‘’Le procureur de la République va initier des poursuites à l’encontre du juge français pour forfaiture et discrédit portés à nos institutions’’, a annoncé vendredi Me Papa Moussa Félix Sow, membre du pool d’avocats commis pour défendre les intérêts de l’Etat du Sénégal et des personnes poursuivies dans cette affaire.
Cette annonce fait suite à la décision du Sénégal de s’attacher les services de quatre autres avocats pour réagir ‘’fermement’’ aux poursuites engagées contre ses ressortissants dans le cadre de l’instruction du naufrage du bateau ‘’Le Joola’’.
‘’Le chef de l’Etat (Abdoulaye Wade) a décidé de réagir fermement en constituant des avocats pour assurer la défense de nos ressortissants’’, a déclaré Papa Moussa Félix au cours d’un point de presse.
Avec ses confrères Massokhna Kane, Elhadji Moustpaha Diouf et Aïssata Tall Sall, il est chargé de défendre les intérêts des personnes visées par le juge français.
Jean-Wielfried Noël avait lancé le 12 septembre dernier neuf mandats d’arrêts internationaux à l’encontre d’autant de personnalités sénégalaises, dont l’ex-Premier ministre Mame Madior Boye, les anciens ministres des Forces armées, Youba Sambou, des Transports et de l’Equipement, Youssouph Sakho, tous en fonctions au moment de la catastrophe maritime qui a fait 1.863 morts et 64 rescapés selon un bilan officiel.
Les poursuites du juge français concernent aussi le chef d’état-major général de l’armée Babacar Gaye et d’autres responsables militaires chargés, à l’époque, de la gestion du bateau ’’Le Joola’’.
‘’Le chef de l’Etat a estimé que les mandats lancés contre ces autorités sénégalaises ne se justifient pas et que cela constitue une violation du droit international’’, a expliqué Me Sow, ajoutant que le collectif des avocats constitués ‘’s’activera pour mener tous le recours nécessaires en vue de faire annuler ces actes-là, voire assurer les intérêts des personnes qui son l’objet de poursuites’’.
‘’Nous estimons que les actes posés par le juge d’Evry portent atteinte à la dignité de notre pays et au droit international. C’est ce qui explique la réaction de notre pays.’’
Il a ajouté que les personnes qui sont l’objet des mandats d’arrêts entendent se constituer partie civile pour forfaiture, car le juge à l’origine de ces mandats d’arrêts internationaux ne pouvait ignorer leur statut au moment de prendre cette décision.
‘’Je pense que cette affaire est entièrement grave pour nos clients et notre pays et appelle une réaction à la mesure d’un affront, d’un Etat à un autre Etat, du juge d’un pays à celui d’un autre Etat’’, a encore dit Me Sow qui, lors de sa rencontre avec la presse, avait à ses côtés ses confrères devant contribuer à la défense des ressortissants sénégalais.
Les personnes poursuivies --- Mame Madior Boye et Babacar Gaye --- bénéficient d’un privilège de juridiction lié à leurs fonctions actuelles dans des organisations internationales, mais aussi à l’époque où a eu lieu le naufrage, a-t-il fait prévaloir.
Source APS
Cette annonce fait suite à la décision du Sénégal de s’attacher les services de quatre autres avocats pour réagir ‘’fermement’’ aux poursuites engagées contre ses ressortissants dans le cadre de l’instruction du naufrage du bateau ‘’Le Joola’’.
‘’Le chef de l’Etat (Abdoulaye Wade) a décidé de réagir fermement en constituant des avocats pour assurer la défense de nos ressortissants’’, a déclaré Papa Moussa Félix au cours d’un point de presse.
Avec ses confrères Massokhna Kane, Elhadji Moustpaha Diouf et Aïssata Tall Sall, il est chargé de défendre les intérêts des personnes visées par le juge français.
Jean-Wielfried Noël avait lancé le 12 septembre dernier neuf mandats d’arrêts internationaux à l’encontre d’autant de personnalités sénégalaises, dont l’ex-Premier ministre Mame Madior Boye, les anciens ministres des Forces armées, Youba Sambou, des Transports et de l’Equipement, Youssouph Sakho, tous en fonctions au moment de la catastrophe maritime qui a fait 1.863 morts et 64 rescapés selon un bilan officiel.
Les poursuites du juge français concernent aussi le chef d’état-major général de l’armée Babacar Gaye et d’autres responsables militaires chargés, à l’époque, de la gestion du bateau ’’Le Joola’’.
‘’Le chef de l’Etat a estimé que les mandats lancés contre ces autorités sénégalaises ne se justifient pas et que cela constitue une violation du droit international’’, a expliqué Me Sow, ajoutant que le collectif des avocats constitués ‘’s’activera pour mener tous le recours nécessaires en vue de faire annuler ces actes-là, voire assurer les intérêts des personnes qui son l’objet de poursuites’’.
‘’Nous estimons que les actes posés par le juge d’Evry portent atteinte à la dignité de notre pays et au droit international. C’est ce qui explique la réaction de notre pays.’’
Il a ajouté que les personnes qui sont l’objet des mandats d’arrêts entendent se constituer partie civile pour forfaiture, car le juge à l’origine de ces mandats d’arrêts internationaux ne pouvait ignorer leur statut au moment de prendre cette décision.
‘’Je pense que cette affaire est entièrement grave pour nos clients et notre pays et appelle une réaction à la mesure d’un affront, d’un Etat à un autre Etat, du juge d’un pays à celui d’un autre Etat’’, a encore dit Me Sow qui, lors de sa rencontre avec la presse, avait à ses côtés ses confrères devant contribuer à la défense des ressortissants sénégalais.
Les personnes poursuivies --- Mame Madior Boye et Babacar Gaye --- bénéficient d’un privilège de juridiction lié à leurs fonctions actuelles dans des organisations internationales, mais aussi à l’époque où a eu lieu le naufrage, a-t-il fait prévaloir.
Source APS