Après «Graig David», une coiffure qui avait fait fureur au début des années 2000 parmi la gent masculine, une autre forme est en vogue ces dernières années. Il s'agit de la coiffure «Davala», qui consiste à se raser les deux côtés de la tête et laisser une bande de cheveux tout au milieu. Cette coiffure particulière est apparue en 2002 lors de la Coupe du monde. Et c'est l'international turc Umit Davala qui l'avait arborée. C'est cette coiffure que les jeunes copient aujourd’hui. Partout, à travers les artères de la capitale, dans les bus, dans les écoles, l'on peut voir des jeunes adolescents avec cette coiffure à la mode. Au lycée Maurice Delafosse, à notre passage, les élèves venaient à peine de descendre. Certains par petits groupes discutaient de tout et de rien, d'autres attendaient l'arrivée des bus pour rentrer. À l'arrêt de bus, juste devant la grande porte du lycée mixte, assis sur un banc, le sac au dos, Boubacar Dieng arbore sa coupe «Davala». Bien coiffé, les fantaisies bien assorties grâce à la pommade qu'il s’était appliquée, Boubacar explique les raisons pour lesquelles il préfère cette coiffure. «C'est vrai que la coiffure Davala est une coiffure qui est à la mode et que les jeunes font, c'est d'ailleurs ce que j'ai fait, mais ce n'est pas par effet de mode. C'est juste parce que je l'ai sentie que je l'ai faite», déclare-t-il avec malice, avant de préciser : «heureusement que je ne vis pas avec mes parents, s'ils étaient là, ils allaient refuser que je la fasse parce qu'ils disent que ce n'est pas une coiffure de responsable».
Pour sa part, Pape Ndiaye, un autre élève rencontré sur les lieux, le pantalon en dessous de la ceinture, déclare avoir fait cette coiffure par effet de mode. «La coiffure Davala, c'est une coiffure à la mode, c'est pourquoi je l'ai faite et les gens me disent que ça me va très bien. Je l'ai faite pour être à la mode comme tous les jeunes», dit-il le sourire aux lèvres. En effet, ce jeune affirme que ses parents n'y voient aucun inconvénient dans la mesure où c'est juste un effet de mode. Aussi, il indique que «la coiffure est facile à faire et ça ne prend pas de temps».
Si certains jeunes aiment cette coiffure qui est à la mode, d'autres, par contre, estiment que c'est une coiffure incorrecte. C'est le cas de Lamine Diouf, un adolescent rencontré non loin du canal. Très bien habillé, la tête bien coiffée, le portable à la main, Lamine déclare : «Je connais la coiffure Davala parce que j'ai beaucoup de copains qui la font. C'est à la mode partout dans le pays ; les jeunes ont opté pour cette tendance. Mais moi cela ne me dit rien, parce que je trouve que ce n'est pas joli et ce n'est pas correct». Lamine d'ajouter : «même si je voulais la faire, mes parents ne me laisseraient pas le choix. Donc je préfère faire des coiffures simples».
Pour sa part, Pape Ndiaye, un autre élève rencontré sur les lieux, le pantalon en dessous de la ceinture, déclare avoir fait cette coiffure par effet de mode. «La coiffure Davala, c'est une coiffure à la mode, c'est pourquoi je l'ai faite et les gens me disent que ça me va très bien. Je l'ai faite pour être à la mode comme tous les jeunes», dit-il le sourire aux lèvres. En effet, ce jeune affirme que ses parents n'y voient aucun inconvénient dans la mesure où c'est juste un effet de mode. Aussi, il indique que «la coiffure est facile à faire et ça ne prend pas de temps».
Si certains jeunes aiment cette coiffure qui est à la mode, d'autres, par contre, estiment que c'est une coiffure incorrecte. C'est le cas de Lamine Diouf, un adolescent rencontré non loin du canal. Très bien habillé, la tête bien coiffée, le portable à la main, Lamine déclare : «Je connais la coiffure Davala parce que j'ai beaucoup de copains qui la font. C'est à la mode partout dans le pays ; les jeunes ont opté pour cette tendance. Mais moi cela ne me dit rien, parce que je trouve que ce n'est pas joli et ce n'est pas correct». Lamine d'ajouter : «même si je voulais la faire, mes parents ne me laisseraient pas le choix. Donc je préfère faire des coiffures simples».
«Davala» en version féminine
La coiffure «Davala» n'est pas seulement en vogue chez les garçons. Il y a aussi une version féminine qui est la tendance à l'heure actuelle. Au lieu de se raser les deux côtés de la tête comme le font les garçons, les filles coiffent leurs cheveux en une tresse qui va du front à la nuque. Croisée devant la porte du lycée, Daba Diouf venait de finir ses cours, une coiffure «Davala» bien en vue. Interpellée, cette jeune fille habillée en jean et body, le sac à la main, souligne : «vous voyez ce que j'ai fait, c'est la coiffure Davala version féminine. C'est à la mode actuellement, tout le monde le fait. Ce n'est pas difficile et cela ne prend pas trop de temps». Dans le même sillage, Oumou Fall, étudiante croisée devant l'arrêt de bus, explique : «j'ai cette coiffure parce que c'est très joli et elle est à la mode. Je ne savais pas qu'elle s'appelle Davala. Mais c'est une jolie coiffure, les adolescentes peuvent la faire et les jeunes dames également». Elle s'empresse toutefois de préciser : «c'est une coiffure très correcte par rapport à celle des garçons».
Une coupe facile selon les coiffeurs
Les coiffeurs jugent que «Davala» qui est en vogue à l'heure actuelle est très facile à faire et ne nécessite pas beaucoup de temps. Trouvé dans son salon penché sur la tête d’un client, le jeune coiffeur Mouhamed Ba explique que «la coiffure Davala est la nouvelle tendance chez les jeunes. Et ce sont surtout les lycéens et les collégiens qui viennent ici pour se faire coiffer. Ce n'est pas très difficile à faire et cela ne prend pas trop de temps. Et les tarifs sont les mêmes. 700 F par tête». Pour sa part, El Hadji Mamadou Ba, un autre coiffeur de dire : «Les jeunes viennent souvent ici pour me demander de leur faire la coiffure Davala. C'est la tendance et tous les jeunes veulent être à la mode. Et je trouve que c'est une jolie coiffure pour les personnes qui ont une petite tête. Mais si tu as une grosse tête, je te déconseille de le faire. Il y a certains qui viennent pour faire cette coiffure mais je leur conseille de faire autre chose». Il souligne aussi que «cette coiffure n'est pas difficile à faire et ne prend pas trop de temps. Et les tarifs sont les mêmes que les autres coiffures, c’est-à-dire 500 F».
Il en est de même de la version féminine. Selon Nafi, une jeune coiffeuse établie à la rue 9 de la Médina, «Davala» ne demande pas beaucoup de temps. «La coiffure Davala qui est la nouvelle tendance est très facile à réaliser et cela ne demande pas beaucoup de temps. Si tu as le matériel nécessaire, en moins d'une heure, tu peux le faire». Revenant sur le prix, Nafi souligne : «on fait cette coiffure à 7000 F, c'est le tarif de notre salon, mais il y a des salons qui la font à 8000 ou même plus».
Une coiffure que les parents trouvent non conforme aux réalités africaines
Cette nouvelle mode prisée par les jeunes n'est pas très bien appréciée par les parents. Certains la trouvent même tout simplement contraire aux réalités africaines. Ernest, père de famille, ne pense pas laisser ses enfants se faire une telle coiffure. Derrière le comptoir de son kiosque de pain, il indique, «ce n'est pas correct, ce sont des caprices de jeunes que les parents ne doivent pas satisfaire. En tout cas, mes enfants ne le feront jamais. Ce sont les parents qui laissent leurs enfants s'habiller et se coiffer n'importe comment que je blâme». M. Bèye se demande même «pour quelle valeur esthétique les jeunes adoptent cette tendance». Parce que selon lui, «ça ne colle pas à nos réalités, mais les jeunes copient les occidentaux dans tout ce qu’ils font», se désole-t-il. «Davala» vient ainsi s'ajouter aux habillements obscènes et autres astuces à la mode chez des jeunes. Madame Mbaye dit ne pas faire partie des parents qui laissent leurs enfants suivre la mode. «Il faut respecter nos valeurs. Certains parents sont négligents» dénonce-t-elle. «Ils laissent leurs enfants faire tout ce qu'ils veulent. Ce sont certainement des parents qui suivraient cette mode s'ils avaient l'âge de leurs enfants. Mes enfants n'osent pas se coiffer comme rihanna ou davala. Les jeunes testent leurs parents en faisant des choses. Si ces derniers laissent aller, ils font pire. C'est la même chose pour leurs habillements. Les parents n'ont plus le temps d'éduquer», fait-elle comprendre. Sa voisine, madame Ndiaye est du même avis. Selon elle, il faut inculquer une bonne éducation de base aux enfants. N'excluant pas totalement la modernité, elle indique : «il faut garder nos valeurs ensuite s'ouvrir à la modernité mais de manière positive. Les jeunes doivent avoir de bons repères. Les parents doivent êtres regardants sur ce que font leurs enfants, leurs manières de parler, de d'habiller et aussi de se coiffer. Raser une partie de la tête et laisser une autre partie n'est pas correct et respectueux. Donc, que les parents donnent plus de temps à l'éducation des enfants».
Une coiffure que les parents trouvent non conforme aux réalités africaines
Cette nouvelle mode prisée par les jeunes n'est pas très bien appréciée par les parents. Certains la trouvent même tout simplement contraire aux réalités africaines. Ernest, père de famille, ne pense pas laisser ses enfants se faire une telle coiffure. Derrière le comptoir de son kiosque de pain, il indique, «ce n'est pas correct, ce sont des caprices de jeunes que les parents ne doivent pas satisfaire. En tout cas, mes enfants ne le feront jamais. Ce sont les parents qui laissent leurs enfants s'habiller et se coiffer n'importe comment que je blâme». M. Bèye se demande même «pour quelle valeur esthétique les jeunes adoptent cette tendance». Parce que selon lui, «ça ne colle pas à nos réalités, mais les jeunes copient les occidentaux dans tout ce qu’ils font», se désole-t-il. «Davala» vient ainsi s'ajouter aux habillements obscènes et autres astuces à la mode chez des jeunes. Madame Mbaye dit ne pas faire partie des parents qui laissent leurs enfants suivre la mode. «Il faut respecter nos valeurs. Certains parents sont négligents» dénonce-t-elle. «Ils laissent leurs enfants faire tout ce qu'ils veulent. Ce sont certainement des parents qui suivraient cette mode s'ils avaient l'âge de leurs enfants. Mes enfants n'osent pas se coiffer comme rihanna ou davala. Les jeunes testent leurs parents en faisant des choses. Si ces derniers laissent aller, ils font pire. C'est la même chose pour leurs habillements. Les parents n'ont plus le temps d'éduquer», fait-elle comprendre. Sa voisine, madame Ndiaye est du même avis. Selon elle, il faut inculquer une bonne éducation de base aux enfants. N'excluant pas totalement la modernité, elle indique : «il faut garder nos valeurs ensuite s'ouvrir à la modernité mais de manière positive. Les jeunes doivent avoir de bons repères. Les parents doivent êtres regardants sur ce que font leurs enfants, leurs manières de parler, de d'habiller et aussi de se coiffer. Raser une partie de la tête et laisser une autre partie n'est pas correct et respectueux. Donc, que les parents donnent plus de temps à l'éducation des enfants».
Marianne NDIAYE (Stagiaire) le populaire
La coiffure «Davala» n'est pas seulement en vogue chez les garçons. Il y a aussi une version féminine qui est la tendance à l'heure actuelle. Au lieu de se raser les deux côtés de la tête comme le font les garçons, les filles coiffent leurs cheveux en une tresse qui va du front à la nuque. Croisée devant la porte du lycée, Daba Diouf venait de finir ses cours, une coiffure «Davala» bien en vue. Interpellée, cette jeune fille habillée en jean et body, le sac à la main, souligne : «vous voyez ce que j'ai fait, c'est la coiffure Davala version féminine. C'est à la mode actuellement, tout le monde le fait. Ce n'est pas difficile et cela ne prend pas trop de temps». Dans le même sillage, Oumou Fall, étudiante croisée devant l'arrêt de bus, explique : «j'ai cette coiffure parce que c'est très joli et elle est à la mode. Je ne savais pas qu'elle s'appelle Davala. Mais c'est une jolie coiffure, les adolescentes peuvent la faire et les jeunes dames également». Elle s'empresse toutefois de préciser : «c'est une coiffure très correcte par rapport à celle des garçons».
Une coupe facile selon les coiffeurs
Les coiffeurs jugent que «Davala» qui est en vogue à l'heure actuelle est très facile à faire et ne nécessite pas beaucoup de temps. Trouvé dans son salon penché sur la tête d’un client, le jeune coiffeur Mouhamed Ba explique que «la coiffure Davala est la nouvelle tendance chez les jeunes. Et ce sont surtout les lycéens et les collégiens qui viennent ici pour se faire coiffer. Ce n'est pas très difficile à faire et cela ne prend pas trop de temps. Et les tarifs sont les mêmes. 700 F par tête». Pour sa part, El Hadji Mamadou Ba, un autre coiffeur de dire : «Les jeunes viennent souvent ici pour me demander de leur faire la coiffure Davala. C'est la tendance et tous les jeunes veulent être à la mode. Et je trouve que c'est une jolie coiffure pour les personnes qui ont une petite tête. Mais si tu as une grosse tête, je te déconseille de le faire. Il y a certains qui viennent pour faire cette coiffure mais je leur conseille de faire autre chose». Il souligne aussi que «cette coiffure n'est pas difficile à faire et ne prend pas trop de temps. Et les tarifs sont les mêmes que les autres coiffures, c’est-à-dire 500 F».
Il en est de même de la version féminine. Selon Nafi, une jeune coiffeuse établie à la rue 9 de la Médina, «Davala» ne demande pas beaucoup de temps. «La coiffure Davala qui est la nouvelle tendance est très facile à réaliser et cela ne demande pas beaucoup de temps. Si tu as le matériel nécessaire, en moins d'une heure, tu peux le faire». Revenant sur le prix, Nafi souligne : «on fait cette coiffure à 7000 F, c'est le tarif de notre salon, mais il y a des salons qui la font à 8000 ou même plus».
Une coiffure que les parents trouvent non conforme aux réalités africaines
Cette nouvelle mode prisée par les jeunes n'est pas très bien appréciée par les parents. Certains la trouvent même tout simplement contraire aux réalités africaines. Ernest, père de famille, ne pense pas laisser ses enfants se faire une telle coiffure. Derrière le comptoir de son kiosque de pain, il indique, «ce n'est pas correct, ce sont des caprices de jeunes que les parents ne doivent pas satisfaire. En tout cas, mes enfants ne le feront jamais. Ce sont les parents qui laissent leurs enfants s'habiller et se coiffer n'importe comment que je blâme». M. Bèye se demande même «pour quelle valeur esthétique les jeunes adoptent cette tendance». Parce que selon lui, «ça ne colle pas à nos réalités, mais les jeunes copient les occidentaux dans tout ce qu’ils font», se désole-t-il. «Davala» vient ainsi s'ajouter aux habillements obscènes et autres astuces à la mode chez des jeunes. Madame Mbaye dit ne pas faire partie des parents qui laissent leurs enfants suivre la mode. «Il faut respecter nos valeurs. Certains parents sont négligents» dénonce-t-elle. «Ils laissent leurs enfants faire tout ce qu'ils veulent. Ce sont certainement des parents qui suivraient cette mode s'ils avaient l'âge de leurs enfants. Mes enfants n'osent pas se coiffer comme rihanna ou davala. Les jeunes testent leurs parents en faisant des choses. Si ces derniers laissent aller, ils font pire. C'est la même chose pour leurs habillements. Les parents n'ont plus le temps d'éduquer», fait-elle comprendre. Sa voisine, madame Ndiaye est du même avis. Selon elle, il faut inculquer une bonne éducation de base aux enfants. N'excluant pas totalement la modernité, elle indique : «il faut garder nos valeurs ensuite s'ouvrir à la modernité mais de manière positive. Les jeunes doivent avoir de bons repères. Les parents doivent êtres regardants sur ce que font leurs enfants, leurs manières de parler, de d'habiller et aussi de se coiffer. Raser une partie de la tête et laisser une autre partie n'est pas correct et respectueux. Donc, que les parents donnent plus de temps à l'éducation des enfants».
Une coiffure que les parents trouvent non conforme aux réalités africaines
Cette nouvelle mode prisée par les jeunes n'est pas très bien appréciée par les parents. Certains la trouvent même tout simplement contraire aux réalités africaines. Ernest, père de famille, ne pense pas laisser ses enfants se faire une telle coiffure. Derrière le comptoir de son kiosque de pain, il indique, «ce n'est pas correct, ce sont des caprices de jeunes que les parents ne doivent pas satisfaire. En tout cas, mes enfants ne le feront jamais. Ce sont les parents qui laissent leurs enfants s'habiller et se coiffer n'importe comment que je blâme». M. Bèye se demande même «pour quelle valeur esthétique les jeunes adoptent cette tendance». Parce que selon lui, «ça ne colle pas à nos réalités, mais les jeunes copient les occidentaux dans tout ce qu’ils font», se désole-t-il. «Davala» vient ainsi s'ajouter aux habillements obscènes et autres astuces à la mode chez des jeunes. Madame Mbaye dit ne pas faire partie des parents qui laissent leurs enfants suivre la mode. «Il faut respecter nos valeurs. Certains parents sont négligents» dénonce-t-elle. «Ils laissent leurs enfants faire tout ce qu'ils veulent. Ce sont certainement des parents qui suivraient cette mode s'ils avaient l'âge de leurs enfants. Mes enfants n'osent pas se coiffer comme rihanna ou davala. Les jeunes testent leurs parents en faisant des choses. Si ces derniers laissent aller, ils font pire. C'est la même chose pour leurs habillements. Les parents n'ont plus le temps d'éduquer», fait-elle comprendre. Sa voisine, madame Ndiaye est du même avis. Selon elle, il faut inculquer une bonne éducation de base aux enfants. N'excluant pas totalement la modernité, elle indique : «il faut garder nos valeurs ensuite s'ouvrir à la modernité mais de manière positive. Les jeunes doivent avoir de bons repères. Les parents doivent êtres regardants sur ce que font leurs enfants, leurs manières de parler, de d'habiller et aussi de se coiffer. Raser une partie de la tête et laisser une autre partie n'est pas correct et respectueux. Donc, que les parents donnent plus de temps à l'éducation des enfants».
Marianne NDIAYE (Stagiaire) le populaire