leral.net | S'informer en temps réel

NOUVELLE RÉFORME DANS LE SECTEUR DE L'ÉDUCATION : Wade lance un plan d'urgence pour les mathématiques

Après la suppression de l'exigence du Brevet de fin d'études moyennes (Bfem) pour accéder en classe de seconde, et de l'entrée en 6e qui était jusqu'ici le passage obligatoire entre le cycle primaire et le secondaire, l'Etat annonce une nouvelle réforme des orientations dans le secteur de l'éducation. Une nouveauté sous-tendue par «un plan d'urgence pour les mathématiques» qui sera en principe dévoilé par le président de la République, Me Abdoulaye Wade. Ce sera lors de la cérémonie de remise des prix aux lauréats du Concours général, demain, au Théâtre national Daniel Sorano.


Rédigé par leral.net le Jeudi 29 Juillet 2010 à 11:54 | | 0 commentaire(s)|

NOUVELLE RÉFORME DANS LE SECTEUR DE L'ÉDUCATION : Wade lance un plan d'urgence pour les mathématiques
C'est le ministre de l'Enseignement préscolaire, de l'Elémentaire, du Moyen secondaire et des Langues nationales, Kalidou Diallo, qui a annoncé cette réforme, hier, lors d'une conférence de presse. Il a indiqué que le premier jalon de cette nouvelle réforme consistera à combler le déficit démographique des élèves inscrits dans les filières scientifiques par la satisfaction de l'ensemble des demandes d'orientation en ces matières pour tout élève qui obtient une moyenne de 10/20.

«Je diffuse une lettre-circulaire depuis une quinzaine de jours pour que les élèves dont les demandes d'orientation dans les filières scientifiques étaient bloquées parce qu'ils n'avaient que 10 de moyenne soient satisfaits», renseigne M. Diallo qui indique que le chef de l'Etat veut booster l'enseignement des matières scientifiques.

Expliquant qu'il a été instruit, avec son homologue de l'Enseignement supérieur, pour porter ce «plan d'urgence pour les mathématiques», Kalidou a dit être conscient qu'il faut davantage d'enseignants des mathématiques et des autres matières scientifiques. «Nous sommes conscients qu'il faut plus de professeurs de maths et de matières scientifiques dans les écoles. C'est pourquoi nos techniciens et les universités travaillent sur cette approche pour définir les voies et moyens de satisfaire les besoins en ressources humaines nécessaires pour la formation des nouveaux orientés attendus», a expliqué le conférencier. Convaincu qu'il sera difficile d'enrôler dans le corps enseignant les sortants des filières scientifiques des universités ayant le Bac +4 qui se retrouvent souvent dans les institutions bancaires ou dans la consultance, M. Diallo a laissé entendre qu'il y a une véritable politique de recrutement d'enseignants spécialisés dans les séries scientifiques. C'est dans cette perspective que les étudiants ayant le Bac+2 ou +3 seront ciblés avec une possibilité de promotion et des passerelles d'avancement intéressantes pour encourager l'engagement dans le corps enseignant de ces filières.







(Plus d'informations demain sur leral .net)