Les fontaines publiques sont désertées depuis vendredi dernier à Niacoulrab. Car pas une goutte d’eau ne coule des robinets. C’est la désillusion totale pour ceux qui pensaient que la situation allait se rétablir la nuit et qu’ils allaient pouvoir se procurer le liquide précieux. Les familles se sont mobilisées à des heures tardives, en espérant trouver de l’eau. En vain.
«La situation est intenable dans nos maisons. Les réserves d’eau se sont épuisées. Alors que nous sommes en week-end. Tout le monde est à la maison. Nous gérons le peu d’eau qui nous reste, pour éviter que les toilettes ne soient hors d’usage. C’est ça la priorité. Le drame, nous n’avons pas été informées de cette coupure d’eau…», a déploré une dame.
Pis, très remonté, cet enseignant demande plus de respect pour les clients. «Bientôt une semaine qu’on manque d’eau, avec tout ce que cela engendre comme conséquences. Les gens n’ont pas daigné présenter leurs excuses pour les désagréments subis. Encore moins nous donner les raisons de cette perturbation dans la distribution du liquide», a indiqué un professeur de la localité.
Les gérants des dé-plumeuses que nous avons rencontrés ont laissé entendre leurs difficultés. «L’eau est indispensable à nos activités. Si la pénurie persiste, nous allons rencontrer beaucoup difficultés. Surtout avec les fêtes de fin d’année ; il faut bien qu’on trouve une solution définitive à ce problème».
Dans ces quartiers spontanés, l’approvisionnement en eau a toujours été un casse-tête chinois pour les habitants. Les branchements sociaux sont rares. Les habitants ont tendance, une fois que les bornes fontaines se retrouvent sans eau, à recourir aux vendeurs, notamment les conducteurs de charrettes. Le baril du liquide précieux est cédé à 1000 FCFA. Alors que quand la situation est stable, le prix du baril est à 750 FCFA.
Les activités tournent au ralenti pour les maçons, contraints à achever les travaux dans les délais. Le manque à gagner est considérable. «Les chantiers ne recrutent plus de temporaires, depuis trois jours. Cela est lié à la rareté de l’eau, ces derniers jours. Nous nous déplaçons dans le but de trouver du boulot. En vain ! Car les maçons n’engagent plus des travailleurs temporaires. Nous rebroussons chemin, les mains vides. Alors que quand ça marchait, la journée, on nous payait 3000 à 4000 FCFA», regrette un maçon.
Pourtant, dans un communiqué publié des jours avant, la Sen’Eau a annoncé des travaux de remplacements d’équipements de réseaux à Rufisque, le week-end, dans le cadre de l’amélioration de la qualité de service. Appelant les populations à faire de réserves, le temps des travaux. En attendant que la situation se rétablisse, les populations croupissent dans l’insalubrité.
sudquotidiensn
«La situation est intenable dans nos maisons. Les réserves d’eau se sont épuisées. Alors que nous sommes en week-end. Tout le monde est à la maison. Nous gérons le peu d’eau qui nous reste, pour éviter que les toilettes ne soient hors d’usage. C’est ça la priorité. Le drame, nous n’avons pas été informées de cette coupure d’eau…», a déploré une dame.
Pis, très remonté, cet enseignant demande plus de respect pour les clients. «Bientôt une semaine qu’on manque d’eau, avec tout ce que cela engendre comme conséquences. Les gens n’ont pas daigné présenter leurs excuses pour les désagréments subis. Encore moins nous donner les raisons de cette perturbation dans la distribution du liquide», a indiqué un professeur de la localité.
Les gérants des dé-plumeuses que nous avons rencontrés ont laissé entendre leurs difficultés. «L’eau est indispensable à nos activités. Si la pénurie persiste, nous allons rencontrer beaucoup difficultés. Surtout avec les fêtes de fin d’année ; il faut bien qu’on trouve une solution définitive à ce problème».
Dans ces quartiers spontanés, l’approvisionnement en eau a toujours été un casse-tête chinois pour les habitants. Les branchements sociaux sont rares. Les habitants ont tendance, une fois que les bornes fontaines se retrouvent sans eau, à recourir aux vendeurs, notamment les conducteurs de charrettes. Le baril du liquide précieux est cédé à 1000 FCFA. Alors que quand la situation est stable, le prix du baril est à 750 FCFA.
Les activités tournent au ralenti pour les maçons, contraints à achever les travaux dans les délais. Le manque à gagner est considérable. «Les chantiers ne recrutent plus de temporaires, depuis trois jours. Cela est lié à la rareté de l’eau, ces derniers jours. Nous nous déplaçons dans le but de trouver du boulot. En vain ! Car les maçons n’engagent plus des travailleurs temporaires. Nous rebroussons chemin, les mains vides. Alors que quand ça marchait, la journée, on nous payait 3000 à 4000 FCFA», regrette un maçon.
Pourtant, dans un communiqué publié des jours avant, la Sen’Eau a annoncé des travaux de remplacements d’équipements de réseaux à Rufisque, le week-end, dans le cadre de l’amélioration de la qualité de service. Appelant les populations à faire de réserves, le temps des travaux. En attendant que la situation se rétablisse, les populations croupissent dans l’insalubrité.
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