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NEPAD : Wade reprend du service

Conçu pour faciliter l’intégration économique du continent africain, le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad), s’est vite embourbé dans la complexité des programmes et des projets proposés par les uns et par les autres. Une page que semble tourner son nouveau secrétaire exécutif. L’engagement du Nigérien Ibrahim Assane Mayaki, a fini de convaincre Me Wade, qui reprend du service auprès de cet outil.


Rédigé par leral.net le Mardi 15 Juin 2010 à 16:17 | | 0 commentaire(s)|

NEPAD : Wade reprend du service

En huit années d’existence, le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad), n’a jusque-là aucune réalisation à son actif. De l’avis du président Abdoulaye Wade, chacun avait son Nepad avec des dépenses somptueuses qui n’ont rien produit. Ce qui l’avait poussé à prendre du recul par rapport à cet instrument. Mais les choses semblent évoluer avec l’arrivée de son nouveau secrétaire exécutif qui, selon toujours le chef de l’Etat, est le seul à avoir compris ce qu’il (Nepad) est. Autrement dit, Me Wade reprend du service. Il l’a fait savoir hier au cours de l’ouverture du Business meeting sur le financement des investissements agricoles. Me Abdoulaye Wade, s’est dit convaincu de l’engagement et de la compréhension du nouveau secrétaire exécutif, le Nigérien Ibrahim Assane Mayaki. «Maintenant, on devient raisonnable. Je reprends du service auprès du Nepad avec Mayaki», déclare-t-il. Et non sans inviter les africains à lire le Nepad. «Il faut lire et relire le Nepad pour le comprendre», conseille-t-il.

Mayaki, à sa prise de fonction, a demandé à être jugé sur ses résultats avant tout. «Un bon chauffeur se repère à sa conduite», disait-il. C’est ce qui a manqué justement au Nepad, une structure créée en 2001 par l’Organisation de l’unité africaine (Oua) juste avant sa disparition.

Conçu pour faciliter l’intégration économique du continent africain, le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique s’est vite embourbé dans la complexité des programmes et des projets proposés par les uns et par les autres. «C’est devenu un fourre-tout», regrettait Ibrahim Assane Mayaki. Les bailleurs de fonds appelés à contribuer à son financement avaient réclamé une liste des projets prioritaires et des études sérieuses sur leur utilité. La Banque africaine de développement (Bad) a ainsi été appelée à la rescousse pour aider à définir une stratégie à moyen terme (2015) et une vision à plus long terme (2030). Ibou DIAO

Mardi 15 Juin 2010
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