Les Nations unies ont déjà adopté quatre séries de sanctions en cinq ans contre Téhéran. Elles visent à empêcher l'Iran de se procurer du matériel nucléaire et des armes. Elles ciblent aussi les banques qui financent ce commerce. Selon des estimations, ces sanctions coûteraient 60 milliards de dollars par an à l'Iran. Mais jusqu'ici, elles n'ont pas réussi à contraindre le régime des mollahs à abandonner son programme nucléaire.
Les Occidentaux espèrent aller plus loin cette fois. Les nouvelles sanctions pourraient toucher le secteur pétrolier, principale source de revenus pour l'Iran. Reste à convaincre la Russie et surtout la Chine de ne pas apposer leur veto lors d'un vote au Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies.
La Chine achète de l'or noir iranien pour nourrir sa croissance et elle s'opposerait à un embargo sur le pétrole. Pékin essaie donc de convaincre Téhéran de coopérer sérieusement avec l'Agence internationale de l'énergie atomique afin d'éviter les sanctions de l'ONU.
Mais si l'adoption de sanctions restait impossible au Conseil de sécurité, les États-unis comme les pays européens pourraient décider de sanctions unilatérales comme ils l'ont déja fait dans le passé.
Ce mercredi, le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, invité de RFI, a plaidé pour des sanctions « dures et sans précédent » contre l'Iran et demanda la saisine du Conseil de sécurité sur le sujet.
Quant à la Russie, elle a d'ores et déjà annoncé qu'elle ne soutiendrait pas de nouvelles mesures restrictives.
Si sanctions, il y a, elle se feront donc peut être en dehors du cadre onusien. Comme par le passé, les Etats-Unis et les pays européens ont déjà adopté des mesures unilatérales, à l'encontre de Téhéran.
rfi.fr
Les Occidentaux espèrent aller plus loin cette fois. Les nouvelles sanctions pourraient toucher le secteur pétrolier, principale source de revenus pour l'Iran. Reste à convaincre la Russie et surtout la Chine de ne pas apposer leur veto lors d'un vote au Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies.
La Chine achète de l'or noir iranien pour nourrir sa croissance et elle s'opposerait à un embargo sur le pétrole. Pékin essaie donc de convaincre Téhéran de coopérer sérieusement avec l'Agence internationale de l'énergie atomique afin d'éviter les sanctions de l'ONU.
Mais si l'adoption de sanctions restait impossible au Conseil de sécurité, les États-unis comme les pays européens pourraient décider de sanctions unilatérales comme ils l'ont déja fait dans le passé.
Ce mercredi, le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, invité de RFI, a plaidé pour des sanctions « dures et sans précédent » contre l'Iran et demanda la saisine du Conseil de sécurité sur le sujet.
Quant à la Russie, elle a d'ores et déjà annoncé qu'elle ne soutiendrait pas de nouvelles mesures restrictives.
Si sanctions, il y a, elle se feront donc peut être en dehors du cadre onusien. Comme par le passé, les Etats-Unis et les pays européens ont déjà adopté des mesures unilatérales, à l'encontre de Téhéran.
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