La pollution générée par le naufrage d'un pétrolier, début janvier, prend de l’ampleur en mer de Chine. Le navire transportait une forme volatile d’hydrocarbures. Il s'agit du premier accident de ce type dont il est difficile d’évaluer l’impact.
Le 6 janvier, le pétrolier iranien Sanchi a pris feu après une collision avec un navire de frêt chinois, en mer de Chine, à environ 300 kilomètres à l’est de la ville de Shanghai. Il a brûlé pendant une semaine avant de couler entièrement, le 14 janvier.
Le navire transportait 136 000 tonnes de condensat au moment de la collision, un hydrocarbure non-raffiné particulièrement volatile. En plus de cette cargaison, le Sanchi disposait à bord d’environ 1 000 tonnes de diesel lourd pour faire tourner ses machines.
En brûlant et en s’évaporant, s’il ne pollue pas en profondeur, ce condensat va provoquer avant tout "une très grosse pollution atmosphérique", estime Christophe Rousseau. "Les conséquences sur les oiseaux pourraient être importantes. En surface, le plancton risque d’être très pollué, mais les poissons n’ont aucune raison de rester dans zone polluée et devraient s’en écarter". La zone touchée est considérée comme importante pour la reproduction de certaines espèces de poissons, de crustacés et de calamars, selon Greenpeace. Elle se trouve aussi sur le passage de nombreux cétacés migrateurs comme la baleine grise ou la baleine à bosse.
Pour Richard Steiner, un spécialiste des marées noires installé en Alaska, le niveau de pollution de la mer de Chine est tel que le naufrage du bateau iranien ne change malheureusement guère la donne. "À chaque jour qui passe, beaucoup plus de pollution arrive en mer de Chine orientale en provenance du Yangtsé (le plus long fleuve de Chine) et des autres fleuves que ce que ne représente la marée noire du Sanchi", explique-t-il à l'AFP.
Source : France24
Le 6 janvier, le pétrolier iranien Sanchi a pris feu après une collision avec un navire de frêt chinois, en mer de Chine, à environ 300 kilomètres à l’est de la ville de Shanghai. Il a brûlé pendant une semaine avant de couler entièrement, le 14 janvier.
Le navire transportait 136 000 tonnes de condensat au moment de la collision, un hydrocarbure non-raffiné particulièrement volatile. En plus de cette cargaison, le Sanchi disposait à bord d’environ 1 000 tonnes de diesel lourd pour faire tourner ses machines.
En brûlant et en s’évaporant, s’il ne pollue pas en profondeur, ce condensat va provoquer avant tout "une très grosse pollution atmosphérique", estime Christophe Rousseau. "Les conséquences sur les oiseaux pourraient être importantes. En surface, le plancton risque d’être très pollué, mais les poissons n’ont aucune raison de rester dans zone polluée et devraient s’en écarter". La zone touchée est considérée comme importante pour la reproduction de certaines espèces de poissons, de crustacés et de calamars, selon Greenpeace. Elle se trouve aussi sur le passage de nombreux cétacés migrateurs comme la baleine grise ou la baleine à bosse.
Pour Richard Steiner, un spécialiste des marées noires installé en Alaska, le niveau de pollution de la mer de Chine est tel que le naufrage du bateau iranien ne change malheureusement guère la donne. "À chaque jour qui passe, beaucoup plus de pollution arrive en mer de Chine orientale en provenance du Yangtsé (le plus long fleuve de Chine) et des autres fleuves que ce que ne représente la marée noire du Sanchi", explique-t-il à l'AFP.
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