Le chef de l'Etat nigérian Muhammadu Buhari a donné trois mois à ses forces armées, dont plusieurs nouveaux hauts responsables ont prêté serment aujorud'hui, pour en finir avec les insurgés du groupe islamiste Boko Haram. L'insurrection du groupe islamiste Boko Haram, qui a fait allégeance l'organisation État islamique (EI), et sa répression par les forces de l'ordre nigérianes ont fait plus de 15 000 morts et 1,5 million de déplacés au Nigeria depuis 2009. «Vous devez rassembler vos forces et continuer à faire équipe avec les autres parties prenantes (pays voisins) pour mettre en place un effort commun bien coordonné qui permettra la fin souhaitée de ces insurrections d'ici trois mois», a déclaré M. Buhari aux chefs militaires dans la capitale Abuja.
Entré en fonctions le 29 mai, M. Buhari a limogé mi-juillet les chefs de l'armée de terre, de l'air et de la marine, ainsi que le chef d'état-major des armées, avec l'objectif affiché de reprendre la main sur la lutte contre les insurgés, qui ont multiplié les raids meurtriers et attentats-suicides ces dernières semaines.
Ces nouvelle vague de violence a fait au moins 900 victimes au Nigeria depuis le 29 mai. Boko Haram a également frappé pendant cette période le Niger, le Tchad et le Cameroun voisins.
Une Force d'intervention conjointe multinationale (MNJTF), à laquelle doivent participer le Nigeria, le Niger, le Tchad, le Cameroun et le Bénin, a été mise en place pour combattre Boko Haram. Elle doit compter 8 700 hommes et devrait être déployée de façon imminente. Pendant le mandat du prédécesseur de M. Buhari, Goodluck Jonathan, l'armée avait été vivement critiquée pour n'avoir pas réussi à contenir l'insurrection islamiste.
lefigaro
Entré en fonctions le 29 mai, M. Buhari a limogé mi-juillet les chefs de l'armée de terre, de l'air et de la marine, ainsi que le chef d'état-major des armées, avec l'objectif affiché de reprendre la main sur la lutte contre les insurgés, qui ont multiplié les raids meurtriers et attentats-suicides ces dernières semaines.
Ces nouvelle vague de violence a fait au moins 900 victimes au Nigeria depuis le 29 mai. Boko Haram a également frappé pendant cette période le Niger, le Tchad et le Cameroun voisins.
Une Force d'intervention conjointe multinationale (MNJTF), à laquelle doivent participer le Nigeria, le Niger, le Tchad, le Cameroun et le Bénin, a été mise en place pour combattre Boko Haram. Elle doit compter 8 700 hommes et devrait être déployée de façon imminente. Pendant le mandat du prédécesseur de M. Buhari, Goodluck Jonathan, l'armée avait été vivement critiquée pour n'avoir pas réussi à contenir l'insurrection islamiste.
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