"Je ferai tout mon possible tant que je serai président des Etats-Unis d’Amérique pour rappeler aux Américains que nous formons une nation sous le regard de Dieu, et que nous appelons peut-être Dieu par des noms différents, mais nous demeurons une nation", a déclaré M. Obama au cours d’une conférence de presse à la Maison Blanche. "Il est d’une importance cruciale que la majorité écrasante des Américains demeure fidèle à ce qu’il y a de meilleur en nous : une croyance en la tolérance religieuse, une idée claire de l’identité de nos ennemis", a-t-il dit. "Nos ennemis sont Al-Qaïda et ses alliés qui essaient de nous tuer, mais qui ont tué plus de musulmans que qui que ce soit d’autre sur terre", a-t-il insisté.
Ces remarques interviennent à l’issue d’une semaine qui a vu la tension monter à la suite du projet d’un pasteur extrémiste de brûler des exemplaires du Coran le 11 septembre, et sur fond de polémique sur la construction d’une mosquée à proximité de Ground Zero à New York. Tout en disant comprendre le caractère très sensible de ce dernier dossier, M. Obama a répété que les musulmans avaient le droit de construire un lieu de culte à cet endroit, tout comme les chrétiens pouvaient construire une église, les juifs une synagogue ou les hindous un temple. Le président a rappelé aux Américains qu’une telle position affaiblissait la rhétorique d’Al-Qaïda. Il a d’ailleurs chanté les louanges de son prédécesseur George W. Bush qui avait fait comme lui la distinction entre les terroristes et la religion musulmane. Il a toutefois reconnu que sa propre administration avait "failli" dans son objectif de fermer la prison de Guantanamo et a répété son intention de juger les responsables du 11-Septembre, sans néanmoins fixer aucune date. Concernant le projet - actuellement suspendu - de brûler des exemplaires du Coran, M. Obama a mis en garde ses compatriotes contre des gestes qui pourraient mettre des Américains en danger, en particulier des soldats déployés en Irak et en Afghanistan. "Je veux éviter que nous assistions à l’émergence de toute une série de personnes à travers le pays qui pensent que (brûler le Coran) leur permettra d’attirer l’attention sur eux", a ajouté M. Obama.
Source AFP via Le Soleil
Ces remarques interviennent à l’issue d’une semaine qui a vu la tension monter à la suite du projet d’un pasteur extrémiste de brûler des exemplaires du Coran le 11 septembre, et sur fond de polémique sur la construction d’une mosquée à proximité de Ground Zero à New York. Tout en disant comprendre le caractère très sensible de ce dernier dossier, M. Obama a répété que les musulmans avaient le droit de construire un lieu de culte à cet endroit, tout comme les chrétiens pouvaient construire une église, les juifs une synagogue ou les hindous un temple. Le président a rappelé aux Américains qu’une telle position affaiblissait la rhétorique d’Al-Qaïda. Il a d’ailleurs chanté les louanges de son prédécesseur George W. Bush qui avait fait comme lui la distinction entre les terroristes et la religion musulmane. Il a toutefois reconnu que sa propre administration avait "failli" dans son objectif de fermer la prison de Guantanamo et a répété son intention de juger les responsables du 11-Septembre, sans néanmoins fixer aucune date. Concernant le projet - actuellement suspendu - de brûler des exemplaires du Coran, M. Obama a mis en garde ses compatriotes contre des gestes qui pourraient mettre des Américains en danger, en particulier des soldats déployés en Irak et en Afghanistan. "Je veux éviter que nous assistions à l’émergence de toute une série de personnes à travers le pays qui pensent que (brûler le Coran) leur permettra d’attirer l’attention sur eux", a ajouté M. Obama.
Source AFP via Le Soleil