‘’Il n’ya aucune tractation à Paris qui ait un lien avec ce Projet de Loi constitutionnelle. Nous en avons pris connaissance seulement au moment où il a été rendu public’’, a indiqué le diplomate français dans une interview parue mardi dans le journal Kotch.
Pour le diplomate, les nombreuses ’’interventions officielles’’ de son pays sont la preuve que ses autorités n’étaient pas au courant de l’initiative du ticket présidentiel.
‘’D’ailleurs à ce sujet, je voudrais rappeler qu’il y a eu plusieurs interventions officielles publiques de la France qui montent que nous n’étions pas du tout informés au préalable d’un tel projet. L’initiative du Président sénégalais lui est propre et la France n’a pas à suggérer une attitude à ce sujet’’, a-t-il affirmé.
Poursuivant son propos, M. Nicolas Normand déclare : ‘’Nous respectons totalement la souveraineté du Sénégal. Il n’ya aucun marchandage entre une initiative diplomatique sénégalaise et un projet de politique intérieure dont la France ne se mêle pas’’.
Selon lui, ‘’la France s’était ainsi pleinement associée à la déclaration de l’Union européenne du 22 juin exprimant son souci que les modifications des règles constitutionnelles soient effectuées dans l’esprit de concertation et de consensus qui ont toujours prévalu au Sénégal’’.
M. Normand a à cet égard rappelé que ‘’le lendemain, le porte-parole du Quai d’Orsay (NDRL : Bernard Valéro) s’est prononcé pour rappeler que la démocratie au Sénégal restait exemplaire et que la concertation avec tous les acteurs politiques devait permettre d’éviter la violence’’.
‘’Donc, l’esprit de ces déclarations est totalement contraire à l’idée d’avoir préparé en secret un projet en France. C’est une idée néocoloniale qui ne cadre pas avec la réalité’’, a-t-il dit.
Pour le diplomate, les nombreuses ’’interventions officielles’’ de son pays sont la preuve que ses autorités n’étaient pas au courant de l’initiative du ticket présidentiel.
‘’D’ailleurs à ce sujet, je voudrais rappeler qu’il y a eu plusieurs interventions officielles publiques de la France qui montent que nous n’étions pas du tout informés au préalable d’un tel projet. L’initiative du Président sénégalais lui est propre et la France n’a pas à suggérer une attitude à ce sujet’’, a-t-il affirmé.
Poursuivant son propos, M. Nicolas Normand déclare : ‘’Nous respectons totalement la souveraineté du Sénégal. Il n’ya aucun marchandage entre une initiative diplomatique sénégalaise et un projet de politique intérieure dont la France ne se mêle pas’’.
Selon lui, ‘’la France s’était ainsi pleinement associée à la déclaration de l’Union européenne du 22 juin exprimant son souci que les modifications des règles constitutionnelles soient effectuées dans l’esprit de concertation et de consensus qui ont toujours prévalu au Sénégal’’.
M. Normand a à cet égard rappelé que ‘’le lendemain, le porte-parole du Quai d’Orsay (NDRL : Bernard Valéro) s’est prononcé pour rappeler que la démocratie au Sénégal restait exemplaire et que la concertation avec tous les acteurs politiques devait permettre d’éviter la violence’’.
‘’Donc, l’esprit de ces déclarations est totalement contraire à l’idée d’avoir préparé en secret un projet en France. C’est une idée néocoloniale qui ne cadre pas avec la réalité’’, a-t-il dit.