Cela fait plus de 18 mois qu'environ 200 lycéennes ont été enlevées par les hommes de Boko Haram, pour être revendues et réduites en esclavage. Depuis, les autorités nigériannes et la communauté internationale se sont mobilisées. Dernière initiative en date, celle du président du Nigeria, Muhammadu Buhari, qui s'est dit prêt mercredi à amnistier des islamistes de Boko Haram emprisonnés en échange de la libération des lycéennes enlevées à Chibok (nord-est). 1373705
«Si les responsables de Boko Haram acceptent de nous rendre les filles de Chibok, toutes ces filles, nous pourrions décider d'accorder l'amnistie» à leurs prisonniers, a-t-il dit lors d'un entretien avec l'AFP à Paris au dernier jour d'une visite en France.
57 filles ont réussi à s'échapper
«Nous essayons de voir si nous pouvons négocier avec eux la libération des filles de Chibok. Mais nous sommes très prudents: à moins d'être sûr qu'elles sont en relativement bonne santé, nous n'allons libérer» personne, a-t-il ajouté.
Les militants islamistes de Boko Haram avaient fait irruption le 14 avril 2014 au lycée de Chibok, dans l'Etat de Borno, berceau de leur mouvement, pour y enlever 276 adolescentes qui se préparaient à passer leurs examens. Cinquante-sept ont réussi à s'échapper mais le sort des 219 autres reste incertain.
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