Le 17 juin, profitant de la foule rassemblée pour le service religieux dominical, trois églises ont été la cible d’attentats meurtriers à Zaria dans l’Etat de Kaduna, situé au nord du Nigeria rapporte La Croix, provoquant la panique et la colère des chrétiens.
Pour le Vatican, ces violences représentent un «absurde dessein de haine». Il s’agit de la troisième semaine consécutive d’attaques-suicides, contre des chrétiens, revendiquées par les terroristes islamistes de Boko Haram.
La situation est explosive entre les groupes confessionnels. Le Nigeria connait déjà une importante ligne de fracture entre le Nord, à majorité musulmane et le Sud, à majorité chrétienne et plus riche grâce au pétrole.
Une fois les premiers morts dégagés des décombres, la ville de Zaria a été sujette à une nouvelle flambée de violences. De jeunes chrétiens ont engagé une véritable «chasse aux musulmans» rapporte La Croix. Bilan total de cette sanglante journée? Au moins cinquante morts et cent cinquante blessés.
Le gouverneur de Kaduna a été contraint d’imposer un couvre-feu de 24 heures afin de faire revenir le calme.
«Mais ce n’est pas du goût des extrémistes des deux camps, chrétiens et musulmans, qui sont dans une logique d’affrontements» précise-t-il.
«Œil pour œil, dent pour dent», un proverbe vieux comme le monde, que les membres de Boko Haram savent exploiter, analyse Andrea Riccardi, fondateur de la Communauté de Sant’ Egidio une organisation catholique militant contre la pauvreté et pour la paix entre les communautés religieuses.
D’après le ministre, «la stratégie perverse de Boko Haram est de provoquer une guerre civile». Les islamistes attisent la haine entre les religions espérant que la volonté de revanche des chrétiens soudera les musulmans contre eux.
Un stratagème qui a démontré son inquiétante efficacité.
Lu sur La Croix, La Repubblica
Pour le Vatican, ces violences représentent un «absurde dessein de haine». Il s’agit de la troisième semaine consécutive d’attaques-suicides, contre des chrétiens, revendiquées par les terroristes islamistes de Boko Haram.
La situation est explosive entre les groupes confessionnels. Le Nigeria connait déjà une importante ligne de fracture entre le Nord, à majorité musulmane et le Sud, à majorité chrétienne et plus riche grâce au pétrole.
Une fois les premiers morts dégagés des décombres, la ville de Zaria a été sujette à une nouvelle flambée de violences. De jeunes chrétiens ont engagé une véritable «chasse aux musulmans» rapporte La Croix. Bilan total de cette sanglante journée? Au moins cinquante morts et cent cinquante blessés.
Le gouverneur de Kaduna a été contraint d’imposer un couvre-feu de 24 heures afin de faire revenir le calme.
«Mais ce n’est pas du goût des extrémistes des deux camps, chrétiens et musulmans, qui sont dans une logique d’affrontements» précise-t-il.
«Œil pour œil, dent pour dent», un proverbe vieux comme le monde, que les membres de Boko Haram savent exploiter, analyse Andrea Riccardi, fondateur de la Communauté de Sant’ Egidio une organisation catholique militant contre la pauvreté et pour la paix entre les communautés religieuses.
D’après le ministre, «la stratégie perverse de Boko Haram est de provoquer une guerre civile». Les islamistes attisent la haine entre les religions espérant que la volonté de revanche des chrétiens soudera les musulmans contre eux.
Un stratagème qui a démontré son inquiétante efficacité.
Lu sur La Croix, La Repubblica