Dans la ligne de sa déclaration très républicaine dimanche soir devant ses partisans au palais de la Mutualité, le chef de l'Etat a d'abord souhaité bonne chance à son rival. "Je souhaite à mes successeurs le succès que la France mérite", a-t-il dit, "quand on aime la France, c'est ce qu'il faut dire".
Une défaite qui n'handicape pas l'avenir
Puis il est revenu sur sa défaite. Sans en analyser les raisons en profondeur mais en ne masquant pas ses regrets d'avoir échoué de si peu (51,6% contre 48,3%) face à son rival socialiste. "C'est une défaite qui n'handicape pas l'avenir", a estimé M. Sarkozy, "il y a eu une bascule de 600.000 voix seulement, malgré toutes les forces contre nous (...) je suis déçu pour tous ceux qui nous ont soutenus de ne pas leur avoir donné la victoire". "Mme (Marine) Le Pen m'a fait battre beaucoup plus que (François) Bayrou, le choix de Bayrou ça ne compte pas", a-t-il jugé.
Sarko règle ses comptes
Dans la foulée, le chef de l'Etat sortant a réglé quelques comptes, tout en allusions et sans citer de noms, à l'endroit de certains de ses amis politiques dont il a jugé le soutien un peu trop timide à son goût. "Les électeurs ont été les plus enthousiastes dans cette élection. Ils ont été beaucoup plus engagés que de nombreux professionnels de la politique et certains d'entre nous", a-t-il lâché. "Il ne faut pas céder sur ses convictions mais se méfier de ceux qui en ont si peu".
"J'ai été beaucoup trahi"
"Je sais bien que l'ouverture, ça n'a pas plu. Mais il vaut mieux être trahi par des personnes en qui on a eu confiance que de trahir les gens dont on a eu la confiance", a poursuivi le président sortant. Une allusion à certains ex-membres de son gouvernement marqués à gauche qui, comme Fadela Amara ou Martin Hirsch, ont annoncé avoir voté pour François Hollande. "J'ai été beaucoup trahi. Je ne suis pas le premier mais je ne suis pas le dernier", a-t-il regretté, philosophe.
Il n'y a pas eu de violence
S'exprimant après son Premier ministre François Fillon, Nicolas Sarkozy lui a rendu un hommage appuyé et a loué leur entente, qui a pourtant connu quelques accrocs pendant le quinquennat. "Il n'y a pas eu de couple qui se soit aussi bien entendu dans la Ve République. On était différents. Heureusement qu'on était différents, les deux mêmes ça aurait été insupportable", a-t-il souligné. "Pendant cinq ans on a géré la 5e puissance du monde, il n'y a pas eu de violence". Enfin, le chef de l'Etat a confirmé sa volonté de s'éloigner de la politique.
Un changement dans ma vie
"Maintenant, une autre période s'ouvre pour moi", a assuré Nicolas Sarkozy. "C'est un changement dans ma vie mais il faut accepter le changement", a-t-il conclu, avant d'ajouter: "le jour où on n'accepte plus le changement, c'est qu'on est vieux. Moi je me sens jeune".
SOURCE:7sur7.be
Une défaite qui n'handicape pas l'avenir
Puis il est revenu sur sa défaite. Sans en analyser les raisons en profondeur mais en ne masquant pas ses regrets d'avoir échoué de si peu (51,6% contre 48,3%) face à son rival socialiste. "C'est une défaite qui n'handicape pas l'avenir", a estimé M. Sarkozy, "il y a eu une bascule de 600.000 voix seulement, malgré toutes les forces contre nous (...) je suis déçu pour tous ceux qui nous ont soutenus de ne pas leur avoir donné la victoire". "Mme (Marine) Le Pen m'a fait battre beaucoup plus que (François) Bayrou, le choix de Bayrou ça ne compte pas", a-t-il jugé.
Sarko règle ses comptes
Dans la foulée, le chef de l'Etat sortant a réglé quelques comptes, tout en allusions et sans citer de noms, à l'endroit de certains de ses amis politiques dont il a jugé le soutien un peu trop timide à son goût. "Les électeurs ont été les plus enthousiastes dans cette élection. Ils ont été beaucoup plus engagés que de nombreux professionnels de la politique et certains d'entre nous", a-t-il lâché. "Il ne faut pas céder sur ses convictions mais se méfier de ceux qui en ont si peu".
"J'ai été beaucoup trahi"
"Je sais bien que l'ouverture, ça n'a pas plu. Mais il vaut mieux être trahi par des personnes en qui on a eu confiance que de trahir les gens dont on a eu la confiance", a poursuivi le président sortant. Une allusion à certains ex-membres de son gouvernement marqués à gauche qui, comme Fadela Amara ou Martin Hirsch, ont annoncé avoir voté pour François Hollande. "J'ai été beaucoup trahi. Je ne suis pas le premier mais je ne suis pas le dernier", a-t-il regretté, philosophe.
Il n'y a pas eu de violence
S'exprimant après son Premier ministre François Fillon, Nicolas Sarkozy lui a rendu un hommage appuyé et a loué leur entente, qui a pourtant connu quelques accrocs pendant le quinquennat. "Il n'y a pas eu de couple qui se soit aussi bien entendu dans la Ve République. On était différents. Heureusement qu'on était différents, les deux mêmes ça aurait été insupportable", a-t-il souligné. "Pendant cinq ans on a géré la 5e puissance du monde, il n'y a pas eu de violence". Enfin, le chef de l'Etat a confirmé sa volonté de s'éloigner de la politique.
Un changement dans ma vie
"Maintenant, une autre période s'ouvre pour moi", a assuré Nicolas Sarkozy. "C'est un changement dans ma vie mais il faut accepter le changement", a-t-il conclu, avant d'ajouter: "le jour où on n'accepte plus le changement, c'est qu'on est vieux. Moi je me sens jeune".
SOURCE:7sur7.be