C’est S. D qui réclame une dette à C. F. Une dette on ne peut plus particulière car S. D dit avoir prêté son enfant, il y a quelques années à C. F pour être transformé en mets. En retour cette dernière, devait en faire de même. Seulement, C. F n’a pas voulu respecter sa promesse. Mais S. D ne lui lâche pas les basques et n’arrête pas de réclamer son « dû » qui se trouve être le fils de son amie sorcière. Celle-ci ne voulant pas voir son enfant dévoré, se propose à sa place. Ce que S. D n’accepta pas. Elle veut l’enfant et rien d’autre. N'obtenant pas gain de cause, S. D entre en possession de l’enfant de C. F qui se retrouve dans le coma. L’intervention du chef de village est demandée par la « débiteuse » pour libérer son fils des jougs de la « créancière ». Cette dernière, finit par lâcher prise suite à l’insistance du chef de Village. Seulement l’affaire ne s’arrêtera pas là puisque les deux sorcières ont été convoquées par le commandant de gendarmerie de Mbour qui a eu écho de l’affaire. Et devant le Commandant Bâ, les deux femmes qui ont été invité à mettre un terme à leur pratique, à savoir manger des êtres humains, ont promis de sursoir à leur besogne. Qui disait que le « deum » n’existe pas ?
NDIAGANIAO : Une « deum » ne veut pas payer sa dette après avoir mangé l’enfant de sa semblableLERAL.NET - Une dette. C’est ce qui est à l’origine du différend qui met aux prises deux femmes sorcières du village de Ndiaganiao. L’affaire a atterri devant le commandant de Brigade de gendarmerie de Mbour.Rédigé par leral.net le Vendredi 29 Avril 2011 à 10:36 | | 12 commentaire(s)|
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