"Chers collègues,
Mesdames, Messieurs,
Le lancement de la campagne "Combler le fossé, investir dans l'eau", nous donne l’occasion, après le 9e Forum mondial de l’Eau tenu à Dakar, en mars 2022, de remettre cette question vitale au cœur de l’agenda international.
Je salue, à cet égard, la Résolution du 1er septembre 2023, par laquelle l’Assemblée générale décide notamment de convoquer en 2026, une Conférence internationale sur l’eau et l’assainissement, pour accélérer la réalisation de l’ODD 6.
S’agissant de l’Afrique, nous sommes encore loin du compte : sur 780 millions de personnes n’ayant pas encore accès à l’eau potable à travers le monde, 320 millions vivent sur le continent.
Même si ce chiffre cache des disparités selon les pays, il traduit un besoin urgent de mobiliser tous les moyens disponibles afin de combler le déficit ; surtout que les projections montrent qu’au rythme actuel, l’Afrique n’atteindra pas à l’horizon 2030, les ODD liés à l’eau et à l’assainissement.
Cela risque d’impacter négativement d’autres secteurs aussi vitaux que la santé, l'éducation et l’alimentation.
Voilà pourquoi nous voulons nous mobiliser pour enrayer cette tendance, en mettant en place le Panel international de haut niveau pour les investissements dans le secteur de l'eau en Afrique et le Partenariat pour l'investissement dans l'eau en Afrique.
L’un et l’autre visent à soutenir la campagne de mobilisation des ressources et appuyer l’Union africaine, dans la mise en œuvre des recommandations du Panel.
L’objectif est de mobiliser au moins 30 milliards de dollars par an d'ici 2030, afin de combler le gap.
Tous les leviers doivent être activés : ressources publiques internes, coopération bilatérale et multilatérale et partenariats publics-privés.
En outre, il faut davantage vulgariser des solutions encore faiblement valorisées, comme le recyclage et le dessalement de l’eau et promouvoir les technologies d’utilisation rationnelle de la ressource, notamment dans l’agriculture et l’industrie.
La campagne que nous lançons ici, est le point de départ d’une course contre la montre. La prochaine étape, c’est la finalisation du Plan d'action pour l'investissement dans le secteur l'eau en Afrique, afin de procéder à son lancement en marge de la COP 28 de Dubaï.
Il s’agira ensuite de le mettre en œuvre pour une première évaluation à la Conférence sur l’eau et l’assainissement de 2026, avant le rendez-vous des ODD en 2030.
L’urgence est signalée. Les besoins sont connus et la feuille de route tracée. Agissons sans tarder pour relever le défi. Je vous remercie de votre aimable attention".
Mesdames, Messieurs,
Le lancement de la campagne "Combler le fossé, investir dans l'eau", nous donne l’occasion, après le 9e Forum mondial de l’Eau tenu à Dakar, en mars 2022, de remettre cette question vitale au cœur de l’agenda international.
Je salue, à cet égard, la Résolution du 1er septembre 2023, par laquelle l’Assemblée générale décide notamment de convoquer en 2026, une Conférence internationale sur l’eau et l’assainissement, pour accélérer la réalisation de l’ODD 6.
S’agissant de l’Afrique, nous sommes encore loin du compte : sur 780 millions de personnes n’ayant pas encore accès à l’eau potable à travers le monde, 320 millions vivent sur le continent.
Même si ce chiffre cache des disparités selon les pays, il traduit un besoin urgent de mobiliser tous les moyens disponibles afin de combler le déficit ; surtout que les projections montrent qu’au rythme actuel, l’Afrique n’atteindra pas à l’horizon 2030, les ODD liés à l’eau et à l’assainissement.
Cela risque d’impacter négativement d’autres secteurs aussi vitaux que la santé, l'éducation et l’alimentation.
Voilà pourquoi nous voulons nous mobiliser pour enrayer cette tendance, en mettant en place le Panel international de haut niveau pour les investissements dans le secteur de l'eau en Afrique et le Partenariat pour l'investissement dans l'eau en Afrique.
L’un et l’autre visent à soutenir la campagne de mobilisation des ressources et appuyer l’Union africaine, dans la mise en œuvre des recommandations du Panel.
L’objectif est de mobiliser au moins 30 milliards de dollars par an d'ici 2030, afin de combler le gap.
Tous les leviers doivent être activés : ressources publiques internes, coopération bilatérale et multilatérale et partenariats publics-privés.
En outre, il faut davantage vulgariser des solutions encore faiblement valorisées, comme le recyclage et le dessalement de l’eau et promouvoir les technologies d’utilisation rationnelle de la ressource, notamment dans l’agriculture et l’industrie.
La campagne que nous lançons ici, est le point de départ d’une course contre la montre. La prochaine étape, c’est la finalisation du Plan d'action pour l'investissement dans le secteur l'eau en Afrique, afin de procéder à son lancement en marge de la COP 28 de Dubaï.
Il s’agira ensuite de le mettre en œuvre pour une première évaluation à la Conférence sur l’eau et l’assainissement de 2026, avant le rendez-vous des ODD en 2030.
L’urgence est signalée. Les besoins sont connus et la feuille de route tracée. Agissons sans tarder pour relever le défi. Je vous remercie de votre aimable attention".