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NDIASSE SAMBE, auteur du livre EL HADJI DIOUF « Il dit etre né en 1981 - son pere a quitté le Sénégal en 1976»

Il a réussi un double défi : défaire les nœuds et les écheveaux de El Hadji Diouf, footballeur international sénégalais qui s'est forgé dans le dur et bad boy qui a intrigué et émerveillé les clubs ou il est passé, grâce à une enquête minutieuse. Et surtout, mettre la main sur son papa, Boubacar Diallo «Poulo», ancien footballeur de talent qui a fait les beaux jours du Ndiambour de Louga (D1 sénégalaise) et qui vit présentement au Portugal. Après plusieurs mois d'investigations qui, l'ont mené de Saint-Louis du Sénégal à Paris, de Dakar à Lisbonne, de Bolton à Londres et une soixantaine d'entrevues collectées, Ndiassé, Samba. 30 ans, journaliste qui a travaillé dans les rubriques sports des quotidiens sénégalais Le Populaire, Le Soleil et Le Quotidien, cerne l'homme et le sportif, discerne la vérité de la légende e Il brise surtout le tabou, en abordant l'âge véritable de l'enfant de Balakoss, son histoire avec la pratique mystique et le mouridisme (confrérie islamique au Sénégal).

A la sortie (le 1er septembre prochain) de son livre EL HADJI DIOUF Footballeur et rebelle (161 pages), préfacé par l'ancien entraîneur des Lions du Sénégal, Bruno Metsu, avec un cahier photos et des annexes avec tous les matches professionnels et toutes les sélections de Diouf, le journaliste de Francefootball.fr et correspondant de l'hebdomadaire Weekend en France revient sur les péripéties qui ont jalonné l'accouchement de son ouvrage sur l'actuel joueur de Sunderland (Premier League,-Angleterre). Le doctorant en Info-Com (Paris 2) livre aux lecteurs de Weekend les secrets de son mets. Récit d'une trajectoire mouvementée.


Rédigé par leral.net le Vendredi 5 Septembre 2008 à 10:53 | | 7 commentaire(s)|

NDIASSE SAMBE, auteur du livre EL HADJI DIOUF « Il dit etre né en 1981 - son pere a quitté le Sénégal en 1976»
Pourquoi un livre sur Diouf ?
A la base, c'était plutôt un besoin d'écrire. Même si l'idée que je me faisais de l'écriture était le roman, la fiction. J'ai penché pour la biographie de Diouf car cela a coïncidé à une période où je dévorais les biographies de sportifs, comme Thuram, José Touré, Lance Amstrong, Ayrton Senna, etc. Je me suis aperçu que la vie d'un sportif était vraiment plus que ce que l'on voit à la télé ou ce que l'on lit dans les journaux. Ils ont des destins extraordinaires, ce qui fait aussi d'eux des champions d'exception. Du coup, je me suis un peu étonné qu'il n'y ait pas de biographies de sportifs sénégalais alors qu'il y en a plein sur les personnages historiques ou politiques. Dès lors, je me suis dit pourquoi pas en faire, et dans la short list que j'avais, El Hadji Diouf sautait comme une évidence. Pour moi et pour tous ceux qui sont de ma génération, je crois que c'est non seulement le meilleur footballeur de l'histoire du Sénégal, mais également le sportif sénégalais qui s'est le mieux exporté internationalement, à l'image de Youssou Ndour sur le plan artistique ou Léopold Senghor sur le plan culturel.

Au moment où l'idée germait dans votre tête, aviez-vous privilégié le footballeur ou l'homme ?

Plus l'homme, mais ayant toujours en toile de fond le footballeur. Je ne voulais pas revenir sur ses exploits dans les rectangles verts ni sur ses matches d'anthologie. Le but était, d'une part, de voir comment il était arrivé à ce niveau et devenir une vedette mondiale en partant vraiment de rien. Et d'autre part, qu'est ce qui explique qu'il n'est pas arrivé à s'y maintenir ? Pourquoi il fait toujours parler de lui à travers ses récurrentes frasques au point que l'homme ait pris désormais le pas sur le footballeur ? Diouf constituait une énigme pour moi, parce que je voyais un personnage qui s'était construit sur le terrain, mais détruisait toute son oeuvre en dehors. Je voulais savoir le pourquoi de cette double face, ce côté Dr Jekyll et Mr Hyde, mais en privilégiant l'homme.

Est-ce que Diouf a autorisé la biographie ?

D'abord, du fait de son statut d'homme public,je n'ai pas besoin de son autorisation pour faire sa biographie. Après, si vous voulez savoir s'il a donné son accord pour la publication la réponse est : non. Mais, je voudrais préciser dès le départ que mon but n'était pas de faire une biographie où je ne serais qu'un rédacteur en laissant Diouf parler et moi retranscrire et mettre en forme. Ce livre, je l'ai pensé comme une enquête. Retracer l'itinéraire du joueur, retourner sur ses pas, rencontrer des gens qui l'ont connu, fouiller les archives, etc., était mon objectif. Mais, je voulais aussi, à la fin de ma collecte, rencontrer Diouf pour qu'il réagisse à cela.

Est-ce que vous l'avez rencontré ?

Non ! C'est un petit regret, car évidemment j'aurais aimé qu'il réagisse par rapport à tout ce que j'avais collecté. Mais cela ne s'est pas fait. Ce n'est pas faute d'avoir essayé, car je suis passé par sa mère, son agent, et son ami Titi Camara, sans oublier d'autres personnes plus ou moins proches de lui, mais il n'a pas voulu s'associer au projet. Peut-être pensait-il que le projet n'était pas sérieux ou que j'avais l'intention de le nuire. Je ne sais pas. Lui seul pourra le dire.

Comment s'est passé votre voyage à Bolton ?

Ce fut un voyage difficile et enrichissant. Difficile parce qu'en partant de Paris, j'avais l'assurance de voir Diouf à Bolton. Une assurance que m'avait donnée son agent. Mais arrivé sur place : rien. Impossible de joindre Diouf et quand j'appelle son agent, il me dit : «Finalement, Diouf n'a pas le temps.» J'avais l'air d'un con... D'autant que c'était impossible de s'approcher des lieux d'entraînement car en Angleterre même pour assister à un entraînement il te faut une autorisation. Je ne me suis pas découragé et j'ai quand même réussi à avoir des témoignages de ses coéquipiers. Surtout, j'ai eu la chance de rencontrer un personnage qui est la bibliothèque vivante de l'histoire du club de Bolton : le journaliste Gordon Sharrock. C'est le chef de la rubrique football du quotidien Bolton News. II m'a été d'un grand secours parce qu'il suit le club depuis près de trente ans. II m'a parlé de la belle relation entre Diouf et le club. Pour lui, Diouf était un personnage unique dans l'histoire du club aussi bien sur le terrain qu'en dehors. II y avait un amour et une ferveur autour de lui qui m'ont vraiment surpris.

Comment s'est passée la collecte en général ?

Cela s'est fait en gros sur une période de deux ans, entre les archives, la disponibilité des témoins et les déplacements sur le terrain. Mais ce fut une aventure passionnante.

Est-ce que la famille de Diouf vous a parlé ?

NDIASSE SAMBE, auteur du livre EL HADJI DIOUF « Il dit etre né en 1981 - son pere a quitté le Sénégal en 1976»
Sa famille proche ? Non ! Le seul que j'ai réussi à voir est son père, ce qui est à mes yeux le plus important. Pour les autres, il y avait comme un veto. Je vous donne juste un exemple : quand j'ai commencé la collecte, j'ai appelé la mère de Diouf de Paris pour lui expliquer le projet et solliciter une rencontre. Elle m'a dit OK. Je prends mon billet et quand je la rappelle en débarquant à Dakar, elle me confirme qu'on pouvait se voir à Saint-Louis. Deux jours plus tard, arrivé à Saint-Louis, je l'appelle, elle me dit : «El Hadji ne veut pas que tu viennes chez nous, parce la maison était en construction.» Une excuse fallacieuse. J'ai su dès lors que ça allait être difficile de faire parler ses proches. J'ai pu rencontrer la soeur de sa grand-mère maternelle qui vit toujours dans la maison natale de Diouf. Elle a été très cordiale et m'a raconté l'enfance de Diouf, ses souffrances, sa solitude, etc. Sinon, il y a eu les témoignages de ses amis d'enfance, d'école, de ses instituteurs, qui m'ont également beaucoup appris sur l'enfance du personnage.

Comment avez-vous retrouvé les traces du papa de Diouf ?

Cela a été un véritable jeu de piste. J'ai d'abord sollicité le journaliste Mamadou Pascal Wane (que je remercie au passage) qui a connu son père. Avec les contacts qu'il m'a donnés, j'ai creusé en sollicitant également l'aide d'un joueur sénégalais évoluant au Portugal. Finalement, avec l'aide conjointe des membres du consulat sénégalais à Lisbonne, j'ai pu retrouver la trace du père.

Est-ce que la rencontre a été facile ?

Oui, même si jusqu'au dernier moment, j'avais un peu peur que ce qui m'était arrivé avec la mère se reproduise. Mais heureusement, le père a été très sympathique, chaleureux et n'a pas hésité à répondre à presque toutes les questions même les plus gênantes, comme les circonstances de la naissance de son fils.

Quelle est la rencontre qui vous a le plus marqué pendant la collecte ?

Le père, évidemment. C'était comme un mythe. On entendait parler de lui, sans le voir, sans l'entendre, et il y avait beaucoup de rumeurs sur lui. Et puis, c'était un peu une fierté de voir enfin le fameux «Poulo» et de pouvoir discuter avec lui de tout ce qui se dit sur lui et son fils.

Quel est le témoignage le plus marquant, le plus émouvant ?

II n'y a pas un en particulier. Je dirais que ce sont plutôt les témoignages recueillis sur son enfance qui m'ont le plus marqué. C'était touchant et on n'imagine pas du tout que le Diouf d'aujourd'hui se soit forgé véritablement dans le dur.

Est-ce que ceux qui ont connu Diouf très jeune, ceux qui l'ont formé et ceux qui le pratiquent au quotidien, perçoivent le personnage comme les observateurs extérieurs ?

Pas du tout ! C'est l'une des choses qui m'a un peu surpris. Ses proches vous le décriront comme un être de coeur, ses entraîneurs vous diront que c'est un homme qui fait vivre un vestiaire. Même les gens qui ont eu des problèmes avec lui, comme son premier agent, ou Gérard Houllier, vous diront au final que c'est un homme bien. Mais avec un sacré caractère, imprévisible, impétueux. C'est peut-être cela que la plupart de gens de l'extérieur ne tolèrent pas.

Senegal Leral


1.Posté par beuz le 05/09/2008 14:22 | Alerter
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Vive El hadj Diouf! c'est un homme bien! je vous assure

2.Posté par sana ndir le 05/09/2008 16:12 | Alerter
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je vous salue au passage, monsieur l écrivain en effet el hadji diouf J ai eu à le connaitre pendant qu il était trés jeune,en ce temps je jouais dans leur équipe de navétane applée KANI GUI ainsi que sa maman dioufa en ce temps elle vivait à nouackhott elle venait en vacances ., son oncle maternelle Malick Mbodji ,ce que je peux vous rapporter sur ce goss nous avons eu à l'encadrer au navétane c'était un vrai gagneur qui se donnait à fond sur un terrain de football et qu il aimait ce qu il faisait .
GRAND SANA NDIR

3.Posté par sana ndir le 05/09/2008 16:14 | Alerter
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je vous salue au passage, monsieur l écrivain en effet el hadji diouf J ai eu à le connaitre pendant qu il était trés jeune,en ce temps je jouais dans leur équipe de navétane appelée KANI GUI ainsi que sa maman dioufa en ce temps elle vivait à nouackhott elle venait en vacances ., son oncle maternelle Malick Mbodji ,ce que je peux vous rapporter sur ce goss nous avons eu à l'encadrer au navétane c'était un vrai gagneur qui se donnait à fond sur un terrain de football et qu il aimait ce qu il faisait .
GRAND SANA NDIR

4.Posté par cybernet le 05/09/2008 16:27 | Alerter
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Emouvant mais ainsi va la vie.l'esentiel est que le pére retrouve son fils .
cela doit servir de leçons à tout le monde.

5.Posté par La Science !!! le 05/09/2008 17:48 | Alerter
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Encore un fouteur de merdre de journaleux !! pour ne pas dire journaliste...
Mr. Ndiasse Sambe n'a pas rencontré El Hadj Diouf, encore moins sa mère qui l'a élevé....et prétend écrire un livre sur ce dernier....! quelle absurdité...
Je pense ce mec est animé d'une mauvaise fois et ne cherche qu'à se remplir les poches. Même si Diouf est un homme public comme il le prétend...il a sa vie, qui au moins lui appartient...et que Mr Ndiasse Sambe est tenu de respecter.

6.Posté par kenni le 06/09/2008 18:24 | Alerter
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arrette de fouette dans la vie des etre humain toi le journaliste si je regarde ds le passe de tn pere et de ta mere ca ne sera une catastrophe pour toi parce que je vai y decouvrire des choses que personne ne pourra croire et tu c bien que tu la fait a un homme comme toi alors soit respectable

7.Posté par kenni le 06/09/2008 18:28 | Alerter
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ls journalistes de notre pays sont pas patriotique ils sont des gens ingra et egoiste
differrant des journaliste europeen et americain qu il essaye d imitte eux sont patriotique

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