"Les terroristes ont attaqué le village vers 5 heures. Ils ont tué 15 personnes et ont mis le feu à tout le hameau", a indiqué une source sécuritaire.Des combattants du groupe islamiste armé Boko Haram ont abattu vendredi 15 personnes dans un village proche de leur fief historique de Maiduguri, dans le nord-est du Nigeria, a-t-on appris samedi auprès d'un témoin et des forces de sécurité. "Les terroristes ont attaqué le village de Kambari, qui est situé à moins de cinq kilomètres de Maiduguri, vers 5 heures du matin. Ils ont tué 15 personnes et ont mis le feu à tout le hameau", a indiqué samedi une source sécuritaire. "Après de vaines tentatives pour pénétrer à Maiduguri via Konduga, les terroristes ont emprunté un chemin différent et attaqué Kambari", a poursuivi cette source.
Une villageoise, qui se prénomme Kyallu et s'est réfugiée à Maiduguri après l'attaque, a affirmé que quatre de ses enfants faisaient partie des victimes. "Ils ont tué quatre de mes aînés quand ils ont attaqué le village à l'heure de la prière du matin", a-t-elle témoigné. "Ils ont tiré sur eux alors qu'ils n'avaient rien fait. J'ai dû quitter le village avec mes petits-enfants parce que nous n'avons plus de maison". "Les rebelles ont aussi tué le chef de notre village", a ajouté Kyallu. "Au total, j'ai compté 15 cadavres."
Un gros déploiement de force mis en place
Maiduguri et ses environs sont régulièrement la cible d'attaques des islamistes de Boko Haram depuis le début en 2009 de leur sanglante rébellion, afin selon eux de créer un califat dans le nord du Nigeria à majorité musulmane.
Le président Goodluck Jonathan devait lancer samedi à Maiduguri la campagne pour sa réélection à la présidentielle du 14 février. Un gros déploiement de force a été mis en place pour sécuriser ce déplacement.
Chrétien du sud nigérian, Jonathan sera confronté à un ancien général, le musulman Mohammadu Buhari, auquel de nombreux habitants du nord, d'où il est originaire, vouent un véritable culte.
LE POINT
Une villageoise, qui se prénomme Kyallu et s'est réfugiée à Maiduguri après l'attaque, a affirmé que quatre de ses enfants faisaient partie des victimes. "Ils ont tué quatre de mes aînés quand ils ont attaqué le village à l'heure de la prière du matin", a-t-elle témoigné. "Ils ont tiré sur eux alors qu'ils n'avaient rien fait. J'ai dû quitter le village avec mes petits-enfants parce que nous n'avons plus de maison". "Les rebelles ont aussi tué le chef de notre village", a ajouté Kyallu. "Au total, j'ai compté 15 cadavres."
Un gros déploiement de force mis en place
Maiduguri et ses environs sont régulièrement la cible d'attaques des islamistes de Boko Haram depuis le début en 2009 de leur sanglante rébellion, afin selon eux de créer un califat dans le nord du Nigeria à majorité musulmane.
Le président Goodluck Jonathan devait lancer samedi à Maiduguri la campagne pour sa réélection à la présidentielle du 14 février. Un gros déploiement de force a été mis en place pour sécuriser ce déplacement.
Chrétien du sud nigérian, Jonathan sera confronté à un ancien général, le musulman Mohammadu Buhari, auquel de nombreux habitants du nord, d'où il est originaire, vouent un véritable culte.
LE POINT