La ministre sud-africaine de l’Intérieur, ancienne ministre des Affaires étrangères et ex épouse du chef de l’Etat Jacob Zuma, a obtenu 37 voix, soit trois de plus que la majorité requise", a indiqué à l’AFP un haut responsable de l’UA s’exprimant sous couvert d’anonymat, un score confirmé par d’autres sources au sein de l’organisation. Un précédent sommet de l’UA en janvier dernier avait échoué à départager M. Ping et Mme Dlamini-Zuma, ouvrant de profondes divisions au sein de l’institution continentale. Faute de consensus, son mandat avait été prolongé.
Certains ont dénoncé les ambitions hégémoniques de l’Afrique du Sud, la soupçonnent de vouloir utiliser l’organisation panafricaine pour obtenir un siège de membre permanent au conseil de sécurité de l’ONU, quand d’autres considèrent que les intérêts de l’Afrique seraient mieux défendus sur la scène internationale par la première puissance économique du continent.
Mme Dlamini-Zuma, 63 ans, est la première femme et le premier responsable anglophone à diriger la principale institution de l’UA, depuis que cette organisation a succédé en 2002 à l’Organisation de l’unité africaine (OUA).
La ministre sud-africaine est arrivée en tête aux trois premiers tours de scrutin dimanche soir devant M. Ping, sans toutefois réunir la majorité requise de deux-tiers des voix. Seule candidate en lice au quatrième tour, elle a alors obtenu 37 voix, soit trois de plus que la majorité des deux-tiers des délégations, qui était de 34 voix. Exit donc Jean-Ping, qui avait bénéficié de l’influence de son parrain Omar Bongo Ondimba pour s’imposer en 2008 face à Ali Triki, l’ex ministre des Affaires africaines de Mouammar Kadhafi
VJ (Avec AFP)
Lefaso.net
Certains ont dénoncé les ambitions hégémoniques de l’Afrique du Sud, la soupçonnent de vouloir utiliser l’organisation panafricaine pour obtenir un siège de membre permanent au conseil de sécurité de l’ONU, quand d’autres considèrent que les intérêts de l’Afrique seraient mieux défendus sur la scène internationale par la première puissance économique du continent.
Mme Dlamini-Zuma, 63 ans, est la première femme et le premier responsable anglophone à diriger la principale institution de l’UA, depuis que cette organisation a succédé en 2002 à l’Organisation de l’unité africaine (OUA).
La ministre sud-africaine est arrivée en tête aux trois premiers tours de scrutin dimanche soir devant M. Ping, sans toutefois réunir la majorité requise de deux-tiers des voix. Seule candidate en lice au quatrième tour, elle a alors obtenu 37 voix, soit trois de plus que la majorité des deux-tiers des délégations, qui était de 34 voix. Exit donc Jean-Ping, qui avait bénéficié de l’influence de son parrain Omar Bongo Ondimba pour s’imposer en 2008 face à Ali Triki, l’ex ministre des Affaires africaines de Mouammar Kadhafi
VJ (Avec AFP)
Lefaso.net