Le 21 février, Mahamadou Issoufou remettra son mandat en jeu dans un contexte politique très tendu. Ses détracteurs prédisent déjà le chaos s’il est vainqueur dès le premier tour. À leurs yeux, une telle victoire serait un hold-up électoral. Pour ses partisans, en revanche, elle serait le fruit de son bilan. Ces derniers portent à son actif la paix qui règne dans le pays en dépit de l’insécurité sévissant dans la région, l’accord sur l’uranium avec le groupe Areva, de nouvelles infrastructures, la hausse du pouvoir d’achat des ménages.
L’opposition, elle, fustige l’incarcération, arbitraire à ses yeux, de Hama Amadou, et reste sceptique sur la tentative de coup d’État présumé de mi-décembre qui a conduit à l’arrestation de plusieurs officiers. Surtout, elle a suspendu sa participation au comité d’audit du fichier électoral et réclame des experts internationaux. Le pari d’Issoufou sera donc d’aplanir les divergences pour garantir des élections apaisées, puis de maintenir la cohésion sociale s’il est réélu, ou de partir s’il est battu.
JEUNE AFRIQUE
L’opposition, elle, fustige l’incarcération, arbitraire à ses yeux, de Hama Amadou, et reste sceptique sur la tentative de coup d’État présumé de mi-décembre qui a conduit à l’arrestation de plusieurs officiers. Surtout, elle a suspendu sa participation au comité d’audit du fichier électoral et réclame des experts internationaux. Le pari d’Issoufou sera donc d’aplanir les divergences pour garantir des élections apaisées, puis de maintenir la cohésion sociale s’il est réélu, ou de partir s’il est battu.
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