«Les premières dames capitalisent une bonne partie de la finance internationale », déclare Ndèye Fatou Touré. D’après cette femme politique, cet argent devait revenir aux organisations non-gouvernementales (Ong). La députée du mouvement Tekki précise, toutefois, que ces épouses de chefs d’Etat investissent cet argent souvent dans le social. Mme Touré a saluée la réalisation de l’hôpital de Ninéfécha, dans la région de Kédougou, par l’Association Education-Santé de Viviane Wade. Sa principale crainte est le suivi de cette infrastructure, avec son haut plateau technique, lorsque les Wade quitteront le pouvoir. Elle a donné l’exemple du Centre de santé Diamniadio construit par la Fondation Solidarité-Partage de l’ancienne première dame du Sénégal Elisabeth Diouf. Une structure sanitaire en pleine décadence après la défaite d’Abdou Diouf à l’élection présidentielle de 2000.
Les épouses des présidents, surtout celles d’Afrique, abusent parfois de leur position sociale. Méconnue lorsque leur mari est dans l’opposition, elles occupent le devant de la scène dès que leur conjoint accède à la plus haute fonction au niveau de l’Etat. Elles gèrent des fonds et amassent des fortunes. Elles ne justifient point leur richesse et ne rendent pas compte de la comptabilité de leur association ou fondation particulière. Et ces organisations des épouses des chefs d’Etat sont, la plus part du temps, de véritables gouffres à milliards.
Thiedo
Les épouses des présidents, surtout celles d’Afrique, abusent parfois de leur position sociale. Méconnue lorsque leur mari est dans l’opposition, elles occupent le devant de la scène dès que leur conjoint accède à la plus haute fonction au niveau de l’Etat. Elles gèrent des fonds et amassent des fortunes. Elles ne justifient point leur richesse et ne rendent pas compte de la comptabilité de leur association ou fondation particulière. Et ces organisations des épouses des chefs d’Etat sont, la plus part du temps, de véritables gouffres à milliards.
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