Fatima Salisu et Hadiza Musa disent jurer par tous les saints. « Il nous a enfermées dans une case pendant dix mois. Et comme si cela ne suffisait pas, nous étions restées enchaînées durant toute cette période. On ne bougeait pas, on faisait les besoins sur place, … C‘était horrible », pouvait-on entendre jeudi lors d’une audience au tribunal de Katsina, capitale de l‘État du même nom au nord du Nigeria.
Et d’après leur avocat, les deux co-épouses ont subi ce traitement au village de Yan-Nabayye, dans la zone du gouvernement local de Rimi, non loin de Katsina. Allégations confirmées par des policiers qui les ont retrouvées dans leur lieu de détention. « Elles portaient des stigmates de châtiments corporels (flagellation) », a lancé un policier.
Si Samaila Musa le mari a balayé ces accusations, le tribunal présidé par le magistrat Ali Ingawa a néanmoins ordonné la mise aux arrêts du prévenu, en guise de détention provisoire.
La constitution nigériane prohibe la torture sans pour autant la criminaliser. Le Code pénal n’incrimine pas la torture. De là à imaginer toutes les peines du monde qu’auront les juges pour décider de la sentence dans cette affaire.
À moins de s’appuyer sur les textes internationaux ratifiés par le pays dont la Convention contre la torture et son Protocole facultatif et la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, qui interdisent la torture et les mauvais traitements.
Une autre audience est prévue le 20 février prochain.
Et d’après leur avocat, les deux co-épouses ont subi ce traitement au village de Yan-Nabayye, dans la zone du gouvernement local de Rimi, non loin de Katsina. Allégations confirmées par des policiers qui les ont retrouvées dans leur lieu de détention. « Elles portaient des stigmates de châtiments corporels (flagellation) », a lancé un policier.
Si Samaila Musa le mari a balayé ces accusations, le tribunal présidé par le magistrat Ali Ingawa a néanmoins ordonné la mise aux arrêts du prévenu, en guise de détention provisoire.
La constitution nigériane prohibe la torture sans pour autant la criminaliser. Le Code pénal n’incrimine pas la torture. De là à imaginer toutes les peines du monde qu’auront les juges pour décider de la sentence dans cette affaire.
À moins de s’appuyer sur les textes internationaux ratifiés par le pays dont la Convention contre la torture et son Protocole facultatif et la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, qui interdisent la torture et les mauvais traitements.
Une autre audience est prévue le 20 février prochain.