Le président de la République, Me Abdoulaye Wade, n’est pas content du traitement qui a été réservé aux ‘Lionnes’ du basket qui ont perdu, dimanche dernier, leur titre de championnes d’Afrique, en finale de l’Afrobasket 2011, contre l’Angola (54-62). Et au-delà des ‘Lionnes’ du basket, le président Wade déplore les difficultés que tous les sportifs sénégalais endurent dans les compétitions internationales. Avant-hier, mercredi, au cours du séminaire gouvernemental, le chef de l’Etat a déploré le fait que des problèmes de primes puissent envahir la ‘Tanière’ des ‘Lionnes’ qui avaient comme devoir de défendre les couleurs du Sénégal et leur titre de championnes d’Afrique. Hélas ! Du fait de l’amateurisme des dirigeants du basket, la capitaine Aya Traoré et ses coéquipières rentreront de Bamako sans la couronne qu’elles avaient remportée à Madagascar, en 2009.
Pour mettre fin à cet amateurisme qui ternit l’image du Sénégal sur le plan international, le chef de l’Etat a annoncé la nomination d’un inspecteur des compétitions. Entre autres missions, ce dernier aura en charge le paiement des per diem et des primes des sportifs sénégalais engagés dans les compétitions internationales. Et ce paiement se fera, ordonne le chef de l’Etat, bien avant de quitter le terroir national. ‘Cet inspecteur aura en charge le paiement entier et régulier des primes aux sportifs de toutes les disciplines sportives. Tous les athlètes engagés dans les compétitions internationales, de toutes disciplines confondues, seront payés ici avant d’engager les échéances’, a-t-il pris comme décision. ‘Je ne veux plus que les sportifs quittent le pays sans leurs primes’, a-t-il tonné devant un partenaire de personnalités dont le ministre des Sports, Faustin Diatta. Le président Abdoulaye Wade se désole ‘de voir les sportifs sénégalais se battre, sur la scène internationale, pour leur pays, sans qu’ils ne soient payés en conséquence’.
Mais, avec la nomination de cet inspecteur des compétitions, à quoi servira la Direction de la haute compétition du ministère des Sports ? ‘A rien’, fait noter, sous le couvert de l’anonymat, une haute personnalité du sport sénégalais. Selon notre interlocuteur, ‘avec la décision de nommer un inspecteur des compétitions, c’est le pouvoir du ministère des Sports qui sera carrément fragilisé. Parce que, si tous les fonds alloués aux différentes compétitions sont mis à la disposition de cet inspecteur, le ministère des Sports ne restera plus qu’une coquille vide’.
De l’avis de ce Directeur technique national (Dtn) d’une des disciplines de combat, si on est arrivé à ce stade, c’est que le ministère des Sports a réellement montré son incompétence à gérer le sport sénégalais. ‘C’est triste de voir les gens s’entredéchirer sur la scène internationale. Ce qui s’est passé aux Jeux africains de Mozambique est extrêmement grave. Voir des sportifs sénégalais arborer des brassards rouges pour réclamer un meilleur traitement et devant la face du monde, est extrêmement grave’, dénonce-t-il. C’est alors suffisant pour qu’il applaudisse des deux mains la nouvelle décision du président de la République. ‘Il faut régler tous les préalables ici au Sénégal avant d’engager les compétitions internationales. Que les choses soient planifiées ici au Sénégal, bien avant le démarrage des compétitions internationales.
De son côté, Mbaye Diouf Dia, membre du Comité exécutif de la Fédération sénégalaise de football (Fsf), estime qu’’il faut faire en sorte qu’on ait une meilleure forme d’organisation et de management’. Selon lui, ‘pour réussir une bonne gestion des compétitions nationales ou internationales, on n’a pas besoin d’avoir de l’argent. Il suffit juste de concrétiser une réflexion sur les procédures. Ce sont ces procédures qui faciliteront le financement des différentes compétitions’.
Mamanding Nicolas SONKO
Pour mettre fin à cet amateurisme qui ternit l’image du Sénégal sur le plan international, le chef de l’Etat a annoncé la nomination d’un inspecteur des compétitions. Entre autres missions, ce dernier aura en charge le paiement des per diem et des primes des sportifs sénégalais engagés dans les compétitions internationales. Et ce paiement se fera, ordonne le chef de l’Etat, bien avant de quitter le terroir national. ‘Cet inspecteur aura en charge le paiement entier et régulier des primes aux sportifs de toutes les disciplines sportives. Tous les athlètes engagés dans les compétitions internationales, de toutes disciplines confondues, seront payés ici avant d’engager les échéances’, a-t-il pris comme décision. ‘Je ne veux plus que les sportifs quittent le pays sans leurs primes’, a-t-il tonné devant un partenaire de personnalités dont le ministre des Sports, Faustin Diatta. Le président Abdoulaye Wade se désole ‘de voir les sportifs sénégalais se battre, sur la scène internationale, pour leur pays, sans qu’ils ne soient payés en conséquence’.
Mais, avec la nomination de cet inspecteur des compétitions, à quoi servira la Direction de la haute compétition du ministère des Sports ? ‘A rien’, fait noter, sous le couvert de l’anonymat, une haute personnalité du sport sénégalais. Selon notre interlocuteur, ‘avec la décision de nommer un inspecteur des compétitions, c’est le pouvoir du ministère des Sports qui sera carrément fragilisé. Parce que, si tous les fonds alloués aux différentes compétitions sont mis à la disposition de cet inspecteur, le ministère des Sports ne restera plus qu’une coquille vide’.
De l’avis de ce Directeur technique national (Dtn) d’une des disciplines de combat, si on est arrivé à ce stade, c’est que le ministère des Sports a réellement montré son incompétence à gérer le sport sénégalais. ‘C’est triste de voir les gens s’entredéchirer sur la scène internationale. Ce qui s’est passé aux Jeux africains de Mozambique est extrêmement grave. Voir des sportifs sénégalais arborer des brassards rouges pour réclamer un meilleur traitement et devant la face du monde, est extrêmement grave’, dénonce-t-il. C’est alors suffisant pour qu’il applaudisse des deux mains la nouvelle décision du président de la République. ‘Il faut régler tous les préalables ici au Sénégal avant d’engager les compétitions internationales. Que les choses soient planifiées ici au Sénégal, bien avant le démarrage des compétitions internationales.
De son côté, Mbaye Diouf Dia, membre du Comité exécutif de la Fédération sénégalaise de football (Fsf), estime qu’’il faut faire en sorte qu’on ait une meilleure forme d’organisation et de management’. Selon lui, ‘pour réussir une bonne gestion des compétitions nationales ou internationales, on n’a pas besoin d’avoir de l’argent. Il suffit juste de concrétiser une réflexion sur les procédures. Ce sont ces procédures qui faciliteront le financement des différentes compétitions’.
Mamanding Nicolas SONKO