La nomination de Me Sidiki Kaba au poste de Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, a soulevé, dès l’annonce de l’équipe gouvernementale, des réactions instantanées de la presse, de la société civile et des politiques en particulier.
Faut-il rappeler que Me Sidiki Kaba est, jusqu’aux dernières minutes de cette journée historique du 2 septembre 2013, l’Avocat des plaignants auprès des Chambres Africaines Extraordinaires dans l’affaire Habré ? L’acharnement aveugle, haineux de Me Sidiki Kaba contre l’ex-Président Tchadien n’est plus à démontrer. Il s’est distingué par des attaques odieuses contre le Président Habré. En tant que Juriste, il est allé jusqu’à parler de la « présomption de culpabilité » du Président Habré, montrant par là qu’il n’a aucun scrupule et aucun respect des droits de la Défense.
Dans cette affaire Habré, tout le monde a vu avec quelle ténacité et quelle célérité, l’actuelle Premier ministre Mme Aminata Touré alors Ministre de la Justice, avait foulé au pied le Droit et les lois pour mettre en place les fameuses Chambres Africaines Extraordinaires (CAE), procédé au kidnapping du Président Hissein Habré un dimanche matin, l’inculpé sans qu’aucune enquête n’ait été menée, commencé la construction d’une prison en dépit de la présomption d’innocence et finalement parachuté un Avocat des plaignants au Ministère de la Justice. L’affaire Habré reste la sur-priorité de Mme Touré. Quelle hérésie ! Quelle ignominie pour la Justice sénégalaise.
Le CAS-HABRE dénonce avec vigueur le complot politique scandaleux orchestré par l’Etat du Sénégal en étroite collaboration avec le régime dictatorial d’Idriss Deby, principal bailleur des Chambres Africaines et des organisations mafieuses prétendument humanitaires. Par cette nomination, le Sénégal vient de confirmer une nouvelle fois qu’il s’est engagé dans une ignoble opération de liquidation politique du Président Habré et qu’il s’en donne les gros moyens.
Le CAS-HABRE prend à témoin, une fois de plus, l’opinion nationale et internationale, sur les violations manifestes et récurrentes des règles de Droit et des lois, du conflit d’intérêt flagrant dans l’affaire Habré et invite Me Sidiki Kaba à rendre le tablier pour être en phase avec sa conscience. Cette nomination subjective donne encore une fois raison au Président Habré de refuser de cautionner cette mascarade judiciaire.
Fait à Dakar, le 2 septembre 2013
Le Comité de Conseils
CAS-HABRE
Faut-il rappeler que Me Sidiki Kaba est, jusqu’aux dernières minutes de cette journée historique du 2 septembre 2013, l’Avocat des plaignants auprès des Chambres Africaines Extraordinaires dans l’affaire Habré ? L’acharnement aveugle, haineux de Me Sidiki Kaba contre l’ex-Président Tchadien n’est plus à démontrer. Il s’est distingué par des attaques odieuses contre le Président Habré. En tant que Juriste, il est allé jusqu’à parler de la « présomption de culpabilité » du Président Habré, montrant par là qu’il n’a aucun scrupule et aucun respect des droits de la Défense.
Dans cette affaire Habré, tout le monde a vu avec quelle ténacité et quelle célérité, l’actuelle Premier ministre Mme Aminata Touré alors Ministre de la Justice, avait foulé au pied le Droit et les lois pour mettre en place les fameuses Chambres Africaines Extraordinaires (CAE), procédé au kidnapping du Président Hissein Habré un dimanche matin, l’inculpé sans qu’aucune enquête n’ait été menée, commencé la construction d’une prison en dépit de la présomption d’innocence et finalement parachuté un Avocat des plaignants au Ministère de la Justice. L’affaire Habré reste la sur-priorité de Mme Touré. Quelle hérésie ! Quelle ignominie pour la Justice sénégalaise.
Le CAS-HABRE dénonce avec vigueur le complot politique scandaleux orchestré par l’Etat du Sénégal en étroite collaboration avec le régime dictatorial d’Idriss Deby, principal bailleur des Chambres Africaines et des organisations mafieuses prétendument humanitaires. Par cette nomination, le Sénégal vient de confirmer une nouvelle fois qu’il s’est engagé dans une ignoble opération de liquidation politique du Président Habré et qu’il s’en donne les gros moyens.
Le CAS-HABRE prend à témoin, une fois de plus, l’opinion nationale et internationale, sur les violations manifestes et récurrentes des règles de Droit et des lois, du conflit d’intérêt flagrant dans l’affaire Habré et invite Me Sidiki Kaba à rendre le tablier pour être en phase avec sa conscience. Cette nomination subjective donne encore une fois raison au Président Habré de refuser de cautionner cette mascarade judiciaire.
Fait à Dakar, le 2 septembre 2013
Le Comité de Conseils
CAS-HABRE