Accusée d’avoir actionné une bande de malfaiteurs, dirigée par un de ses proches en la personne de Ousmane Sarr, Ndèye Ndiaye «Tyson», promotrice de lutte sénégalaise et militante du Parti démocratique sénégalais (Pds), s’est prêtée à nos questions. Notre correspondant dans la banlieue de Pikine, Guédiawaye et Thiaroye est allé la dénicher chez elle, précisément à Guinaw rail. Elle revient en long et large sur les accusations portées contre elle. L’entretien en wolof s’est déroulé le 25 mars vers 18h 10 mn en présence de son conseiller juridique.
Propos recueillis par Abdou Latif MANSARAY le quotidien
Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs
Je suis née dans la banlieue plus précisément à Pikine. J’ai grandi ici et j’y ai passé ma jeunesse aussi. Je suis une personne très connue dans le milieu sportif aussi, car je suis une promotrice de lutte, et en même temps, je fais de la politique (elle milite au Pds : ndlr).
Il y a quelques semaines, vous avez fait l’actualité. On vous reproche d’avoir été la commanditaire d’une agression contre des commissaires politiques à Guinaw Rail par une d’une bande de malfaiteurs qui a emporté avec elle 1 800 cartes. Qu’avez-vous à dire par rapport à cela ?
Oui, l’affaire des 1 800 cartes, je l’ai entendue comme tout le monde. Ce jour-là, dans ma voiture, j’écoutais la revue de presse quand j’ai entendu que Ndèye Ndiaye est recherchée par la Police. D’autres ont même dit que c’est Ndèye Ndiaye qui a volé les cartes. Ceux qui disent que je suis une voleuse cherchent seulement à me nuire.
Mais on nous a informés que même si vous n’étiez pas sur les lieux, c’est vous la commanditaire. Ceci le chef de cabinet Alboury Diop même nous l’a confirmé. Qu’avez-vous à répondre ?
Ce que vous venez de me dire ne concerne que Alboury Diop. Mais, en ce qui me concerne, personne ne peut faire à ce que je sorte les cartes. Je n’étais pas sur les lieux lors des faits. Vous avez dit que les cartes ont été volées mais elles sont toujours ici à Guinaw Rail.
Et la reconnaissance écrite qui a été adressée au chef de cabinet par un de vos proches, insinuant que c’est vous qui détenez les cartes ?
C’est ce que je t’ai dit. Il faut demander à Alboury Diop ; cela le concerne.
Encore une fois, cela a été confirmé par Alboury Diop. Pourquoi vous fuyez cette question de la reconnaissance écrite qu’un de vos proches a adressée au chef de cabinet Alboury Diop ?
Cette reconnaissance écrite dont vous me parlez, je ne l’ai pas écrite. Je ne l’ai pas vue non plus. Vous ne verrez jamais ma signature sur cette reconnaissance écrite. Cela ne me concerne pas vraiment. Cela vous concerne, vous et Alboury Diop. Et Alboury Diop sait ce qu’il a fait. Il le sait et cela le regarde. Je vous répète encore : je n’ai ni écrit ni vu de cartes. Ma mère n’a pas mis au monde une voleuse. Celui qui vole doit voler de l’argent et non des papiers.
Pouvez-vous décliner l’identité de Ousmane Sarr, celui à qui on reproche d’avoir emporté les 1 800 cartes sous vos ordres?
Ousmane Sarr est né ici à Guinaw Rail. Il a grandi aussi ici à Pikine. C’est un jeune qui évolue dans la politique et dans le développement communautaire. Alors puisque nous avons les mêmes ambitions, nous avons décidé de collaborer.
Pourtant c’est cette personne qui vous est proche est celui-là même qui armée d’un coupe-coupe et de cornes, a neutralisé les commissaires lors de la distribution des cartes avant de s’emparer des 1 800 cartes. Quelle explication vous donnez à cela ?
Quand je lui ai demandé, il m’a dit clairement que c’est le vieux Youssou Guèye qui s’est emparé des cartes. Youssou Guèye et ses compagnons n’habitent pas Guinaw Rail. Et cela, nous allons nous battre pour qu’ils quittent le secteur de Guinaw Rail. Ousmane Baldé, à qui on n’avait remis les cartes, n’habite pas la localité. C’est ce qui s’était passé ici vers les années 74. C’est de pied ferme que nous allons dégager cela. Ousmane Baldé et ses compagnons ne peuvent même pas réunir deux personnes. Ces personnes-là, nous n’allons pas les laisser mettre le bordel dans le Parti.
Vous accusez donc Ousmane Baldé et ses compagnons d’avoir pris les cartes ?
En tout cas, quand il y a dispute et bagarre -puisque qu’ils disent qu’ils sont beaucoup plus nombreux- où étaient-ils donc quand Ousmane Sarr amenait les cartes ? Ousmane Sarr est un petit garçon, alors qu’eux ce sont de grandes personnes.
Que dites-vous de la convocation qui vous a été servie par la police de Thiaroye ?
Je n’ai jamais reçu de convocation de la part de la police ; il en est ainsi également pour Ousmane Sarr. Personne d’entre nous n’a reçu la visite de policiers. Vous pouvez le vérifiez auprès de la Police.
Par ailleurs, on nous a informés qu’après l’événement lié au vol des cartes, vous avez cherché à entrer en contact avec le ministre Farba Senghor mais ce dernier a refusé de vous recevoir. Qu’en est-il exactement ?
Je n’ai jamais cherché à entrer en contact avec le ministre Farba Senghor. Cette information, c’est vous qui me l’apprenez.
Mais le lendemain des faits, vous vous êtes rendue à la présidence de la République. Dans quel but ? Que faisiez-vous là-bas ?
Chaque jour, je me rends à la Présidence. J’ai des amis qui y sont. J’ai des frères et sœurs qui sont là-bas. Et chaque jour, on se voit pour préparer l’élection présidentielle, en vue de la réélection du Président, Me Abdoulaye Waye. Et je me donnerai corps et âme pour la victoire du parti. Pour cela, je suis prête. Me Wade est tout pour moi : j’épouse ses idées.
On vous connaissait dans la lutte et non dans la politique. Pourquoi vous avez décidé de vous lancer dans l’arène politique?
Oui, c’est vrai que j’évolue dans la lutte, car je suis promotrice de lutte. Mais, j’ai décidé de me lancer dans la politique pour l’évolution de Guinaw Rail. Je lutte pour mon quartier.
Qu’attendez-vous de la politique ? Quel poste, prétendez-vous occuper à Guinaw Rail, au vue de vos investissements humain et matériel ?
Dans la banlieue, il y a des cadres. Les jeunes diplômés y sont nom-breux. Je me bats pour ces derniers ; je ne cherche pas à occuper un poste. Mon ambition, c’est d’aider les jeunes de Guinaw Rail.
Certains disent que vous n’êtes pas une femme au foyer. Nous savons que vous vous êtes mariée une fois, et que vous n’avez pas pu conserver votre ménage…
Oui, cela est vrai mais comme vous le savez, c’est le Bon Dieu qui en a décidé ainsi. J’ai eu un enfant et la personne avec qui je m’étais mariée était un parent. Malgré notre rupture, nous gardons toujours le contact. Quand elle tombe malade, je lui rends visite. Moi-même, quand je suis malade, elle vient me rendre visite. Et pourtant, on ne s’est jamais disputées.
Chaque rupture a une cause. Peut-on savoir exactement la cause de votre divorce?
Comment je viens de vous le dire, c’est Dieu qui en a décidé ainsi.
Maintenant vous êtes une femme libre. On sait également qu’il y’a autorités dont nous préférons taire les noms qui cherchent à vous prendre comme épouse. Pourquoi vous refusez de vous remarier ?
Je n’ai jamais cherché à sortir avec une autorité de ce pays.
Et pourtant, on vous a aperçue au Ravin night (une boîte de nuit à Pikine-Guédiawaye : ndlr) en compagnie d’une personnalité ?
Je me suis rendue au Ravin night deux fois car c’est l’Asc Manko qui m’avait invitée. Et la deuxième fois, c’est l’Asc Jokko qui y avait organisé une soirée ; et ce jour-là, j’étais uniquement en compagnie de mon fils et de mon chauffeur. Je n’ai pas l’habitude d’aller en boîte. Et cela, ceux qui me connaissent vous le confirmeront. Je ne sors pas non plus la nuit. Si je sors, c’est à cause d’une invitation à une séance de «Mbapatt» (séance de lutte traditionnelle qui se déroule en général la nuit : ndlr).
Egalement un grand chef religieux dont on ne citera pas le nom a tenté aussi de vous prendre pour épouse…
(Elle éclate de rire). Oui, comme vous le savez, je suis une femme célibataire ; les hommes ont le droit de faire des avances à une femme libre. Mais, c’est moi qui décide. Et franchement, je ne pouvais pas me marier avec celui-là.
Est-ce que cela veut dire que vous n’allez jamais vous marier avec un marabout de ce pays ?
Bien sûr que si. Je suis une musulmane mais comme je vous l’ai dit, je ne pouvais pas me marier avec ce dernier, simplement parce que je ne l’aimais pas. L’homme que je cherche doit être un croyant et il doit respecter la femme.
On vous reproche aussi d’avoir brisé des ménages. Qu’en est-il ?
Il y a eu une femme qui soupçonnait son mari de s’intéresser à moi. Ce dernier l’a toujours nié devant sa femme. Mais un jour, à l’occasion d’une des manifestations que j’organisais, il était assis à mes côtés, et le cameraman nous a filmés. Quand cet événement a été diffusé à la télé, sa femme s’est disputée avec lui. Alors il ne pouvait plus supporter les insanités que sa femme versait à son compte ; alors, il l’a répudiée d’avec elle. Puis, il m’a appelée pour m’en informer. Cela arrive.
latifmansaray@lequotidien.sn
Propos recueillis par Abdou Latif MANSARAY le quotidien
Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs
Je suis née dans la banlieue plus précisément à Pikine. J’ai grandi ici et j’y ai passé ma jeunesse aussi. Je suis une personne très connue dans le milieu sportif aussi, car je suis une promotrice de lutte, et en même temps, je fais de la politique (elle milite au Pds : ndlr).
Il y a quelques semaines, vous avez fait l’actualité. On vous reproche d’avoir été la commanditaire d’une agression contre des commissaires politiques à Guinaw Rail par une d’une bande de malfaiteurs qui a emporté avec elle 1 800 cartes. Qu’avez-vous à dire par rapport à cela ?
Oui, l’affaire des 1 800 cartes, je l’ai entendue comme tout le monde. Ce jour-là, dans ma voiture, j’écoutais la revue de presse quand j’ai entendu que Ndèye Ndiaye est recherchée par la Police. D’autres ont même dit que c’est Ndèye Ndiaye qui a volé les cartes. Ceux qui disent que je suis une voleuse cherchent seulement à me nuire.
Mais on nous a informés que même si vous n’étiez pas sur les lieux, c’est vous la commanditaire. Ceci le chef de cabinet Alboury Diop même nous l’a confirmé. Qu’avez-vous à répondre ?
Ce que vous venez de me dire ne concerne que Alboury Diop. Mais, en ce qui me concerne, personne ne peut faire à ce que je sorte les cartes. Je n’étais pas sur les lieux lors des faits. Vous avez dit que les cartes ont été volées mais elles sont toujours ici à Guinaw Rail.
Et la reconnaissance écrite qui a été adressée au chef de cabinet par un de vos proches, insinuant que c’est vous qui détenez les cartes ?
C’est ce que je t’ai dit. Il faut demander à Alboury Diop ; cela le concerne.
Encore une fois, cela a été confirmé par Alboury Diop. Pourquoi vous fuyez cette question de la reconnaissance écrite qu’un de vos proches a adressée au chef de cabinet Alboury Diop ?
Cette reconnaissance écrite dont vous me parlez, je ne l’ai pas écrite. Je ne l’ai pas vue non plus. Vous ne verrez jamais ma signature sur cette reconnaissance écrite. Cela ne me concerne pas vraiment. Cela vous concerne, vous et Alboury Diop. Et Alboury Diop sait ce qu’il a fait. Il le sait et cela le regarde. Je vous répète encore : je n’ai ni écrit ni vu de cartes. Ma mère n’a pas mis au monde une voleuse. Celui qui vole doit voler de l’argent et non des papiers.
Pouvez-vous décliner l’identité de Ousmane Sarr, celui à qui on reproche d’avoir emporté les 1 800 cartes sous vos ordres?
Ousmane Sarr est né ici à Guinaw Rail. Il a grandi aussi ici à Pikine. C’est un jeune qui évolue dans la politique et dans le développement communautaire. Alors puisque nous avons les mêmes ambitions, nous avons décidé de collaborer.
Pourtant c’est cette personne qui vous est proche est celui-là même qui armée d’un coupe-coupe et de cornes, a neutralisé les commissaires lors de la distribution des cartes avant de s’emparer des 1 800 cartes. Quelle explication vous donnez à cela ?
Quand je lui ai demandé, il m’a dit clairement que c’est le vieux Youssou Guèye qui s’est emparé des cartes. Youssou Guèye et ses compagnons n’habitent pas Guinaw Rail. Et cela, nous allons nous battre pour qu’ils quittent le secteur de Guinaw Rail. Ousmane Baldé, à qui on n’avait remis les cartes, n’habite pas la localité. C’est ce qui s’était passé ici vers les années 74. C’est de pied ferme que nous allons dégager cela. Ousmane Baldé et ses compagnons ne peuvent même pas réunir deux personnes. Ces personnes-là, nous n’allons pas les laisser mettre le bordel dans le Parti.
Vous accusez donc Ousmane Baldé et ses compagnons d’avoir pris les cartes ?
En tout cas, quand il y a dispute et bagarre -puisque qu’ils disent qu’ils sont beaucoup plus nombreux- où étaient-ils donc quand Ousmane Sarr amenait les cartes ? Ousmane Sarr est un petit garçon, alors qu’eux ce sont de grandes personnes.
Que dites-vous de la convocation qui vous a été servie par la police de Thiaroye ?
Je n’ai jamais reçu de convocation de la part de la police ; il en est ainsi également pour Ousmane Sarr. Personne d’entre nous n’a reçu la visite de policiers. Vous pouvez le vérifiez auprès de la Police.
Par ailleurs, on nous a informés qu’après l’événement lié au vol des cartes, vous avez cherché à entrer en contact avec le ministre Farba Senghor mais ce dernier a refusé de vous recevoir. Qu’en est-il exactement ?
Je n’ai jamais cherché à entrer en contact avec le ministre Farba Senghor. Cette information, c’est vous qui me l’apprenez.
Mais le lendemain des faits, vous vous êtes rendue à la présidence de la République. Dans quel but ? Que faisiez-vous là-bas ?
Chaque jour, je me rends à la Présidence. J’ai des amis qui y sont. J’ai des frères et sœurs qui sont là-bas. Et chaque jour, on se voit pour préparer l’élection présidentielle, en vue de la réélection du Président, Me Abdoulaye Waye. Et je me donnerai corps et âme pour la victoire du parti. Pour cela, je suis prête. Me Wade est tout pour moi : j’épouse ses idées.
On vous connaissait dans la lutte et non dans la politique. Pourquoi vous avez décidé de vous lancer dans l’arène politique?
Oui, c’est vrai que j’évolue dans la lutte, car je suis promotrice de lutte. Mais, j’ai décidé de me lancer dans la politique pour l’évolution de Guinaw Rail. Je lutte pour mon quartier.
Qu’attendez-vous de la politique ? Quel poste, prétendez-vous occuper à Guinaw Rail, au vue de vos investissements humain et matériel ?
Dans la banlieue, il y a des cadres. Les jeunes diplômés y sont nom-breux. Je me bats pour ces derniers ; je ne cherche pas à occuper un poste. Mon ambition, c’est d’aider les jeunes de Guinaw Rail.
Certains disent que vous n’êtes pas une femme au foyer. Nous savons que vous vous êtes mariée une fois, et que vous n’avez pas pu conserver votre ménage…
Oui, cela est vrai mais comme vous le savez, c’est le Bon Dieu qui en a décidé ainsi. J’ai eu un enfant et la personne avec qui je m’étais mariée était un parent. Malgré notre rupture, nous gardons toujours le contact. Quand elle tombe malade, je lui rends visite. Moi-même, quand je suis malade, elle vient me rendre visite. Et pourtant, on ne s’est jamais disputées.
Chaque rupture a une cause. Peut-on savoir exactement la cause de votre divorce?
Comment je viens de vous le dire, c’est Dieu qui en a décidé ainsi.
Maintenant vous êtes une femme libre. On sait également qu’il y’a autorités dont nous préférons taire les noms qui cherchent à vous prendre comme épouse. Pourquoi vous refusez de vous remarier ?
Je n’ai jamais cherché à sortir avec une autorité de ce pays.
Et pourtant, on vous a aperçue au Ravin night (une boîte de nuit à Pikine-Guédiawaye : ndlr) en compagnie d’une personnalité ?
Je me suis rendue au Ravin night deux fois car c’est l’Asc Manko qui m’avait invitée. Et la deuxième fois, c’est l’Asc Jokko qui y avait organisé une soirée ; et ce jour-là, j’étais uniquement en compagnie de mon fils et de mon chauffeur. Je n’ai pas l’habitude d’aller en boîte. Et cela, ceux qui me connaissent vous le confirmeront. Je ne sors pas non plus la nuit. Si je sors, c’est à cause d’une invitation à une séance de «Mbapatt» (séance de lutte traditionnelle qui se déroule en général la nuit : ndlr).
Egalement un grand chef religieux dont on ne citera pas le nom a tenté aussi de vous prendre pour épouse…
(Elle éclate de rire). Oui, comme vous le savez, je suis une femme célibataire ; les hommes ont le droit de faire des avances à une femme libre. Mais, c’est moi qui décide. Et franchement, je ne pouvais pas me marier avec celui-là.
Est-ce que cela veut dire que vous n’allez jamais vous marier avec un marabout de ce pays ?
Bien sûr que si. Je suis une musulmane mais comme je vous l’ai dit, je ne pouvais pas me marier avec ce dernier, simplement parce que je ne l’aimais pas. L’homme que je cherche doit être un croyant et il doit respecter la femme.
On vous reproche aussi d’avoir brisé des ménages. Qu’en est-il ?
Il y a eu une femme qui soupçonnait son mari de s’intéresser à moi. Ce dernier l’a toujours nié devant sa femme. Mais un jour, à l’occasion d’une des manifestations que j’organisais, il était assis à mes côtés, et le cameraman nous a filmés. Quand cet événement a été diffusé à la télé, sa femme s’est disputée avec lui. Alors il ne pouvait plus supporter les insanités que sa femme versait à son compte ; alors, il l’a répudiée d’avec elle. Puis, il m’a appelée pour m’en informer. Cela arrive.
latifmansaray@lequotidien.sn