonyme, plus on va avoir tendance à être moralement laxiste. Et les réseaux sociaux, véritables terrains de jeu des menteurs numériques, le prouvent. « Like » la nouvelle coupe de cheveux d'une amie, tout en se jurant de ne jamais fréquenter son coiffeur... commenter d'un « Tellement beau ! », la photo de votre neveu qui est pourtant la preuve irréfutable que non, tous les bébés ne sont pas forcément beaux...
Ou encore partager un article estampillé d'un « Très intéressant ! » sans l'avoir lu, uniquement pour contrebalancer ses retweets et tenter d'alimenter son compte Twitter en sujets sérieux...
« Ce sont des mensonges sans gravité avec une prise de risques dérisoire », déduit la psychologue Claudine Biland, auteure de "Psychologie du menteur". Le but, dit-elle, est toujours le même. Il s’agit d’une volonté de maintenir une certaine paix sociale, tout en gagnant quelque chose.
O WADE Leral
« Il serait difficile de vous jeter la pierre, tellement ces petits arrangements avec la vérité peuvent être tentants, lorsqu'on est tranquillement caché derrière son smartphone ou son ordinateur. Mais à l'échelle des milliers de textos stockés dans notre téléphone, le chiffre peut impressionner, puisqu'un Sms sur dix contiendrait un mensonge », regrette un professeur en communication numérique.
Il explique que plus la technologie qu’on utilise pour communiquer est anonyme, plus on va avoir tendance à être moralement laxiste. Et les réseaux sociaux, véritables terrains de jeu des menteurs numériques, le prouvent. « Like » la nouvelle coupe de cheveux d'une amie, tout en se jurant de ne jamais fréquenter son coiffeur... commenter d'un « Tellement beau ! », la photo de votre neveu qui est pourtant la preuve irréfutable que non, tous les bébés ne sont pas forcément beaux...
Ou encore partager un article estampillé d'un « Très intéressant ! » sans l'avoir lu, uniquement pour contrebalancer ses retweets et tenter d'alimenter son compte Twitter en sujets sérieux...
« Ce sont des mensonges sans gravité avec une prise de risques dérisoire », déduit la psychologue Claudine Biland, auteure de "Psychologie du menteur". Le but, dit-elle, est toujours le même. Il s’agit d’une volonté de maintenir une certaine paix sociale, tout en gagnant quelque chose.
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