Le Niger est soumis à des sanctions internationales depuis que l’ancien président Mamadou Tandja a modifié la constitution de ce pays ouest africain en août 2009 afin de rester au pouvoir. Malgré son renversement par une junte militaire le 17 février, la communauté internationale a décidé de maintenir les sanctions contre Niamey en attendant une pleine restauration de la démocratie que promettent les militaires désormais au pouvoir.
« Me Wade va certainement vite en besogne à tel point qu’il convient de se demander s’il n’ a pas perdu ici une excellente occasion de se taire », écrit Le Pays dans son éditorial publié dans son édition du 5 mars sous le titre « levée des sanctions contre le Niger, l’empressement imprudent de Wade ».
L’éditorial fait suite à la visite à Dakar d’une délégation nigérienne, dans le cadre d’une tournée sous régionale, pour expliquer les motivations du Coup d’Etat au Niger et demander le soutien des dirigeants de la sous-région.
Tout en reconnaissant que le «président (nigérien) évincé avait fini par irriter » tout le monde, l’éditorialiste burkinabé estime néanmoins, que si « la prudence commande d’accompagner la junte », les sanctions internationales constituent des « garde-fous qui canalisent l’action de la nouvelle junte au pouvoir ».
Une levée des sanctions « peut conduire à la (la junte) faire basculer », écrit le journal, qui cite l’exemple guinéen ou la capitaine Moussa Dadis Camara arrivé au pouvoir en décembre 2008 avait suscité un grand espoir avant de mener son pays à la tourmente.
« On n’a pas le droit de prendre certaines décisions à la légère », prévient Le Pays pour qui « on finit par se demander ce qui pousse le président sénégalais à donner son avis sur tout ».
Depuis la chute du président Tandja, un Conseil suprême pour la restauration de la démocratie(CSRD, junte militaire) dirigé par le chef d’escadron Salou Djibo s’est installé à la tête du Niger.
Ce CSRD a promis de rendre le pouvoir aux civils dans les meilleurs délais mais aucune date n’a encore été fixée.
« Me Wade va certainement vite en besogne à tel point qu’il convient de se demander s’il n’ a pas perdu ici une excellente occasion de se taire », écrit Le Pays dans son éditorial publié dans son édition du 5 mars sous le titre « levée des sanctions contre le Niger, l’empressement imprudent de Wade ».
L’éditorial fait suite à la visite à Dakar d’une délégation nigérienne, dans le cadre d’une tournée sous régionale, pour expliquer les motivations du Coup d’Etat au Niger et demander le soutien des dirigeants de la sous-région.
Tout en reconnaissant que le «président (nigérien) évincé avait fini par irriter » tout le monde, l’éditorialiste burkinabé estime néanmoins, que si « la prudence commande d’accompagner la junte », les sanctions internationales constituent des « garde-fous qui canalisent l’action de la nouvelle junte au pouvoir ».
Une levée des sanctions « peut conduire à la (la junte) faire basculer », écrit le journal, qui cite l’exemple guinéen ou la capitaine Moussa Dadis Camara arrivé au pouvoir en décembre 2008 avait suscité un grand espoir avant de mener son pays à la tourmente.
« On n’a pas le droit de prendre certaines décisions à la légère », prévient Le Pays pour qui « on finit par se demander ce qui pousse le président sénégalais à donner son avis sur tout ».
Depuis la chute du président Tandja, un Conseil suprême pour la restauration de la démocratie(CSRD, junte militaire) dirigé par le chef d’escadron Salou Djibo s’est installé à la tête du Niger.
Ce CSRD a promis de rendre le pouvoir aux civils dans les meilleurs délais mais aucune date n’a encore été fixée.