Des assaillants armés ont tué trente personnes samedi, en attaquant six villages dans le nord-ouest du Nigéria, en proie aux violences de bandes criminelles, a-t-on appris, lundi 5 juin, auprès de la police locale.
Arrivés à bord d’une « vingtaine de motos », ces hommes armés ont mené des raids dans le district de Tangaza, dans l’État de Sokoto, tuant « huit personnes à Raka, sept à Bilingawa, six à Jaba, quatre à Dabagi, trois à Raka Dutse et deux à Tsalewa », a détaillé le porte-parole de la police de Sokoto, Ahmad Rufai, dans un communiqué.
Le motif de cette attaque n’est pas clair, mais dans ces régions rurales du Nigeria, la compétition féroce autour des ressources entre éleveurs et agriculteurs nourrit la montée des violences. Dans cette zone où la terre à cultiver ou pour le pâturage est de plus en plus rare, les conflits se sont multipliés et ces communautés ont mobilisé des groupes armés pour assurer leur protection.
Certains, appelés localement « bandits », se sont progressivement mués en groupe criminel et attaquent, pillent des villages, tuent leurs habitants ou les enlèvent contre le paiement de rançons.
Tentative de racket ?
Selon la police, les bandits ont mené une expédition ciblée contre ces villages, après le passage à tabac de plusieurs éleveurs dans un village voisin par un groupe d’auto-défense. Mais selon deux habitants du district, qui assurent que 36 personnes ont été tuées lors de ces attaques, il ne s’agit pas de tensions communautaires mais d’une tentative de racket par un groupe armé.
« Nous avons enterré 36 personnes hier (dimanche) qui ont été tuées par les bandits », a déclaré à l’AFP Kasimu Musa, un habitant de Raka Dutse, confirmant le bilan donné par un habitant du village voisin de Gandaba, Mansur Abdullahi.
Les assaillants « étaient furieux de notre refus de négocier avec eux et de leur verser de l’argent pour notre protection, comme l’ont fait d’autres villages », « c’est pourquoi ils ont attaqué nos villages », a expliqué Kasimu Musa.
Le nouveau président du Nigéria, Bola Tinubu, investi le 29 mai à la tête du pays le plus peuplé d’Afrique et de la première économie du continent, est confronté à de multiples défis en matière de sécurité. Il a promis, lors de son discours d’investiture, de faire de la lutte contre l’insécurité, « sa priorité absolue ».
S sudquotidien.sn
Arrivés à bord d’une « vingtaine de motos », ces hommes armés ont mené des raids dans le district de Tangaza, dans l’État de Sokoto, tuant « huit personnes à Raka, sept à Bilingawa, six à Jaba, quatre à Dabagi, trois à Raka Dutse et deux à Tsalewa », a détaillé le porte-parole de la police de Sokoto, Ahmad Rufai, dans un communiqué.
Le motif de cette attaque n’est pas clair, mais dans ces régions rurales du Nigeria, la compétition féroce autour des ressources entre éleveurs et agriculteurs nourrit la montée des violences. Dans cette zone où la terre à cultiver ou pour le pâturage est de plus en plus rare, les conflits se sont multipliés et ces communautés ont mobilisé des groupes armés pour assurer leur protection.
Certains, appelés localement « bandits », se sont progressivement mués en groupe criminel et attaquent, pillent des villages, tuent leurs habitants ou les enlèvent contre le paiement de rançons.
Tentative de racket ?
Selon la police, les bandits ont mené une expédition ciblée contre ces villages, après le passage à tabac de plusieurs éleveurs dans un village voisin par un groupe d’auto-défense. Mais selon deux habitants du district, qui assurent que 36 personnes ont été tuées lors de ces attaques, il ne s’agit pas de tensions communautaires mais d’une tentative de racket par un groupe armé.
« Nous avons enterré 36 personnes hier (dimanche) qui ont été tuées par les bandits », a déclaré à l’AFP Kasimu Musa, un habitant de Raka Dutse, confirmant le bilan donné par un habitant du village voisin de Gandaba, Mansur Abdullahi.
Les assaillants « étaient furieux de notre refus de négocier avec eux et de leur verser de l’argent pour notre protection, comme l’ont fait d’autres villages », « c’est pourquoi ils ont attaqué nos villages », a expliqué Kasimu Musa.
Le nouveau président du Nigéria, Bola Tinubu, investi le 29 mai à la tête du pays le plus peuplé d’Afrique et de la première économie du continent, est confronté à de multiples défis en matière de sécurité. Il a promis, lors de son discours d’investiture, de faire de la lutte contre l’insécurité, « sa priorité absolue ».
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