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Ndiaga Diouf : symbole d’une jeunesse sacrifiée

Tombé sous les balles rebelles de Barthélémy Dias, le jeudi 22 décembre dernier devant la devanture de la mairie de Sicap-Mermoz, Ndiaga Diouf ne vivra pas cette élection présidentielle pour laquelle tout le pays se passionne.


Rédigé par leral.net le Dimanche 25 Décembre 2011 à 15:04 | | 9 commentaire(s)|

Ndiaga Diouf : symbole d’une jeunesse sacrifiée
Ce jeune banlieusard de 34 ans était au mauvais endroit au mauvais moment. Symbole d’une jeunesse sacrifiée, Ndiaga Diouf n’est que la victime de l’irresponsabilité et de l’indignité des plus grands. Mort à la fleur de l’âge, ce jeune lutteur reconverti nervi a été rattrapé par la violence aveugle. Ndiaga Diouf n’avait que ses muscles pour soutenir sa famille.

D’autres en ont profité pour circonscrire son destin. Faut-il y voir les résurgences d’une jeunesse malsaine ? Dans ce Sénégal, malheureusement la jeunesse a été piégée par trop de politique. Ou est encore toute cette jeunesse à qui on promettait le plein emploi en 2000 ? Elle se tourne les pouces aujourd’hui, désœuvrée, désorientée, revenue de Barsakh avec la ferme conscience d’avoir été abusée.

Le président Wade a reconnu clairement que la politique d’emploi mise en place par son régime a été un échec. Cet échec a eu pour conséquence d’enfanter des Ndiaga Diouf. Des jeunes sans espoir, recrutés par des politiciens irresponsables qui les érigent en chairs à canon pour assouvir leurs basses œuvres. Ndiaga Diouf, comme beaucoup de jeunes dakarois, était issue de cette grande banlieue de la capitale. Né sous Senghor, grandi avec Diouf et mort sous le règne de Wade, Ndiaga ne connaîtra pas le quatrième président du Sénégal. Qu’il soit Wade ou un autre.

En Tunisie, le printemps arabe est parti du suicide d’un jeune voulant mettre fin à sa précarité causée par des années sous Ben Ali. Ndiaga Diouf est tombé sous des balles en riposte à un complot de cagoulards. Cette jeunesse assassinée par les calculs des politiciens y perd encore. Au moment oû la démocratie suit son cours difficile, avec les meetings duM23 et du Fal 2012, Ndiaga s’en allait comme un martyr.

Car, c’est de cela qu’il s’agit. Pour arriver en 2012 et l’élection présidentielle, il faudra bien que les masques tombent. Mais, contrairement au printemps arabe, la cause sénégalaise semble moins idéologique. Elle porte les germes d’une sourde conquête du pouvoir par tous les moyens. Malheureusement, elle peut n’épargner personne. Et en premier lieu, cette jeunesse sacrifiée, trompée, abusée et mystifiée. Des Ndiaga Diouf, il y en aura d’autres si on n’y prend pas garde.

Que faudrait-il de plus pour ensevelir les espoirs de cette jeunesse ? Ndiaga Diouf était une incarnation : il était jeune, fort, pauvre et naïf. Il est mort comme il a vécu : avec l’optimisme du désespoir. Il symbolise une certaine jeunesse de ce pays. Sa mort sera-t-elle vaine ? Ndiaga Diouf ne vieillira pas. Lutteur puis plombier, il était devenu nervi pour vivre de ses forces. Une guéguerre au dessus de ses forces a eu raison de sa fureur de vivre. En symbole de cette jeunesse sacrifiée qu’il incarne.

Xamle



1.Posté par babsmarley le 25/12/2011 16:19 | Alerter
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BJR tout le monde !
Ecoutez il faut faire la part des choses, nous aussi nous sommes nés sous senghor , grandi sous diouf et nous voici temoins de cette delinquence etatique. Une deliquence que nous nous limitons á condamner et á combattre avec les regles du jeu democratique. Ndiaga diouf qu'allah lui pardonne ses erreurs ne nous representait nullement, car allah swa nous ordonne de faire le convenable , ce qui est juste , respecter son prochain, mais nullement de nous inscrire dans des millices qui ne servent qu'á intimider et á agresser ou simplement pour faire taire de paisible citoyens. Qui seme le vent recolte la tempete. Nous devons etre consequent avec notre seigneur, et avec nous meme. Quand on est membre d'un groupe d'agresser, on doit assumer qu'on peut mourir agressé. En fait ce qui s'est passé á la mairie de sacré coeur - mermoz et tres simple , des individus etaient venus agresser , intimider ou tabasser ( rien de bon, encore moins recommander par allah ), et barth a choisi de se defendre. Ils sont victimes de leur propre complot, de leur propre machination. Ce que je deplore plutot c'est de voir un jeune senegalais mourir pour des delinquents, un jeune doit mourir pour une cause juste , pour la verité, mourir pour sa patrie mais pour la verité.Je pense qui veut comprendre saura que barth s'est limité á se defendre et á elever la dignité senégalaise au plus haut rang; quand aux reactions de certains irresponsables qui disent que nul n'a le droit de se faire justice soi meme, je me demande comment pourront regarder les senegalais demain quand wade ne sera plus lá . . . wa salaam !

2.Posté par sofia la masseuse le 25/12/2011 16:30 | Alerter
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3.Posté par Dof Diop le 25/12/2011 19:44 | Alerter
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Barthélémy Dias symbole d’une jeunesse malsaine

4.Posté par Dof Diop le 25/12/2011 19:44 | Alerter
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Barthélémy Dias symbole d’une jeunesse malsaine

5.Posté par Dof Diop le 25/12/2011 19:45 | Alerter
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Barthélémy Dias symbole d’une jeunesse malsaine

6.Posté par Dof Diop le 25/12/2011 19:45 | Alerter
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Barthélémy Dias symbole d’une jeunesse malsaine

7.Posté par mamadou le 25/12/2011 21:36 | Alerter
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oui Barthélemy il faut toujours se défendre si c étais moi je tuerai plus que sa mais l affaire balla gaye sans suite l affaire Malik ba sangalkam sans suite l affaire maître seye sans suite farba senghor l attaque de 24 heures chrono et lass les gens qui avais attaquer le domicilie d idrissa seck sans suite vous voulez aujaurdhui concevoir des gens de la présidence envoient des gens pour tuer ou pour attaquer un élue comme Barthélemy et voulez qu il se laisse tue et si je comprend bien les gens qui sont avec Wade peuvent tue mais les qui ne sont pas avec lui s il se défend il se défilent a la dic mais vous voulez qu ont fais quoi mais gars qui essayera de garder Barthélemy c est gens sauront que le senegal apartienent au sénégalais mais ni a Wade ni a sont fils ni a oussmane gom je rappel aux cinq sages du conseille constitutionnelle et au policier les commissaires de polices ils sont touts prêté serment et qu il se rappelle de leurs serments , de ne pas se laissaient endoctriner par le régime je parle en toutes connaissances de cause sénégalais 32 ans

8.Posté par oumar le 25/12/2011 23:11 | Alerter
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Le meurtre de Ndiaga Diouf va, à coup sûr, chambouler les plans des uns et des autres, sceller des destins et briser des certitudes. Il aura le mérite de montrer le vrai visage des uns et des autres, lorsque la survie de leurs intérêts bassement personnels est menacée. Des défenseurs des Droits humains aux journalistes, à cause de leur haine des Wade ou pour ne pas gêner une affaire en cours, la quasi-totalité des donneurs de leçons a préféré se taire. Se faire complice de ce meurtre.

Et pour ceux qui ont brisé le silence, tout le monde -ou presque- a parlé de légitime défense. Pas parce qu’ils ne savent pas de quoi ils parlent. Mais parce que tous les moyens sont bons pour faire peur au camp adverse et faire comprendre à Wade qu’il n’a pas «le monopole de la bêtise.» Dans leur tête, l’équation est toute simple, «l’ennemi de mon ennemi étant mon ami», Barthélémy a rendu un immense service aux opposants de Wade. Mais le cowboy de Mermoz a rendu un très mauvais service au peuple sénégalais. Et la volonté des opposants de se cacher derrière la légitime défense pour sauver la tête du pistoléro est malsain et malhonnête.

Faut-il rappeler ce qu’est la légitime défense?

C’est un arrêt de la Cour de cassation du 25 mars 1902 qui s’est substitué à une vieille jurisprudence pour faire valoir ce fait justificatif dans le Code pénal français, en définissant ses conditions en son article 122, alinéa 5 et 6. Le Code français qui a inspiré celui sénégalais stipule qu’«il y a légitime défense lorsqu’une personne commet une infraction –un délit ou un crime- pour sa défense ou pour défendre autrui contre l’agression d’une autre personne.»

Si Barthélémy Diaz déclare avoir tiré sciemment et tué froidement, il doit apporter la preuve que les craintes pour sa vie et pour celles des autres personnes qui étaient avec lui sont réelles et non putatives ou psychologiques; que les menaces sont actuelles ou, en tout cas, imminentes et que cette agression ne vient pas de l’autorité –police ou gendarmerie- donc injuste.

Or, de sa bouche, Barthélémy a déclaré, je le cite «j’étais chez moi quand on m’a dit que des nervis étaient venus à la mairie pour la saccager, mettre le feu à mon domicile et s’en prendre à moi. Donc je suis venu me mettre devant la mairie pour la défendre». Comme il l’avoue lui même, les nervis n’étaient nullement venus à son domicile et ne menaçaient pas directement sa vie.

Aussi, des nombreux témoignages recueillis sur le chaud par les reporters de la presse, il a été dit que les manifestants voulaient s’en prendre à la mairie. Mais que la police, sur le terrain, est intervenue et a demandé aux vandales de quitter les lieux; et que ces derniers ont obtempéré. Mais que la population voyant ses agresseurs vouloir battre en retraire à voulu l’en empêcher. Puisqu’ils sont venus se battre on ne doit pas les laisser partir comme ça ont scandé les populations de Sicap, voila comment la bagarre est née. Un simple caillassage, rien d’autre.

Alors, pourquoi diable le maire est-il intervenu?

Tout simplement parce que Barthélémy adore les caméras, il veut paraitre comme le seul guerrier de Sénégal, le seul «garçon de l’opposition» et comme diraient les Ouolof, dafa réép. Depuis le temps qu’il chantait qu’il possédait une arme, il n’avait jamais eu l’occasion d’en faire un vrai usage. Il l’avait brandi à de nombreuses reprises sans faire feu. Et tous les amateurs d’arme –comme moi- savent que dès qu’une arme sort de sa gaine, elle doit faire feu. Et quand on fait feu avec une arme, on doit atteindre sa cible, la neutraliser, la détruire. Une arme à feu est un stimulant, elle incite à la violence. Je ne dirais que Alalou Djiné leu, pour ne pas prêter le flanc aux superstitieux, mais la détention d’un pistolet donne un sentiment de supériorité et de toute puissance. Quand on porte une arme à la ceinture, on a l’impression que tous ceux qui respirent, marchent et font l’important le font parce que on le veut. Autrement, ils disparaitraient sur le champ. D’un seul coup de feu. Je parle en connaissance de cause.

Ce que dit le Code pénal

Tout bon officier de police judiciaire, toute personne -qui a une fréquentation assidue du Code pénal- vous dira que le simple fait de brandir une arme en direction d’un individu est passible de poursuites judiciaires. Barthélémy a été convoqué à de nombreuses reprises par la police –sans suite- à cause de son arme et il s’est certainement dit que la prochaine fois qu’il brandirait son pistolet, il n’hésiterait pas à montrer sa vraie nature, un apprenti criminel. A l’écouter, j’ai l’impression que Barthélémy comme de nombreux citoyens ignorent tout des conditions de détention et de port d’arme : lorsqu’on a une autorisation de détention d’arme on n’a pas le droit de sortir cette arme de chez soi, de se promener avec. Lorsqu’on le fait on peut être poursuivi pour le délit de port illégal d’arme et être condamné à une peine de prison ferme. On ne se promène avec une arme et en fait usage, en public, que si l’on dispose d’une autorisation ministérielle de port d’arme. Et ce n’est pas un permis de tuer comme en donnait au Far-West.

Devant la caméra de TFM, croyant que cette déclaration allait certainement lui servir, le maire a eu le toupet de dire, «on s’est regardé en chiens de faïence et puisqu’ils sont venus pour se battre, on a décidé de ne pas les laisser partir sans faire ce pourquoi ils ont été payés». Donc, puisque leur intention première était la bagarre, on va les attaquer ont décidé Barthélémy et ses amis. Mais, la mairie étant un démembrement de l’Etat, c’est à la police de défendre l’institution. Si elle ne le fait, elle doit en répondre. Barthélémy n’avait rien à faire sur les lieux.

Il a lui-même avoué que c’était pour leur donner une leçon qu’il a décidé de s’attaquer aux nervis. Donc sa vie n’était nullement menacée. Et cela est inconcevable avec la légitime défense qu’il invoque. Même s’il reconnaissait qu’il n’avait nullement l’intention de tuer, Barthélémy ne pourra pas sauver sa tête. La légitime défense est une circonstance qui ne peut être invoquée que lorsque l’acte est volontaire, précis. Donc destinée à détruire une attaque imminente. Ce qui ne semble pas être le cas, au vu des images que le monde entier a vues.

Si la menace était imminente, le maire n’aurait pas eu le temps de vider son chargeur, de retourner vers sa mairie, de revenir -bousculé par des partisans qui semblent le pousser à la faute- muni de deux armes, de les vider sur «ses gibiers» et de faire son show devant l’objectif de la caméra.

La défense pour être qualifiée de légitime, elle doit être nécessaire; ça veut dire que l’on n’a pas d’autres moyens de sauver sa tête que de commettre le crime. Que l’on ne peut pas fuir et que l’on n’a pas le temps de faire appel à la police.

Sur les images que nous avons vues, aucune arme n’a jamais été braquée sur la tempe du maire de Mermoz et il était libre de ses mouvements. Ni lui ni aucune personne qu’il serait tenté de défendre n’était directement menacée. Et la police dont le sacerdoce est la protection des personnes et de leurs biens, la sécurisation des lieux publics et des institutions était déjà sur place.

Donc, Barthélémy n’étant pas agent du maintien de l’ordre n’avait aucune raison de rester dans la rue pour, soi-disant, protéger sa mairie.

L’acte de défense, ensuite, doit être simultané: ça veut que la réaction doit être faite sur le champ, au moment supposé de l’agression. Or, Barthélémy lui-même a dit qu’ils sont restés en chiens de faïence, à se regarder pendant un bon moment.

Enfin, et pas la moindre des conditions qui doivent être réunies pour prétendre aux faveurs que procure l’article 122-5 et 6 du Code pénal, la défense doit être mesurée, proportionnelle à l’agression. Aux cailloux des agresseurs, Barthélémy et ses compagnons ne devaient répliquer par des cailloux. Ils ne doivent se servir d’une arme à feu que lorsque l’agresseur en a fait usage et est déterminé à les tuer.

Il n’y a pas de légitime défense lorsque la riposte a lieu alors que l’agresseur s’en va, ou que la violence vise à prévenir une agression future et incertaine. Des résultats de l’autopsie de Ndiaga Diouf, on a appris que le projectile est entré par la nuque ; donc quand ce dernier quittait les lieux.

On ne peut évoquer la légitime défense lorsqu’on cherche à montrer à l’autre que Dakar est devenue un Far-West, qu’un nouveau cowboy est dans la cité et que «si c’était à refaire (on) referai (t) la même chose» et «la victime n’est ni la première et ne sera pas la dernière», comme l’a averti le maire de Sicap-Mermoz.

Or, jusqu’à présent, il n’y a que Barthélémy Diaz, soucieux de sauver sa tête, qui crie sur tous les toits que les nervis étaient armés. En dehors de lui, ni la police ni aucun témoin crédible n’a fait état d’une telle trouvaille chez les gros bras. Aussi, je tiens –pour montrer qu’aucun danger éminent n’était à craindre- à préciser que plus de 50 mètres séparaient les deux groupes antagonistes et qu’entre eux se trouvaient le commissaire de police de l’arrondissement et ses hommes. Donc, je pense qu’il faut plutôt parler de la légitime démence de Barthélemy.

Qui suis-je et où étais-je lors des autres agressions des gars du Pds?

Je ne suis pas un partisan du Pds, je suis foncièrement contre le système Wade. Je condamne l’utilisation des nervis pour intimider les opposants et les intellectuels comme j’ai toujours l’embrigadement du pouvoir judiciaire dans des affaires politiques. Ceux qui me connaissent vous diront que j’ai toujours appelé les journalistes à la révolte contre l’embastillement de la presse mis en place par le régime libéral, dénoncé les pratiques du régime et me suis battu -tout seul- contre le ministère de l’Energie et la Sénélec lorsque tout le monde me prenait pour un mercenaire. Et que les journalistes se faisaient complices de Samuel Sarr et de Karim Wade pour nous conduire dans la situation que vous connaissez dans le secteur de l’Energie. A Dakar, j’ai fait face, au péril de ma vie, à ces bandits du Pds. Et tout le monde me prenait pour un kamikaze. J’ai été le seul journaliste qui a osé dire à la télé les menaces contre ma personne, contre ma famille et annoncé être armé et prêt à mourir pour mes idées.

J’ai toujours déclaré qu’il faut faire face au gangstérisme des libéraux, avec les mêmes armes qu’ils utilisent et je n’ai jamais hésité à être auprès de mes compatriotes, comme lors de la marche de soutien aux journalistes, suite à l’agression de Kambel Dieng et Kara Thioune. J’ai toujours crié au scandale après les agressions de Walf-TV, de l’AS, de 24 Heures Chrono. Demandé des poursuites pénales contre Farba Senghor pour ses farberies. À cause du régime Wade j’ai quitté mon pays. Et vis amèrement mon exil parisien.

Mais, pour rien au monde, je ne voudrais voir bruler ce pays pour le débarrasser du Pds. Mon amour pour un Sénégal de paix, de quiétude est au dessus de mon aversion du Pds. Le Sénégal, pour moi, vaut tous les sacrifices. Je ne vais jamais prendre Barthélémy comme un modèle ou pour un héros et applaudir le meurtre de Ndiaga Diouf: aucune mort n’étant, pour moi, source réjouissance.

C’est regrettable de voir un jeune politicien finir ainsi, déplaisant de savoir que ce sont des délinquants du Pds qui l’ont poussé à cette faute, inconcevable que ce soit une idole des jeunes qui va trinquer à la place des notables. Que des commanditaires seront en liberté, que ce n’est pas la première et que ce ne sera pas la dernière fois que de respectables citoyens vont être agressés, intimidés et insultés.

Mais, de grâce, il faut savoir ce que l’on veut faire de ce Sénégal qu’on doit remettre à nos enfants: une République ou une Jungle. Et se battre tous les jours pour ça, coute que coute. Car si l’on suit le raisonnement de Barthélémy Diaz et de ses fédayins, on va imposer la loi du Talion au Sénégal. A jouer à l’œil pour œil, dent pour dent, Mon Intime Conviction est qu’on va finir par n’avoir que des citoyens aveugles et édentés.

Bacary Touré

Journaliste-écrivain

kimikikiko@yahoo.fr

9.Posté par babadedakar le 26/12/2011 13:51 | Alerter
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merci à toi Bacary Touré (Journaliste-écrivain) pour cette analyse de la situation avec des articles du code pénal à l'appui.
au moins on y voir une augmentation logique et non des affirmations dans le vent comme on a l’habitude de le voir dans certains journaux de la place.
Que Dieu protège le Sénégal et ces habitants!
Que Dieu nous donne la force de nos opinions justes et impartiaux!

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