La présidente de l'association "Sourire de femme" se confie à L'Observateur. Dans cet entretien, Ndèye Kébé justifie son soutient aux cinq filles présumées lesbiennes, arrêtées au bar Piano-piano pour actes contre nature. Selon elle, "les lesbiennes sont des humains, je suis dans la défense des droits humains, Je défends les femmes. Ces cinq filles ne sont pas des lesbiennes. Elles ont été arrêtées mais elles n'ont pas accepté d'être des lesbiennes car elles ont nié les accusations. A la barre du Tribunal, l'un des délits que l'on reproche aux filles, c'est l'attentat à la pudeur et actes contre nature dans ce bar. Le lieu n'offre pas la possibilité à deux personnes de s'embrasser publiquement, il n'y a qu'une seule cour", a-t-elle indiqué.
A la question de savoir si elle même est lesbienne, Ndèye Kébé répond que c'est d'ordre privée. "Les gens disent n'importe quoi, ce qui m'importe ce sont mes convictions personnelles, ma personnalité", tient-elle à préciser.
A la question de savoir si elle même est lesbienne, Ndèye Kébé répond que c'est d'ordre privée. "Les gens disent n'importe quoi, ce qui m'importe ce sont mes convictions personnelles, ma personnalité", tient-elle à préciser.