L’humilité et la modestie en bandoulière, Mamadou Oumar Bocoum a laissé des empreintes indélébiles dans tous les bureaux du Trésor dans lesquels il est passé. Il a fini de faire ses preuves. A Kaffrine, il a rouvert un bureau fermé suite à l’emprisonnement de ses prédécesseurs pour le remettre en état de marche et le renflouer. A Mbour, il a fait passer les recettes de 150 millions de francs CFA à son arrivée à plus d’un milliard au moment où il partait. A Dakar, il a trouvé les recettes à 14 milliards pour les porter aujourd’hui à 25 milliards.
Et c’est Khalifa Sall qui se frotte les mains. Le maire de Dakar sait qu’il peut compter sur Mamadou Oumar Bocoum pour renflouer les caisses de la ville. En 2013, avec l'appui de la Perception municipale, Khalifa Sall, a pu soulager quelques douze mille cinq cents (12.500) Dakarois et frapper un si grand coup politique à la veille de la fête de Tabaski. En effet, c'est une enveloppe d'un demi-milliard de francs CFA qui a été distribuée à ces cibles qui ont chacune touché 40.000 francs CFA. Et, si les responsables de l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp) citent en exemple la gestion de Khalifa Sall à la tête de la Ville de Dakar pour son excellente progression avec l’apurement de toutes les recommandations, ils le doivent en grande partie au percepteur principal de la ville qui est réputé être un homme rigoureux dans le travail. D’ailleurs, Khalifa Sall ne manque jamais l’occasion de faire l’éloge de ce proche collaborateur à qui il ne cesse de renouveler sa confiance. D'après Khalifa Sall le percepteur est le meilleur de sa génération .
Son parcours exceptionnel, son abnégation et sa compétence ont valu à Mamadou Oumar Bocoum de mériter la confiance des Inspecteurs du Trésor pour l’amicale de cette corporation, structure qu’il conduit avec humilité et responsabilité depuis 2011. Depuis son élection à la tête de cette amicale, Bocoum se bat pour insuffler une nouvelle énergie à ce secteur à la croisée des chemins.
Recruté au Trésor public depuis 21 ans, ce toucouleur né en 1962 à Kanel, dans le département de Matam, est un proche de Amadou Bâ, le ministre de l’Economie et des Finances. Ils se sont connus au début des années 1990. A cette époque, Amadou Bâ était le chef d’inspection à Dakar Plateau I. L’argentier de l’Etat a toujours compté sur le soutien indéfectible de son ami qu'il considère comme un « Inspecteur chevronné, compétent et professionnel jusqu’au bout des ongles ».
M. Bocoum est aussi très proche d’Abdoulaye Dieng, le directeur général de la Comptabilité publique et du Trésor. Un ami avec qui il a, avec une efficacité inaltérable, collaboré. Le savoir-faire de Bocoum constitue un atout de taille pour M. Dieng qui a à coeur d'accomplir la mission qui lui a été assignée par les autorités étatiques, à la tête de cette direction générale relevant du ministère de l’Economie et des Finances, plus précisément du ministère du Budget. Le patron de la Comptabilité publique et du Trésor, qui a l’objectif de rendre plus efficace l’administration qu'il gère afin d’en faire un outil performant au service des usagers, parle de Bocoum comme un « infatigable travailleur au service de son pays ».
Les compétences de Mamadou Oumar Bocoum sont aussi reconnues par le chef de l’Etat. En effet, il nous revient ici à Leral que Macky Sall s’entretient très régulièrement avec l'ex président de l’Amicale des Inspecteurs du Trésor. « Ils se connaissent depuis bien longtemps. Ils se voient fréquemment depuis plusieurs années.
Mais, c’est sans doute la famille Bocoum qui est mieux placée pour parler de Mamadou Oumar. Son épouse Rouguy Bocoum, qui est aussi sa cousine, loue les qualités exceptionnelles de l’homme. « C’est quelqu’un qui a un cœur magnifique. Il a beaucoup d’amour, de respect et de considération pour sa famille, ses enfants, ses amis et ses collaborateurs. Il est toujours resté la même personne, simple et accessible, qui souhaite du bien à tout le monde », confie Madame Bocoum à un de ses amis.
Bonne réussite pour ses nouvelles fonctions.
Plan Sénégal Emergent (PSE)
Le Sénégal a décidé d’adopter un nouveau modèle de développement pour accélérer sa marche vers l’émergence. Cette stratégie, dénommée Plan Sénégal Émergent (PSE), constitue le référentiel de la politique économique et sociale sur le moyen et le long terme.
Après la mise en oeuvre de deux générations de Documents de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP) de 2003 à 2010, le Sénégal a opté pour une Stratégie Nationale de Développement Economique et Social pour la période 2013-2017 (SNDES), qui constitue le cadre consensuel de coordination des interventions publiques.
Adoptée en novembre 2012 par le Gouvernement et l’ensemble de ses partenaires au développement, cette stratégie repose sur la vision d’un Plan stratégique Sénégal Emergent (PSE) visant l’émergence économique à l’horizon 2035. Le Plan d’Actions Prioritaires, articulé sur la période 2014-2018, constitue le document de référence des interventions de l’Etat, des partenaires techniques et financiers, du partenariat public-privé et de la participation citoyenne, à moyen terme.
L’ambition de l’Etat du Sénégal est de favoriser une croissance économique à fort impact sur le développement humain. Pour ce faire, il s’agira de consolider les acquis, notamment en matière de gouvernance démocratique, et de recentrer les priorités dans la perspective de garantir durablement la stabilité économique, politique et sociale. La réalisation de cette ambition repose sur la mise en oeuvre d’un important programme d’investissements dans les secteurs porteurs, à même d’impulser une dynamique de croissance forte et soutenue.
Documents à télécharger :
- Plan Sénégal Emergent (PSE) (PDF, 9.9 Mo)
- Pour en savoir plus
Résumé du Plan Sénégal Emergent (PSE) (PDF - 374.6 ko)
- Plan Sénégal Emergent (PSE) (PDF - 9.9 Mo)
- Plan d’Actions Prioritaires 2014-2018 (PDF - 282.5 ko)