Pour rappel, ce pouvoir a été utilisé pour la première fois sous l’ère Kalidou avec ce qui, en son temps fut appelé « l’affaire de Bignona », suite à une manipulation de copies d’examen. Le collectif des enseignants avait exigé et obtenu, refusant l’intérim, la nomination d’un nouvel I.D.E.N. Tout se passe comme si, se saisissant subitement de l’occasion, Kalidou avait trouvé une formidable occasion pour élargir les bases de son « Parti ».Quitte à tordre un des principes fondamentaux de la gestion administrative, le principe hiérarchique, en nommant à l’I.D.E.N de Grand Dakar un chef moins gradé que son adjoint. Ensuite, c’est le poste de Pikine qui apparut et disparut mystérieusement du miroir avant d’être confié à un proche de Kals. Matam, Diourbel et Podor qui n’a pas échappé aux enseignants qui se sont même demandés « pourquoi au lieu de faire assurer la continuité du service par un adjoint de l’I.D.E.N relevé nomme-t-on un nouvel I.D.E .N à deux pas des examens ». Et last but not least Bignona.
En consultant le miroir dans le site du M.E, on s’est rendu compte que le poste de l’I.D.E.N de Bignona n’était pas découvert alors que le titulaire devait décrocher. Et certains ont vite déduit que Kalidou allait encore placer au nom du pouvoir discrétionnaire « son homme ». Ceux qui attendent une rectification croyant que c’était une omission, l’homme de Kalidou est nommé compte non tenu de la gestion démocratique.
Que l’on nous comprenne bien car loin de nous l’idée de contester les actes consistant à relever de leur fonction tous ces I.D.E.N (Bignona 1ère fois, Grand Dakar, Pikine, Podor, Matam, Diourbel et Bignona 2ème fois) encore moins une quelconque quérulence mais le poste d’I.D.E.N est un poste de compétition et non de nomination qui plus est les IDEN nommés posent problème de par leur profil car, il semble que s’ils ne sont pas des militants déclarés de la Génération du concret ils ont des accointances avec le parti démocratique sénégalais.
C’est pourquoi, nous pensons honnêtement qu’il est temps d’en parler sérieusement pour plusieurs raisons.
La première est que la fonction de contrôle et de direction, très exigeante du reste, nécessite des coudées franches et dans les cas précités, cela risque de peser sur le management des structures.
La deuxième raison est liée à la conservation de nos acquis syndicaux. La gestion démocratique que nous avons acquise de haute lutte garantit la justice et la démocratie dans la gestion des ressources humaines.
La troisième raison est que l’utilisation abusive du pouvoir discrétionnaire à des fins personnelles jure d’avec le principe de neutralité de l’Administration.
Enfin, la démarche ayant des relents politiques et comme en politique la fin justifie les moyens, on est en droit de se demander si certains de ces I.D.E.N relevés ne sont pas victimes de « l’acharnement d’un homme » ? Peut être non pas contre des hommes mais pour des postes comme semble le prouver le cas de Bignona. Ce poste vacant n’a non seulement pas été déclaré, mais encore a été pourvu au nom du pouvoir discrétionnaire. C’est comme si le remplacement avait été programmé avant la relève.
C’est pourquoi la protection des agents de l’Administration en général et en particulier des I.D.E.N exige qu’on clarifie davantage cette mesure.
Doit-on relever un fonctionnaire sans que la faute ne soit qualifiée et sanctionnée ?
Voilà autant de questions qui nous interpellent directement et devant lesquelles on ne doit plus rester muet.
Vive la parole pour que vive la République.
Mamadou Racine FALL Inspecteur de l’Education nationale.]b
En consultant le miroir dans le site du M.E, on s’est rendu compte que le poste de l’I.D.E.N de Bignona n’était pas découvert alors que le titulaire devait décrocher. Et certains ont vite déduit que Kalidou allait encore placer au nom du pouvoir discrétionnaire « son homme ». Ceux qui attendent une rectification croyant que c’était une omission, l’homme de Kalidou est nommé compte non tenu de la gestion démocratique.
Que l’on nous comprenne bien car loin de nous l’idée de contester les actes consistant à relever de leur fonction tous ces I.D.E.N (Bignona 1ère fois, Grand Dakar, Pikine, Podor, Matam, Diourbel et Bignona 2ème fois) encore moins une quelconque quérulence mais le poste d’I.D.E.N est un poste de compétition et non de nomination qui plus est les IDEN nommés posent problème de par leur profil car, il semble que s’ils ne sont pas des militants déclarés de la Génération du concret ils ont des accointances avec le parti démocratique sénégalais.
C’est pourquoi, nous pensons honnêtement qu’il est temps d’en parler sérieusement pour plusieurs raisons.
La première est que la fonction de contrôle et de direction, très exigeante du reste, nécessite des coudées franches et dans les cas précités, cela risque de peser sur le management des structures.
La deuxième raison est liée à la conservation de nos acquis syndicaux. La gestion démocratique que nous avons acquise de haute lutte garantit la justice et la démocratie dans la gestion des ressources humaines.
La troisième raison est que l’utilisation abusive du pouvoir discrétionnaire à des fins personnelles jure d’avec le principe de neutralité de l’Administration.
Enfin, la démarche ayant des relents politiques et comme en politique la fin justifie les moyens, on est en droit de se demander si certains de ces I.D.E.N relevés ne sont pas victimes de « l’acharnement d’un homme » ? Peut être non pas contre des hommes mais pour des postes comme semble le prouver le cas de Bignona. Ce poste vacant n’a non seulement pas été déclaré, mais encore a été pourvu au nom du pouvoir discrétionnaire. C’est comme si le remplacement avait été programmé avant la relève.
C’est pourquoi la protection des agents de l’Administration en général et en particulier des I.D.E.N exige qu’on clarifie davantage cette mesure.
Doit-on relever un fonctionnaire sans que la faute ne soit qualifiée et sanctionnée ?
Voilà autant de questions qui nous interpellent directement et devant lesquelles on ne doit plus rester muet.
Vive la parole pour que vive la République.
Mamadou Racine FALL Inspecteur de l’Education nationale.]b