Le président nigérian Umaru Yar’Adua est apte à rester en fonction et il n’y a pas de raison de le démettre, a déclaré mercredi le ministre de la Justice Michael Aondoakaa au nom du gouvernement fédéral.
« Le président n’est pas incapable d’assurer ses fonctions. Le traitement médical qu’il reçoit hors du pays ne constitue pas une incapacité qui conduise à lancer une procédure de destitution telle que prévue par les articles 144 et 146 de la constitution », a déclaré M. Aondoakaa.
Vendredi dernier, la Haute cour fédérale avait donné 14 jours au gouvernement pour décider si le président, hospitalisé depuis le 23 novembre en Arabie Saoudite, est apte à rester en fonction.
La Haute cour invoquait l’article 144 de la Constitution stipulant que le président doit cesser ses fonctions si les deux-tiers des membres du conseil exécutif de la fédération (gouvernement) adoptent une résolution le déclarant « incapable d’assumer ses fonctions », après vérification par une équipe de cinq médecins désignés par le président du Sénat.
Pratiquement au même moment, le sénat nigérian avait unaninement adopté une motion contraire demandant au président de transmettre par écrit ses pouvoirs au vice-président Goodluck Jonathan.
« Le président n’est pas incapable d’assurer ses fonctions. Le traitement médical qu’il reçoit hors du pays ne constitue pas une incapacité qui conduise à lancer une procédure de destitution telle que prévue par les articles 144 et 146 de la constitution », a déclaré M. Aondoakaa.
Vendredi dernier, la Haute cour fédérale avait donné 14 jours au gouvernement pour décider si le président, hospitalisé depuis le 23 novembre en Arabie Saoudite, est apte à rester en fonction.
La Haute cour invoquait l’article 144 de la Constitution stipulant que le président doit cesser ses fonctions si les deux-tiers des membres du conseil exécutif de la fédération (gouvernement) adoptent une résolution le déclarant « incapable d’assumer ses fonctions », après vérification par une équipe de cinq médecins désignés par le président du Sénat.
Pratiquement au même moment, le sénat nigérian avait unaninement adopté une motion contraire demandant au président de transmettre par écrit ses pouvoirs au vice-président Goodluck Jonathan.