Un dénouement heureux qui va soulager les victimes et leur famille. L’armée nigériane a annoncé ce mardi avoir libéré 30 otages de Boko Haram, dont 21 enfants et sept femmes, au cours d’une opération militaire contre le groupe armé, à Dikwa, dans le Nord-est. « En conséquence de l’opération en cours visant à débarrasser Dikwa et ses environs des terroristes de Boko Haram, la 7e division de l’armée nigériane a secouru hier 30 femmes et enfants des mains des terroristes », a déclaré Sani Usman, porte-parole de l’armée de terre, dans un communiqué. Parmi les otages libérés figuraient « 21 enfants, dont un nouveau-né de six jours, et sept femmes », a-t-il précisé.
Boko Haram sème la terreur dans le nord du Nigeria. Il ne se passe pas une semaine sans que l’organisation armée y mène des attaques sanglantes. Depuis 2009, les disciples d’Abubakr Shekau, chef de Boko Haram, ont fait plus de 15 000 victimes dans leurs nombreuses attaques et poussé plus de 1,5 millions de personnes à se déplacer.
Les troupes du Tchad, du Cameroun, du Niger prêtent main forte dans la lutte acharnée contre Boko Haram. Mais bien que de nombreux observateurs affirment que le groupe est affaibli, il n’a pas dit son dernier mot. Ces dernières semaines, il a multiplié les attentats dans l’Extrême-Nord du Cameroun mais aussi au Tchad, où il a frappé au coeur de la capitale N’Djemena. Boko Haram n’hésite pas à recourir à des femmes ou jeunes filles pour mener des attentats-suicide sur les places publiques dans le but de faire le plus de morts possibles.
Le Président nigérian Muhammadu Buhari a promis de faire de la lutte contre Boko Haram sa priorité. Il a appelé les Etats-Unis à lui prêter main forte dans cette tâche, notamment lorsqu’il a été reçu à la Maison Blanche par Barack Obama. Mais Washington a refusé de livrer des armes au Nigeria pour lutter contre le groupe armé. Une mesure critiquée par Boko Haram.
afrik.com
Boko Haram sème la terreur dans le nord du Nigeria. Il ne se passe pas une semaine sans que l’organisation armée y mène des attaques sanglantes. Depuis 2009, les disciples d’Abubakr Shekau, chef de Boko Haram, ont fait plus de 15 000 victimes dans leurs nombreuses attaques et poussé plus de 1,5 millions de personnes à se déplacer.
Les troupes du Tchad, du Cameroun, du Niger prêtent main forte dans la lutte acharnée contre Boko Haram. Mais bien que de nombreux observateurs affirment que le groupe est affaibli, il n’a pas dit son dernier mot. Ces dernières semaines, il a multiplié les attentats dans l’Extrême-Nord du Cameroun mais aussi au Tchad, où il a frappé au coeur de la capitale N’Djemena. Boko Haram n’hésite pas à recourir à des femmes ou jeunes filles pour mener des attentats-suicide sur les places publiques dans le but de faire le plus de morts possibles.
Le Président nigérian Muhammadu Buhari a promis de faire de la lutte contre Boko Haram sa priorité. Il a appelé les Etats-Unis à lui prêter main forte dans cette tâche, notamment lorsqu’il a été reçu à la Maison Blanche par Barack Obama. Mais Washington a refusé de livrer des armes au Nigeria pour lutter contre le groupe armé. Une mesure critiquée par Boko Haram.
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