Parmi les 2,1 millions de déplacés au Nigeria en six ans, beaucoup ont commencé à retourner chez eux, a ajouté le président.
"Beaucoup de progrès ont été faits", a-t-il estimé devant à la presse.
Si de nombreux médias nigérians soutiennent l'action de leur président, des observateurs ont critiqué sa lenteur à agir : plus de trois mois après son arrivée, M. Buhari n'a toujours pas nommé son gouvernement.
Muhammadu Buhari avait donné le 13 août trois mois aux forces armées, à la tête de laquelle il venait de nommer de nouveaux chefs, pour en finir avec Boko Haram. Mais l'espoir d'une fin rapide de l'insurrection, qui a fait plus de 15.000 morts en six ans, s'est révélé irréaliste.
Mais son déploiement, prévu fin juillet, n'a toujours pas eu lieu. Entre temps, les attaques meurtrières se poursuivent, bien que l'armée ait revendiqué plusieurs succès ces dernières semaines.
L'armée nigériane a notamment annoncé, fin août, l'arrestation d'un des principaux commandants du groupe islamiste et, début septembre, la reprise aux insurgés la ville de Gamboru, carrefour stratégique pour la région.
Son homologue ghanéen, John Dramani Mahama, a félicité le chef d'Etat nigérian d'avoir été un élément moteur auprès des pays voisins pour lutter contre le groupe islamiste, malgré les relations souvent tendues entre Accra et Abuja.
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