Le monde la musique en deuil ! Mamadou Mbaye, également connu sous le nom de Jimmy Mbaye, célèbre guitariste de Yosssou Ndour nous a quittés cette nuit à la clinique de la Madeleine à Dakar. Il s’est éteint à l’âge de 68 ans.
Il est parti comme il a vécu : discrètement, sur la pointe des pieds. "L’Observateur" donne de nouvelles informations concernant son inhumation. La cérémonie de levée du corps est prévue ce mercredi 13 février 2025, à 14h30, à l’hôpital Principal de Dakar, suivie de son inhumation au cimetière musulman de Yoff, lit-on dans "Senenews".
Durant sa riche carrière, Jimmy Mbaye s’est distingué comme un guitariste hors norme, mais aussi auteur, compositeur et chanteur. Il a marqué les esprits au sein du Super Étoile, dont il fut l’un des membres fondateurs, aux côtés de Youssou Ndour et Mbaye Dièye Faye.
Un destin musical hors du commun
Né à Dakar en 1957, Jimmy Mbaye a grandi dans une famille griotte, bien que son père, fervent dévot, lui ait interdit de pratiquer la musique. Cette interdiction n’a pas freiné son enthousiasme : à seulement 10 ans, il fabrique sa première guitare avec un fil de pêche et des canettes. Trois ans plus tard, son frère aîné, El Hadj, lui offre une guitare acoustique.
À 18 ans, il achète sa première guitare électrique, une Fender Stratocaster. En 1977, il joue avec African Band et Dagoudane Band, adoptant le nom de Jimmy Mbaye, en hommage à Jimi Hendrix, son idole. Deux ans plus tard, en 1979, il rencontre Youssou Ndour. Leur complicité musicale propulse le Super Étoile au sommet de la scène sénégalaise, offrant aux mélomanes des moments magiques pendant plus de trois décennies.
Un style unique, une empreinte indélébile
Reconnu autant par le grand public que par ses pairs, Jimmy Mbaye a révolutionné le mbalax en y intégrant des influences du rhythm and blues et des sonorités traditionnelles. Il a innové en fusionnant les sons du n’goni (appelé xalam en wolof) et de la kora, avec sa Fender Stratocaster.
Son talent l’a également amené à collaborer avec de nombreux artistes sénégalais, dont Pape Diouf et Wally Seck. Chanteur dans l’âme, il s’est lancé dans une carrière solo à partir de 1997, publiant trois albums :
•Dakar Heat (1997), avec des titres comme Yaye Digalma et Boy Harlem
•Yaye Digalma (2004)
•Khare Dounya (2012)
Jimmy Mbaye laisse derrière lui un héritage musical exceptionnel, marqué par sa virtuosité et son engagement artistique. Son influence continuera de résonner dans le paysage musical sénégalais et au-delà.
Il est parti comme il a vécu : discrètement, sur la pointe des pieds. "L’Observateur" donne de nouvelles informations concernant son inhumation. La cérémonie de levée du corps est prévue ce mercredi 13 février 2025, à 14h30, à l’hôpital Principal de Dakar, suivie de son inhumation au cimetière musulman de Yoff, lit-on dans "Senenews".
Durant sa riche carrière, Jimmy Mbaye s’est distingué comme un guitariste hors norme, mais aussi auteur, compositeur et chanteur. Il a marqué les esprits au sein du Super Étoile, dont il fut l’un des membres fondateurs, aux côtés de Youssou Ndour et Mbaye Dièye Faye.
Un destin musical hors du commun
Né à Dakar en 1957, Jimmy Mbaye a grandi dans une famille griotte, bien que son père, fervent dévot, lui ait interdit de pratiquer la musique. Cette interdiction n’a pas freiné son enthousiasme : à seulement 10 ans, il fabrique sa première guitare avec un fil de pêche et des canettes. Trois ans plus tard, son frère aîné, El Hadj, lui offre une guitare acoustique.
À 18 ans, il achète sa première guitare électrique, une Fender Stratocaster. En 1977, il joue avec African Band et Dagoudane Band, adoptant le nom de Jimmy Mbaye, en hommage à Jimi Hendrix, son idole. Deux ans plus tard, en 1979, il rencontre Youssou Ndour. Leur complicité musicale propulse le Super Étoile au sommet de la scène sénégalaise, offrant aux mélomanes des moments magiques pendant plus de trois décennies.
Un style unique, une empreinte indélébile
Reconnu autant par le grand public que par ses pairs, Jimmy Mbaye a révolutionné le mbalax en y intégrant des influences du rhythm and blues et des sonorités traditionnelles. Il a innové en fusionnant les sons du n’goni (appelé xalam en wolof) et de la kora, avec sa Fender Stratocaster.
Son talent l’a également amené à collaborer avec de nombreux artistes sénégalais, dont Pape Diouf et Wally Seck. Chanteur dans l’âme, il s’est lancé dans une carrière solo à partir de 1997, publiant trois albums :
•Dakar Heat (1997), avec des titres comme Yaye Digalma et Boy Harlem
•Yaye Digalma (2004)
•Khare Dounya (2012)
Jimmy Mbaye laisse derrière lui un héritage musical exceptionnel, marqué par sa virtuosité et son engagement artistique. Son influence continuera de résonner dans le paysage musical sénégalais et au-delà.