L’année scolaire qui vient de démarrer avec la rentrée des enseignants hier risque d’être perturbée. Malgré les assurances du ministère de l’Education nationale soutenant que des avancées ont été notées pour le respect des accords signés, les syndicats eux sont loin d’être satisfaits.
Le Secrétaire général du Cusems, Abdoulaye Ndoye, a fait savoir hier sur la Rfm qu’il n’y a pas d’avancées significatives. D’après ce syndicaliste membre du G7, depuis 10 ans ce sont les mêmes revendications qui reviennent. Et les faits semblent lui donner raison.
Le 30 avril 2018, après des mois de grève des enseignants réclamant entre autres la fin des lenteurs administratives, le paiement des rappels, l’équité dans le système de rémunération et l’augmentation de l’indemnité de logement, un protocole d’accords a été signé avec le gouvernement, plus de deux ans après c’est le statuquo à l’exception de l’accord sur l’indemnité de logement qui a été respecté.
Les syndicalistes continuent toujours de se plaindre des lenteurs administratives, du paiement des rappels, des crédits Dmc. D’ailleurs, minimisant les avancées, M. Ndoye informe que les délais consignés dans le protocole de 2018 ont été dépassés sans que les accords ne soient respectés.
Pour ceux qui essayent de dédouaner le gouvernement en soutenant qu’il y a eu la crise du Covid-19, le syndicaliste estime que «la pandémie a bon dos». Pour lui, «la condition sine qua non pour un système éducatif apaisé, c’est la matérialisation des accords signés». Et Abdoulaye Ndoye d’ajouter : «Ce que nous exigeons c’est qu’on apure le passif, la question relative au système de rémunération qui a fait l’objet d’une étude ayant révélé qu’il y a de l’iniquité, qu’il faut corriger les lenteurs administratives, c’est inadmissible que des enseignants fassent des centaines de km pour vérifier si leurs dossiers ont été transmis (…)».
Du côté du ministère de l’Education nationale, c’est l’engagement du chef de ce département, pour apaiser le climat, qui est mis en avant. Invitée sur la Rfm, la directrice de l’Enseignement moyen-secondaire au ministère de l’Education nationale a axé sa communication sur le monitoring pour étudier les différents points et les traiter.
Seulement, force est de constater que la plupart des revendications des syndicats de l’enseignement ne sont pas du ressort du ministère de l’Education nationale. D’ailleurs, le Secrétaire général du Cusems l’a rappelé. A en croire Abdoulaye Ndoye, «le ministre des finances, qui est un ministre stratégique, n’a jamais participé aux réunions de monitoring, cela bloque toute possibilité d’aller de l’avant».
Soutenant que «la patience des enseignants a été mise à rude épreuve», M. Ndoye estime qu’il est temps que toutes ces questions soient réglées une bonne fois. Au regard de cette situation, il ne faut pas exclure une année scolaire mouvementée comme les années précédentes. Les mêmes actes produisant les mêmes effets, il faudra attendre quelques mois avant les examens pour trouver un moyen de sauver l’année scolaire, au grand dam des élèves et de leurs parents.
Le Quotidien
Le Secrétaire général du Cusems, Abdoulaye Ndoye, a fait savoir hier sur la Rfm qu’il n’y a pas d’avancées significatives. D’après ce syndicaliste membre du G7, depuis 10 ans ce sont les mêmes revendications qui reviennent. Et les faits semblent lui donner raison.
Le 30 avril 2018, après des mois de grève des enseignants réclamant entre autres la fin des lenteurs administratives, le paiement des rappels, l’équité dans le système de rémunération et l’augmentation de l’indemnité de logement, un protocole d’accords a été signé avec le gouvernement, plus de deux ans après c’est le statuquo à l’exception de l’accord sur l’indemnité de logement qui a été respecté.
Les syndicalistes continuent toujours de se plaindre des lenteurs administratives, du paiement des rappels, des crédits Dmc. D’ailleurs, minimisant les avancées, M. Ndoye informe que les délais consignés dans le protocole de 2018 ont été dépassés sans que les accords ne soient respectés.
Pour ceux qui essayent de dédouaner le gouvernement en soutenant qu’il y a eu la crise du Covid-19, le syndicaliste estime que «la pandémie a bon dos». Pour lui, «la condition sine qua non pour un système éducatif apaisé, c’est la matérialisation des accords signés». Et Abdoulaye Ndoye d’ajouter : «Ce que nous exigeons c’est qu’on apure le passif, la question relative au système de rémunération qui a fait l’objet d’une étude ayant révélé qu’il y a de l’iniquité, qu’il faut corriger les lenteurs administratives, c’est inadmissible que des enseignants fassent des centaines de km pour vérifier si leurs dossiers ont été transmis (…)».
Du côté du ministère de l’Education nationale, c’est l’engagement du chef de ce département, pour apaiser le climat, qui est mis en avant. Invitée sur la Rfm, la directrice de l’Enseignement moyen-secondaire au ministère de l’Education nationale a axé sa communication sur le monitoring pour étudier les différents points et les traiter.
Seulement, force est de constater que la plupart des revendications des syndicats de l’enseignement ne sont pas du ressort du ministère de l’Education nationale. D’ailleurs, le Secrétaire général du Cusems l’a rappelé. A en croire Abdoulaye Ndoye, «le ministre des finances, qui est un ministre stratégique, n’a jamais participé aux réunions de monitoring, cela bloque toute possibilité d’aller de l’avant».
Soutenant que «la patience des enseignants a été mise à rude épreuve», M. Ndoye estime qu’il est temps que toutes ces questions soient réglées une bonne fois. Au regard de cette situation, il ne faut pas exclure une année scolaire mouvementée comme les années précédentes. Les mêmes actes produisant les mêmes effets, il faudra attendre quelques mois avant les examens pour trouver un moyen de sauver l’année scolaire, au grand dam des élèves et de leurs parents.
Le Quotidien