Le mois d’août a été durement ressenti par les ménages sénégalais. En tout cas, c’est ce que fait savoir la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee) dans sa dernière note de conjoncture rendue publique.
« Les prix de la consommation ont maintenu leur tendance haussière observée depuis deux mois, en enregistrant en août 2010 une augmentation de 1,2% en variation mensuelle ». Cette augmentation, explique la Dpee, fait suite à la hausse des prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées
Pourtant, sur la même période, en 2009, les prix à la consommation avaient progressé de 2,2%. En moyenne, sur les huit premiers mois de cette année 2010, la hausse de ces prix est de l’ordre de 0,3%, indique toujours la Dpee.
Dans un autre domaine, la compétitivité de l’économie sénégalaise a enregistré au mois d’août un net repli de 0,3% en rythme mensuel, fait remarquer la Direction de la prévision et des études économiques. Pour l’institution, cette situation morose s’explique par le « différentiel d’inflation défavorable de 0,2% conjugué « la dépréciation du Franc Cfa de 0,1% par rapport à la monnaie des partenaires commerciaux ».
Néanmoins, sur les huit derniers mois, la compétitivité économique sénégalaise s’est nettement « améliorée » de 5,1%, et de 6,3% par rapport au mois d’août de l’année 2009.
L’activité économique interne sénégalaise, quant à elle, l’agriculture exclue, a enregistré un recul de 6% au mois d’août, informe toujours la Dpee dans sa livraison mensuelle. « Cette évolution est consécutive à la baisse généralisée relevée dans tous les secteurs d’activités, surtout le tertiaire (-8,8%) et le secondaire (-3,4%). L’administration publique (-2,4%) et le primaire (-1,4%) baissent dans une moindre mesure »
Au niveau du primaire, les activités de la pêche se sont consolidées, tandis que celles de l’élevage ont amorcé une reprise après la baisse observée en moyenne sur les sept premiers mois. Dans le secteur tertiaire, les activités commerciales sont restées dynamiques, de même que les services, malgré le maintien de la tendance baissière de l’immobilier.
Les résultats de l’enquête du mois d’août 2010 font état d’une insuffisance de la demande et d’un environnement des affaires peu propice pour les entreprises du secteur secondaire. Les activités commerciales seraient freinées par un environnement des affaires difficile, tandis que les prestataires de services se disent handicapés par la faiblesse de la demande.
Le seul satisfécit réside apparemment dans la gestion des finances publiques, qui ont fait un léger bond en avant. En effet, selon la Dpee, la gestion budgétaire a été marquée durant les huit premiers mois de 2010 par un niveau satisfaisant de recouvrement des recettes budgétaires et une exécution soutenue des dépenses publiques.
« Les recettes budgétaires ont progressé de 12,9% en s’établissant à 852,5 milliards de francs CFA à fin août, contre 762,4 milliards à la même période de l’année dernière », indique la Dpee.
Papa Ismaila KEITA l'asquotidien
« Les prix de la consommation ont maintenu leur tendance haussière observée depuis deux mois, en enregistrant en août 2010 une augmentation de 1,2% en variation mensuelle ». Cette augmentation, explique la Dpee, fait suite à la hausse des prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées
Pourtant, sur la même période, en 2009, les prix à la consommation avaient progressé de 2,2%. En moyenne, sur les huit premiers mois de cette année 2010, la hausse de ces prix est de l’ordre de 0,3%, indique toujours la Dpee.
Dans un autre domaine, la compétitivité de l’économie sénégalaise a enregistré au mois d’août un net repli de 0,3% en rythme mensuel, fait remarquer la Direction de la prévision et des études économiques. Pour l’institution, cette situation morose s’explique par le « différentiel d’inflation défavorable de 0,2% conjugué « la dépréciation du Franc Cfa de 0,1% par rapport à la monnaie des partenaires commerciaux ».
Néanmoins, sur les huit derniers mois, la compétitivité économique sénégalaise s’est nettement « améliorée » de 5,1%, et de 6,3% par rapport au mois d’août de l’année 2009.
L’activité économique interne sénégalaise, quant à elle, l’agriculture exclue, a enregistré un recul de 6% au mois d’août, informe toujours la Dpee dans sa livraison mensuelle. « Cette évolution est consécutive à la baisse généralisée relevée dans tous les secteurs d’activités, surtout le tertiaire (-8,8%) et le secondaire (-3,4%). L’administration publique (-2,4%) et le primaire (-1,4%) baissent dans une moindre mesure »
Au niveau du primaire, les activités de la pêche se sont consolidées, tandis que celles de l’élevage ont amorcé une reprise après la baisse observée en moyenne sur les sept premiers mois. Dans le secteur tertiaire, les activités commerciales sont restées dynamiques, de même que les services, malgré le maintien de la tendance baissière de l’immobilier.
Les résultats de l’enquête du mois d’août 2010 font état d’une insuffisance de la demande et d’un environnement des affaires peu propice pour les entreprises du secteur secondaire. Les activités commerciales seraient freinées par un environnement des affaires difficile, tandis que les prestataires de services se disent handicapés par la faiblesse de la demande.
Le seul satisfécit réside apparemment dans la gestion des finances publiques, qui ont fait un léger bond en avant. En effet, selon la Dpee, la gestion budgétaire a été marquée durant les huit premiers mois de 2010 par un niveau satisfaisant de recouvrement des recettes budgétaires et une exécution soutenue des dépenses publiques.
« Les recettes budgétaires ont progressé de 12,9% en s’établissant à 852,5 milliards de francs CFA à fin août, contre 762,4 milliards à la même période de l’année dernière », indique la Dpee.
Papa Ismaila KEITA l'asquotidien
Accueil
Envoyer à un ami
Partager sur facebook
