Dans une interview accordée au journal panafricain Jeune Afrique publiée le 12 Octobre le président Macky Sall va en guerre contre les inégalités et déclare : « Mon principal adversaire, ce n'est pas Wade et consorts, ce sont les inégalités sociales » .
Et pourtant dans le dernier rapport Doing Business et celui du Forum Economique Mondial de Davos 2015, le Sénégal est présenté comme l’un des pays les moins inégalitaires du continent suivant l’indice de Gini qui mesure l’inégalité des revenus dans un pays et mieux il surclasse des pays comme le Ghana et le Kenya.
Certes il existe au Sénégal de visibles nettes inégalités sociales de revenus, d'accès aux soins et au logement…. mais nous manquons d'indicateurs pertinents pour mesurer de façon précise le lien de cause à effet entre inégalités d’accès aux soins de santé et inégalités financières par exemple. La réduction de ces inégalités sociales doit être un enjeu des politiques publiques et le président prouve par cette initiative qu’il est un militant du progrès et de la justice sociale et que son action doit permettre au Sénégal d’avancer et à chacun de nous d’espérer et d’attendre un sort meilleur.
PRIORITE A L’EMPLOI
Mais ne nous trompons pas de cible, à mon avis la seule cause nationale qui vaille et devrait mobiliser toute l’énergie du président et de l’ensemble des acteurs socio-économiques est la lutte contre le chômage et son corollaire la précarité, ce cancer qui gangrène de manière profonde le tissu social de notre pays car notre économie offre peu de débouchés pour ces milliers de jeunes qui chaque année viennent rejoindre la cohorte des diplômés- chômeurs qui frappent à la porte du marché du travail pour une hypothétique insertion professionnelle. C’est la mère de toutes les batailles.
Face à ce constat préoccupant, je plaide pour des initiatives fortes à même de stimuler la croissance et l'emploi, objectifs qui passent en particulier par des réformes structurelles de notre économie. Pour le moment le gouvernement en parle beaucoup plus qu’il le fait.
Après une ambitieuse politique de la demande symbolisée par la création des bourses familiales qui apparaissent dans l’histoire économique du Sénégal comme la première ligne budgétaire spécifique de lutte contre la pauvreté, la baisse des impôts sur les salaires ou celle des loyers qui sont aussi des initiatives en vue de lutter contre les inégalités, le président doit initier une véritable politique de l’offre pour les entreprises pour relancer l’emploi et réaffirmer sa priorité pour la jeunesse , lui redonner espoir et confiance et ne pas laisser germer dans l’opinion un sentiment de désespérance ou d’absence de perspective.
Il est grand temps de vite agir si nous ne voulons pas que cela soit la rue qui le fasse.
Alioune Badara
Elu municipal APR et Adjoint au Maire de Kaolack
Et pourtant dans le dernier rapport Doing Business et celui du Forum Economique Mondial de Davos 2015, le Sénégal est présenté comme l’un des pays les moins inégalitaires du continent suivant l’indice de Gini qui mesure l’inégalité des revenus dans un pays et mieux il surclasse des pays comme le Ghana et le Kenya.
Certes il existe au Sénégal de visibles nettes inégalités sociales de revenus, d'accès aux soins et au logement…. mais nous manquons d'indicateurs pertinents pour mesurer de façon précise le lien de cause à effet entre inégalités d’accès aux soins de santé et inégalités financières par exemple. La réduction de ces inégalités sociales doit être un enjeu des politiques publiques et le président prouve par cette initiative qu’il est un militant du progrès et de la justice sociale et que son action doit permettre au Sénégal d’avancer et à chacun de nous d’espérer et d’attendre un sort meilleur.
PRIORITE A L’EMPLOI
Mais ne nous trompons pas de cible, à mon avis la seule cause nationale qui vaille et devrait mobiliser toute l’énergie du président et de l’ensemble des acteurs socio-économiques est la lutte contre le chômage et son corollaire la précarité, ce cancer qui gangrène de manière profonde le tissu social de notre pays car notre économie offre peu de débouchés pour ces milliers de jeunes qui chaque année viennent rejoindre la cohorte des diplômés- chômeurs qui frappent à la porte du marché du travail pour une hypothétique insertion professionnelle. C’est la mère de toutes les batailles.
Face à ce constat préoccupant, je plaide pour des initiatives fortes à même de stimuler la croissance et l'emploi, objectifs qui passent en particulier par des réformes structurelles de notre économie. Pour le moment le gouvernement en parle beaucoup plus qu’il le fait.
Après une ambitieuse politique de la demande symbolisée par la création des bourses familiales qui apparaissent dans l’histoire économique du Sénégal comme la première ligne budgétaire spécifique de lutte contre la pauvreté, la baisse des impôts sur les salaires ou celle des loyers qui sont aussi des initiatives en vue de lutter contre les inégalités, le président doit initier une véritable politique de l’offre pour les entreprises pour relancer l’emploi et réaffirmer sa priorité pour la jeunesse , lui redonner espoir et confiance et ne pas laisser germer dans l’opinion un sentiment de désespérance ou d’absence de perspective.
Il est grand temps de vite agir si nous ne voulons pas que cela soit la rue qui le fasse.
Alioune Badara
Elu municipal APR et Adjoint au Maire de Kaolack