Le président français Nicolas Sarkozy (c) s'adresse aux 13 dirigeants africains lors d'un déjeuner au Palais de l'Elysée à Paris, le 13 juillet 2010. REUTERS/Remy de la Mauviniere
Pour mettre fin à une injustice criante, la disparité des pensions d'anciens combattants selon qu'on est Français ou Africains, l'Etat français devra mettre la main à la poche. Selon une étude de la Cour des comptes en date du mois de février dernier, il en coûtera 152 millions d'euros au budget français. C'est la somme supplémentaire que la France versera à ces anciens combattants. L'essentiel de cette somme, 94 millions d'euros, ira aux anciens combattants maghrébins.
Ce nouveau décaissement n'est que le troisième du genre. En 2002, une revalorisation de ces pensions avait amené l'Etat français à verser 123 millions d'euros dont les trois quarts au titre d'arriérés impayés. Cinq ans plus tard, en 2007, une somme similaire, 110 millions d'euros, avait été ajoutée à ce que la France versait aux anciens combattants d'Afrique du Nord et d'Afrique noire. Mais ces deux précédentes mesures, celles de 2002 et de 2007, si elles aboutissaient à revaloriser les prestations, ne supprimaient pas toutes les disparités.
Dès que la nouvelle loi aura été votée par le Parlement français et qu'elle aura été promulguée, au plus tard le 1er janvier 2011, les anciens combattants africains toucheront des pensions du même montant que leurs camarades français.
Rfi
Pour mettre fin à une injustice criante, la disparité des pensions d'anciens combattants selon qu'on est Français ou Africains, l'Etat français devra mettre la main à la poche. Selon une étude de la Cour des comptes en date du mois de février dernier, il en coûtera 152 millions d'euros au budget français. C'est la somme supplémentaire que la France versera à ces anciens combattants. L'essentiel de cette somme, 94 millions d'euros, ira aux anciens combattants maghrébins.
Ce nouveau décaissement n'est que le troisième du genre. En 2002, une revalorisation de ces pensions avait amené l'Etat français à verser 123 millions d'euros dont les trois quarts au titre d'arriérés impayés. Cinq ans plus tard, en 2007, une somme similaire, 110 millions d'euros, avait été ajoutée à ce que la France versait aux anciens combattants d'Afrique du Nord et d'Afrique noire. Mais ces deux précédentes mesures, celles de 2002 et de 2007, si elles aboutissaient à revaloriser les prestations, ne supprimaient pas toutes les disparités.
Dès que la nouvelle loi aura été votée par le Parlement français et qu'elle aura été promulguée, au plus tard le 1er janvier 2011, les anciens combattants africains toucheront des pensions du même montant que leurs camarades français.
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