L’expert électoral évoque, en ce sens, la jurisprudence de 2001 Alé Lô. Il rappelle que ce candidat était retiré de la liste du Parti socialiste lors de ces joutes électorales. La substitution avait, à cette époque, été autorisée par le Conseil constitutionnel, « pour permettre à cette liste de procéder à une régularisation ».
Cependant, cette jurisprudence a été à l’origine de changements sur le Code électoral. Selon Ndiaga Sylla, il était désormais interdit de substituer ou de retirer une candidature.
« Dans cet esprit, une révision constitutionnelle a été inspirée et initiée en 2007, en vue de prévoir les différents cas d’empêchement définitif ou de retrait d’un des candidats à l’élection présidentielle, entre l’arrêt de publication de la liste des candidats et le premier tour (…) et la proclamation des résultats définitifs du deuxième tour par le Conseil constitutionnel (voir article 34 de la Constitution) », a-t-il rappelé dans un communiqué.
L’interdiction de retrait et de substitution de candidat a été ainsi intégrée à chaque version du Code électoral. La disposition n’a pas été reportée pour le Code de 2021.
« Dès lors, tout mandataire peut déposer une lettre de retrait ou de désistement dûment signée par un candidat investi par le parti politique, la coalition de partis politiques ou l’entité regroupant des personnalités indépendantes », a fait savoir Ndiaga Sylla.
Cependant, cette jurisprudence a été à l’origine de changements sur le Code électoral. Selon Ndiaga Sylla, il était désormais interdit de substituer ou de retirer une candidature.
« Dans cet esprit, une révision constitutionnelle a été inspirée et initiée en 2007, en vue de prévoir les différents cas d’empêchement définitif ou de retrait d’un des candidats à l’élection présidentielle, entre l’arrêt de publication de la liste des candidats et le premier tour (…) et la proclamation des résultats définitifs du deuxième tour par le Conseil constitutionnel (voir article 34 de la Constitution) », a-t-il rappelé dans un communiqué.
L’interdiction de retrait et de substitution de candidat a été ainsi intégrée à chaque version du Code électoral. La disposition n’a pas été reportée pour le Code de 2021.
« Dès lors, tout mandataire peut déposer une lettre de retrait ou de désistement dûment signée par un candidat investi par le parti politique, la coalition de partis politiques ou l’entité regroupant des personnalités indépendantes », a fait savoir Ndiaga Sylla.