L'exposition aux poussières d'uranium des ouvriers de la Cominak, la filiale d'Areva au Niger a toujours été sous contrôle et limitée. C'est ce qu'indique le groupe du nucléaire français. Depuis quelques temps, des observatoires de santé ont été mis en place sur les sites d'extraction au Gabon et plus récemment au Niger. Selon Christophe Neugnot, porte-parole des activités minières d'Areva, « l'observatoire de la santé est lancé au Niger depuis le mois de décembre. Mais de toute façon, le suivi radiologique a toujours été fait ».
Un avis que ne partage pas Ali Idrissa, le président de l'ONG ROTAB au Niger qui lutte contre les abus des groupes industriels. Pour lui, Areva est responsable de l'irradiation excessive des salariés nigériens mais également des populations qui vivent dans un environnement contaminé. « Il ne s'agit pas seulement de salariés, dit-il, mais également des populations qui vivent autour de ces mines. L'observatoire ne peut pas être le rétablissement de la vérité. Il ne faut que cela s'arrête à un Français. Il faut qu'Areva arrive à indemniser tous les Nigériens qui sont exposés aux effets de radioactivité de l'uranium ».
Une convention minière a été signée en 2009 entre le gouvernement du pays et Areva pour la mine d'Imouraren. Un gisement qui permettra au Niger de devenir le deuxième producteur mondial d'uranium, derrière le Canada.
Rfi
Un avis que ne partage pas Ali Idrissa, le président de l'ONG ROTAB au Niger qui lutte contre les abus des groupes industriels. Pour lui, Areva est responsable de l'irradiation excessive des salariés nigériens mais également des populations qui vivent dans un environnement contaminé. « Il ne s'agit pas seulement de salariés, dit-il, mais également des populations qui vivent autour de ces mines. L'observatoire ne peut pas être le rétablissement de la vérité. Il ne faut que cela s'arrête à un Français. Il faut qu'Areva arrive à indemniser tous les Nigériens qui sont exposés aux effets de radioactivité de l'uranium ».
Une convention minière a été signée en 2009 entre le gouvernement du pays et Areva pour la mine d'Imouraren. Un gisement qui permettra au Niger de devenir le deuxième producteur mondial d'uranium, derrière le Canada.
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