Selon des sources proches de cette affaire, beaucoup d’erreurs de gestion ont été décelées dans son dossier d’audit. Et au terme de l’enquête interne qui a été initiée, il ressort que la dame qui devrait être convoquée dans les jours à venir aura à s’expliquer sur un montage financier effectué, il y a de cela quelque 3 ou 4 ans, pour acheter l’actuel siège du Fpe et son équipement. «Ce montage financier était estimé à un milliard de nos francs alors que de l’avis de l’Inspection générale d’Etat (Ige) le prix du local acquis et des dépenses pour l’équiper ne
dépassent pas les 500 millions de francs FCfa», indiquent nos sources. D’autres voix autorisées font même état du rapport sur l’audit interne qui avait été effectué en 2008 et qui est aujourd’hui sur la table des autorités compétentes et dans lequel «beaucoup de fautes de gestions» ont été notées. Il est, en effet, reproché à la dame d’avoir été impliquée, en premier chef, dans le projet de financement d’un lot de 56 taxis de marque Skoda au profit d’un protégé d’un haut responsable de la présidence, en collaboration avec un individu, un Blanc du nom d’Emile Nicholas Chambaz. Mais ces derniers, regrettent nos sources, «se sont depuis évaporés dans la nature, avec le financement du Fpe et aussi avec les cautions qu’avaient déjà versées des taximen. Dans cette affaire de taxi, il y avait près de 120 demandeurs qui avaient déposé une caution et qui se sont retrouvés perdants. Le préjudice subi par les adhérents au projet est estimé à plusieurs centaines de millions de francs». Outre cette nébuleuse, nos sources nous ont aussi relevé un «dossier sur la bancarisation du Fpe qui a pris beaucoup de retard. Soulignant que le dossier de l’ancienne directrice du Fpe est sur la table du procureur, nos informateurs confient qu’elle devrait être entendue avant les vacances judiciaires. La suite qui sera réservée à cette affaire dépendra des charges que le parquet retiendra à son encontre, compte tenu de la gravité des faits qui lui sont reprochés. Il faut, à titre de rappel, noter qu’Emile Nicholas Chambaz qui avait été attrait à la barre, il y a quelque temps, avait finalement été relaxé par le tribunal pour escroquerie portant sur des deniers publics, détournement d’avances consenties par l’Etat et d’abus de confiance. Il a été cependant reconnu coupable du dernier chef et condamné à un an d’emprisonnement, dont 6 mois ferme. Depuis, il est introuvable.
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dépassent pas les 500 millions de francs FCfa», indiquent nos sources. D’autres voix autorisées font même état du rapport sur l’audit interne qui avait été effectué en 2008 et qui est aujourd’hui sur la table des autorités compétentes et dans lequel «beaucoup de fautes de gestions» ont été notées. Il est, en effet, reproché à la dame d’avoir été impliquée, en premier chef, dans le projet de financement d’un lot de 56 taxis de marque Skoda au profit d’un protégé d’un haut responsable de la présidence, en collaboration avec un individu, un Blanc du nom d’Emile Nicholas Chambaz. Mais ces derniers, regrettent nos sources, «se sont depuis évaporés dans la nature, avec le financement du Fpe et aussi avec les cautions qu’avaient déjà versées des taximen. Dans cette affaire de taxi, il y avait près de 120 demandeurs qui avaient déposé une caution et qui se sont retrouvés perdants. Le préjudice subi par les adhérents au projet est estimé à plusieurs centaines de millions de francs». Outre cette nébuleuse, nos sources nous ont aussi relevé un «dossier sur la bancarisation du Fpe qui a pris beaucoup de retard. Soulignant que le dossier de l’ancienne directrice du Fpe est sur la table du procureur, nos informateurs confient qu’elle devrait être entendue avant les vacances judiciaires. La suite qui sera réservée à cette affaire dépendra des charges que le parquet retiendra à son encontre, compte tenu de la gravité des faits qui lui sont reprochés. Il faut, à titre de rappel, noter qu’Emile Nicholas Chambaz qui avait été attrait à la barre, il y a quelque temps, avait finalement été relaxé par le tribunal pour escroquerie portant sur des deniers publics, détournement d’avances consenties par l’Etat et d’abus de confiance. Il a été cependant reconnu coupable du dernier chef et condamné à un an d’emprisonnement, dont 6 mois ferme. Depuis, il est introuvable.
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