Ndèye Fatou Thiaw, insuffisante rénale, vit avec sérénité sa maladie. Malgré son jeune âge, elle semble accepter son destin. Elle refuse dans son combat au quotidien, le défaitisme. Elle se bat comme une diablesse, pour résister. Ndèye Fatou Thiaw revient aux débuts de sa maladie, confondue avec le paludisme. Son uustaz d’autrefois, à l’Institut Al Azar avait trouvé anormal l’enflure de ses pieds et l’a instruit d’aller se faire consulter à l’hôpital. C’est ainsi, qu'a commencé le début de son calvaire.
Depuis lors, Ndèye Fatou a fait le tour de plusieurs hôpitaux du pays. Après l’hôpital Mame Abdou Aziz Sy de Tivaouane, Ndiaganiao et autres hôpitaux de Dakar, elle s’est rendu compte qu’elle doit vivre pour le restant de ses jours, avec la maladie. « C’est d’ailleurs, un médecin de l’hôpital de Pire qui m’a demandé à faire des analyses, suite un diagnostic de tension, élevé à 18. Après l’annonce de la maladie, le médecin m’a instruit d’aller à Le Dantec. Ensuite, j’ai été transféré à Cto », se rappelle-t-elle.
D’après Ndèye Fatou Thiaw, la maladie est très chère. Personne ne peut en supporter le coût, même avec le soutien des familles. C’est des ordonnances infinies. Et, elle exige une hygiène exceptionnelle. « Mon père a tout vendu. Il a arrêté la construction de ses appartements. Ma mère aussi, a vendu sa maison et son or. Il fut à un moment, je ne pouvais plus faire les séances. Et, j’optais pour des séances à domicile, nécessitant un isolement dans la chambre exclusive au patient. Un malade doit être stoique et très serein. Quand j’entends quelqu’un incriminer un infirmier, ca m’étonne. Je n’ai jamais connu ca », narre-t-elle.
Ndèye Fatou Thiaw indique que la gratuité des soins, c’est les 4 heures sur le lit du centre pour la séance de dialyse. Même le drap utilisé sur le lit, c’est le malade qui l’amène. Les machines, insiste-t-elle, ne peuvent pas prendre en charge l’ensemble des malades. « Il faut que qu’un patient pris en charge meure, pour qu’un autre de la liste d’attente puisse avoir de la place. Les centres prennent quelques patients. J’ai souffert avant d’avoir de la place. Nous acceptons la volonté divine.
Le malade et sa famille prient pour avoir de la place. Nous demandons l’aide des autorités. Les malades souffrent péniblement et ils ont besoin d’être accompagnés dans la prise en charge des médicaments et du transport. Certains malades peinent à supporter le transport. Il arrive qu’un malade se présente à l’hôpital sans pour autant avoir de quoi mettre sous la dent. Je connais un malade qui marchait de Cto à Pikine. Finalement, il a eu une place plus proche de son lieu de provenance », relève-t-elle.
Plusieurs malades ont besoin d’une transplantation rénale, exigeant des efforts de l’Etat pour une meilleure prise. Parfois, les familles sont appelés pour donner de leur sang. Parce que régulièrement, il y a manque de poches de sang. Les médecins font souvent des efforts pour en trouver à peine. Même ceux qui ne sont pas du même groupe sanguin, sont pris et les médecins s’organisent pour rendre possible le traitement.
Depuis lors, Ndèye Fatou a fait le tour de plusieurs hôpitaux du pays. Après l’hôpital Mame Abdou Aziz Sy de Tivaouane, Ndiaganiao et autres hôpitaux de Dakar, elle s’est rendu compte qu’elle doit vivre pour le restant de ses jours, avec la maladie. « C’est d’ailleurs, un médecin de l’hôpital de Pire qui m’a demandé à faire des analyses, suite un diagnostic de tension, élevé à 18. Après l’annonce de la maladie, le médecin m’a instruit d’aller à Le Dantec. Ensuite, j’ai été transféré à Cto », se rappelle-t-elle.
D’après Ndèye Fatou Thiaw, la maladie est très chère. Personne ne peut en supporter le coût, même avec le soutien des familles. C’est des ordonnances infinies. Et, elle exige une hygiène exceptionnelle. « Mon père a tout vendu. Il a arrêté la construction de ses appartements. Ma mère aussi, a vendu sa maison et son or. Il fut à un moment, je ne pouvais plus faire les séances. Et, j’optais pour des séances à domicile, nécessitant un isolement dans la chambre exclusive au patient. Un malade doit être stoique et très serein. Quand j’entends quelqu’un incriminer un infirmier, ca m’étonne. Je n’ai jamais connu ca », narre-t-elle.
Ndèye Fatou Thiaw indique que la gratuité des soins, c’est les 4 heures sur le lit du centre pour la séance de dialyse. Même le drap utilisé sur le lit, c’est le malade qui l’amène. Les machines, insiste-t-elle, ne peuvent pas prendre en charge l’ensemble des malades. « Il faut que qu’un patient pris en charge meure, pour qu’un autre de la liste d’attente puisse avoir de la place. Les centres prennent quelques patients. J’ai souffert avant d’avoir de la place. Nous acceptons la volonté divine.
Le malade et sa famille prient pour avoir de la place. Nous demandons l’aide des autorités. Les malades souffrent péniblement et ils ont besoin d’être accompagnés dans la prise en charge des médicaments et du transport. Certains malades peinent à supporter le transport. Il arrive qu’un malade se présente à l’hôpital sans pour autant avoir de quoi mettre sous la dent. Je connais un malade qui marchait de Cto à Pikine. Finalement, il a eu une place plus proche de son lieu de provenance », relève-t-elle.
Plusieurs malades ont besoin d’une transplantation rénale, exigeant des efforts de l’Etat pour une meilleure prise. Parfois, les familles sont appelés pour donner de leur sang. Parce que régulièrement, il y a manque de poches de sang. Les médecins font souvent des efforts pour en trouver à peine. Même ceux qui ne sont pas du même groupe sanguin, sont pris et les médecins s’organisent pour rendre possible le traitement.