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NON PAIEMENT DES BOURSES ET AIDES : L’Ucad dans l’insécurité

Les étudiants de première année, toutes facultés confondues, de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), ont manifesté hier mercredi leur colère pour réclamer, entre autres, le paiement de leurs allocations de bourses.


Rédigé par leral.net le Jeudi 29 Avril 2010 à 16:06 | | 2 commentaire(s)|

NON PAIEMENT DES BOURSES ET AIDES : L’Ucad dans l’insécurité
Le campus social de l’Ucad a été le théâtre de violents affrontements entre les nouveaux bacheliers et les forces de l’ordre, suite au retard accusé pour le paiement de leur bourses et aides.

Les manifestations ont débuté dans la soirée du mardi 27 avril, informe une source estudiantine et se sont poursuivies jusque tard dans la soirée.

Le lendemain, c’est-à-dire hier mercredi, les étudiants ont envahi les restaurants vers 6 heures du matin et ont bloqué le fonctionnement du service, empêchant ainsi à certains de prendre le petit déjeuner.

Les étudiants ont tenté par suite de barricader l’avenue Cheikh Anta Diop mais c’était sans compter avec la présence des éléments du Groupement Mobile d’Intervention (Gmi).

A cet instant les étudiants ont braqué trois bus Dakar Dém Dik (DDD). Les affrontements se sont poursuivis hier jusqu’à 14 heures. Les manifestants qui sont majoritairement en première année dans les différentes facultés réclament les paiements des aides qui s’élèvent à 60.000 F Cfa par étudiant pour toute l’année.

Ils n’ont, disent-ils, reçu aucun sou depuis le mois d’octobre. Ils menacent par conséquent de paralyser tout le système jusqu’à ce qu’ils soient rétablis dans leur droit. Ils estiment que le gouvernement se trompe de priorité et ne fait aucun effort pour leur assurer de meilleures conditions d’études.

Les affrontements entre Les forces de l’ordre et les manifestants marqués par des échanges de coups de gaz lacrymogène et de pierres, ont fini par installer une insécurité au niveau de l’Université Cheikh Anta Diop.

C’est l’avis d’un contrôleur de tickets au restaurant argentin du nom de Habib Sy Diagne. Ce dernier de soutenir que les étudiants ont saccagé, pillé les restaurants “Argentin“ et “Self“. Selon M. Diagne, le manque à gagner causé par cette situation est estimé à 5 millions sans compter les autres dégâts matériels, ce qui pose un réel problème de sécurité avant de déplorer l’attitude peu orthodoxe des étudiants.

Même son de cloche du coté de la régie des bourses où les payeurs dégagent toute leur responsabilité par rapport à ces troubles et rejettent la balle dans le camp du Trésor Public.

D. S un des leurs soutient que : « le problème ne se situe pas à notre niveau. Les états financiers pour le paiement des allocations des nouveaux bacheliers ne sont pas encore sortis ». D S d’ajouter : « On n’a pas pu payer aujourd’hui à cause de l’insécurité ».

Le jeune payeur a aussi déploré leurs conditions précaires de travail et l’inadéquation de leur cadre de travail face l’insécurité qui sévit au niveau de l’Université Cheikh Anta Diop Dakar.

Sahaba net


1.Posté par SG UNP le 30/04/2010 10:02 | Alerter
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Communiqué de presse
Du bureau Politique de l’UNP
De quoi se mêle la France ?
Suite à la réunion hebdomadaire de son bureau politique, l’Union Nationale Patriotique, condamne, avec fermeté, les déclarations de Monsieur André Parant, Conseiller adjoint du Président Nicolas Sarkozy chargé des affaires africaines, relative à la situation politique au Sénégal. Les dénégations et autres démentis n’y feront rien, les propos relayés par la presse, sont, sans aucun doute, ceux de ce diplomate, petit fils d’un ancien gouverneur de colonie et fils d’un ancien de la Françafrique. Au demeurant, c’est l’homme des basses besognes en Centrafrique, au Sénégal et au Liban partout il a été en mission, il n’a cessé de s’ingérer dans les affaires intérieures de pays souverains. Il est vrai que pour lui, comme pour la plupart des dirigeants français le temps des colonies n’est pas encore révolu.
L’UNP rappelle, à l’opinion, qu’elle a déjà prévu lors de sa conférence de presse du 16 avril 2010 que la France ne voudrait pas, contrairement au discours officiel, déménager ses bases militaires du Sénégal et que, pour ce faire, elle n’hésitera pas à user de toutes les manigances imaginables. C’est dans ce registre qu’elle veut prendre, pour prétexte, la formation d’un contingent humanitaire pour maintenir encore 300 de ses hommes sur notre territoire.
Et, c’est toujours, dans ce cadre qu’un plan de déstabilisation, inacceptable, de nos institutions que la France met en œuvre, par les soins de ce Monsieur Parant, en exploitant l’hostilité d’une frange importante de sénégalais vis-à-vis du Président Abdoulaye Wade et du projet, supposé, de transmission dynastique de son pouvoir.
Diviser pour mieux régner, la France est, c’est vrai, coutumière des faits ; n’est-ce pas comme cela qu’elle a procédé pour opérer la cruelle traite négrière ? N’est-ce pas comme cela qu’elle a procédé pour coloniser nos états, assassiner El Hadj Oumar Foutyou Tall, Lat
Dior NGoné Latyr Diop, exilé jusqu’à la mort Aline sitoe Diatta et Alboury NDiaye ?
Dans quel camp se situe aujourd’hui, chaque sénégalais ? Dans celui des traitres, qui ont vendu ou aider à la vente de nos frères d’Amérique et des Caraïbes et qui ont tué leurs propres frères pour le triomphe de l’ennemi de leur race, ou des patriotes, qui ont préféré mourir plutôt que d’être complice de la barbarie et de la soumission ? Dans tous les cas, l’occasion nous est offerte, aujourd’hui, d’éprouver notre sens de l’honneur et de la dignité ou, au contraire, celui de la lâcheté et de l’inconscience.
Le Sénégal appartient aux sénégalais, nous faisons de notre pays ce que nous voulons, le sort de notre peuple est entre nos mains et nous ne pouvons pas accepter que d’une manière ou d’une autre un pays étranger, surtout pas cette France qui a les mains ensanglantées du sang de nos ancêtres, puisse nous dicter nos façons de faire.
C’est pourquoi, nous lançons, solennellement, un avertissement au gouvernement français pour qu’elle s’abstienne, en privé ou en secret comme en publique, de fomenter des complots contre le Président Abdoulaye Wade, première Institution du Sénégal, et cela sous quelque prétexte que ce soit !
Pour nous, à l’UNP, il doit être possible que la France et le Sénégal cheminent, ensemble, en partenaires qui se respectent et s’apprécient mutuellement. Mais il convient, pour cela, faire renoncer à celle-ci une certaine vision de nos relations faite d’arrogance, de cynisme et de cruauté envers nos intérêts.
Quant à la classe politique, l’UNP la rappelle à ses responsabilités historiques face à la montée des périls.
Au Président Abdoulaye Wade, l’UNP suggère, pour apaiser la situation politique nationale, de donner des signaux forts aux forces vives de la nation ; ainsi, par exemple, le Président de la République pourrait accélérer le dialogue national, autoriser, dans l’immédiat, la Télévision de Youssou NDour, créer les conditions d’une entente avec Bara Tall et accorder une oreille attentive et bienveillante au mouvement citoyen, notamment à Serigne Mansour Sy Djamil qui en est l’un des porte drapeaux.
Pour l’opposition, notamment celle regroupée au sein de Benno Siggil Sénégal, l’UNP se désole de ce qu’elle n’est pas affirmée, jusque là avec force et sans équivoque, son adhésion à la décision du Président de la République de faire partir les bases françaises de notre pays. Ce silence, mêlé à des amalgames qui ne font que le jeu de la France coloniale, est d’autant plus incompréhensible que plusieurs de ses dirigeants, étaient prêts, à un moment de leur histoire, à mourir pour une telle revendication.
Pour finir l’UNP exige du Gouvernement de Monsieur Souleymane NDéné NDiaye de demander, pour toute précaution et sureté, à l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) d’envoyer, de toute urgence, des inspecteurs pour vérifier, avant leur départ, que les bases françaises installées au Sénégal ne gardaient pas par devers elles des engins nucléaires en violation des accords et traités internationaux que notre pays à ratifier. Ayant renoncé à l’arme nucléaire, il serait incongru que notre territoire en soit infestée et notre peuple exposé à ses dangers potentiels. Cette suspicion à l’endroit de la France étant fondée sur le cas algérien où celle-ci a procédé à des expérimentations sur la fission nucléaire au mépris de la sécurité des populations locales et de ses propres soldats.
Fait Dakar le 28 avril 2010

2.Posté par Douks le 02/05/2010 02:01 | Alerter
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Vous les étudiants, soyez fermes et sans compromis ni compromission devant ce régime honni, car là ou on érige des statues de 18 milliards, l'argent ne manque pas, donc ne faiblissez pas dans votre lutte, car seul la force prime contre ces abrutis

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