Le monde du football sénégalais est en émoi, après le décès de Babacar Louis Camara, ancien capitaine de l’équipe nationale. Il s’est éteint dans la nuit d’hier, à l’hôpital Fann, des suites d’une brève maladie.
La cérémonie de levée du corps aura lieu à 15 heures, à la mosquée de Bopp, suivie de son inhumation au cimetière Bakhiya de Yoff. Les condoléances seront reçues à la maison familiale située sur l’avenue Cheikh Ahmadou Bamba, à Bopp. Babacar Louis Camara a marqué l’histoire du football sénégalais, débutant en équipe nationale le 18 avril 1965 à Bamako, lors d’un match des éliminatoires de la CAN contre le Mali.
À l’époque, une équipe jeune et peu expérimentée avait créé la surprise, en s’imposant 2-0. Camara s’était alors imposé comme un élément incontournable du milieu de terrain, formant un duo remarquable avec Louis Gomis, selon le Professeur Mamadou Koumé dans son ouvrage "Sénégal : la saga de l’équipe nationale de football".
En 1965, il devient le premier Sénégalais à marquer lors d’une phase finale de la CAN, inscrivant un but contre l’Éthiopie (5-1). Avec deux réalisations lors de cette édition en Tunisie, il partage le titre de co-meilleur buteur sénégalais avec Matar Niang. Sa virtuosité technique, sa grâce et sa vision de jeu, ont marqué les esprits. Certains observateurs, émerveillés par son style, ont écrit qu’il ne jouait pas au football, mais qu’il dansait, comme s’il exécutait un ballet sur le terrain. Un artiste du ballon rond qui laissera une empreinte indélébile.
Senenews
La cérémonie de levée du corps aura lieu à 15 heures, à la mosquée de Bopp, suivie de son inhumation au cimetière Bakhiya de Yoff. Les condoléances seront reçues à la maison familiale située sur l’avenue Cheikh Ahmadou Bamba, à Bopp. Babacar Louis Camara a marqué l’histoire du football sénégalais, débutant en équipe nationale le 18 avril 1965 à Bamako, lors d’un match des éliminatoires de la CAN contre le Mali.
À l’époque, une équipe jeune et peu expérimentée avait créé la surprise, en s’imposant 2-0. Camara s’était alors imposé comme un élément incontournable du milieu de terrain, formant un duo remarquable avec Louis Gomis, selon le Professeur Mamadou Koumé dans son ouvrage "Sénégal : la saga de l’équipe nationale de football".
En 1965, il devient le premier Sénégalais à marquer lors d’une phase finale de la CAN, inscrivant un but contre l’Éthiopie (5-1). Avec deux réalisations lors de cette édition en Tunisie, il partage le titre de co-meilleur buteur sénégalais avec Matar Niang. Sa virtuosité technique, sa grâce et sa vision de jeu, ont marqué les esprits. Certains observateurs, émerveillés par son style, ont écrit qu’il ne jouait pas au football, mais qu’il dansait, comme s’il exécutait un ballet sur le terrain. Un artiste du ballon rond qui laissera une empreinte indélébile.
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