La question oppose depuis un mois l’Artp et les syndicats de la Sonatel qui jusqu’ici était préposée à cette tâche et qui s’oppose farouchement à la venue de Global Voice Group choisi comme partenaire stratégique. Elle a d’ailleurs donné lieu à des manifestations très vives des dits syndicats jusqu’au siège même de l’Artp, objet de jets de cailloux. Il faut dire que l’enjeu est de taille puisqu’il concerne un pactole de pas moins de 5 milliards F CFA par mois, selon le Directeur de l’Agence. Un pactole que l’Artp compte récupérer pour le compte de l’Etat et que la Sonatel, elle, ne veut pas laisser échapper, quitte à refuser de transmettre ses données et d’ouvrir ses terminaux à Global Voice Group. Ce qui a engendré une mise en demeure de l’Artp à la Sonatel, lui signifiant que si le 1 er août, date d’entrée en vigueur de la mesure, rien n’est fait, elle procédera par estimation pour facturer les communications téléphoniques entrant au Sénégal.
Hier, donc M. Ndongo Diao est revenu sur les arguments financiers, économiques, juridiques et techniques favorables à la nouvelle donne. C’est très résolu qu’il a asséné : «Je vois des milliards qui vont tomber pour mon pays, je me suis engagé. C’est une affaire de courage que de toucher aux intérêts du capital étranger». Après avoir indiqué que c’est dans des conditions de transparence absolue que Global Voice Group a été choisi pour être le partenaire stratégique de l’opération avec un contrat de cinq ans, modifiable au bout de la première année, il a conclu en clamant sa détermination à mener l’opération à bon port. Certes, mais il ne faut pas oublier que le garant de toute cette affaire, c’est au premier chef l’Etat du Sénégal, propriétaire de son patrimoine et libre d’en disposer comme il l’entend. Plus qu’à l’Artp c’est donc à l’Etat qu’il incombe de prendre les dispositions idoines pour la traduction du décret présidentiel dans les faits. Et il serait inconvenant, voir incompréhensible, à ce stade, qu’il recule, sous quelque prétexte que ce soit. Nous avons entendu les arguments (tardifs ?) de la Sonatel et ce qu’on aura le plus retenu, c’est le manque à gagner (leurs avoirs vont baisser de 83 à 23 F FCA la minute dixit le Directeur de la Réglementation). Mais un manque à gagner pour qui ? Est ce que c’est pour le développement de la Nation ? Non, il faut être sérieux et surtout que force reste à la souveraineté.
REWMI.COM
Hier, donc M. Ndongo Diao est revenu sur les arguments financiers, économiques, juridiques et techniques favorables à la nouvelle donne. C’est très résolu qu’il a asséné : «Je vois des milliards qui vont tomber pour mon pays, je me suis engagé. C’est une affaire de courage que de toucher aux intérêts du capital étranger». Après avoir indiqué que c’est dans des conditions de transparence absolue que Global Voice Group a été choisi pour être le partenaire stratégique de l’opération avec un contrat de cinq ans, modifiable au bout de la première année, il a conclu en clamant sa détermination à mener l’opération à bon port. Certes, mais il ne faut pas oublier que le garant de toute cette affaire, c’est au premier chef l’Etat du Sénégal, propriétaire de son patrimoine et libre d’en disposer comme il l’entend. Plus qu’à l’Artp c’est donc à l’Etat qu’il incombe de prendre les dispositions idoines pour la traduction du décret présidentiel dans les faits. Et il serait inconvenant, voir incompréhensible, à ce stade, qu’il recule, sous quelque prétexte que ce soit. Nous avons entendu les arguments (tardifs ?) de la Sonatel et ce qu’on aura le plus retenu, c’est le manque à gagner (leurs avoirs vont baisser de 83 à 23 F FCA la minute dixit le Directeur de la Réglementation). Mais un manque à gagner pour qui ? Est ce que c’est pour le développement de la Nation ? Non, il faut être sérieux et surtout que force reste à la souveraineté.
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