Ce redressement fait suite, ces derniers mois, à la nette amélioration de la conjoncture internationale et des conditions financières ainsi qu'aux mesures significatives mises en place par les principaux pays avancés dans le cadre de leur politique monétaire et budgétaire. Aujourd'hui, la plupart des indicateurs économiques et financiers sont revenus à leur niveau d'avant la crise et la confiance commence à se restaurer. Malgré ces signaux de reprise de l’activité économique mondiale, les prix à la consommation continuent de reculer en octobre.
Dans la plupart des pays avancés, l'économie semble s'embourber dans la déflation depuis plusieurs mois et la variation des prix, sur un an, s’oriente en baisse dans le sillage des marchés des matières premières, notamment des produits agricoles et alimentaires. Les cours mondiaux de matières premières poursuivent leur tendance baissière sur un an, en dépit du redressement progressif de la conjoncture économique internationale. Sur le marché mondial des produits énergétiques et alimentaires, la situation est encore globalement morose malgré les récentes fluctuations.
L’activité économique interne, mesurée par l’Indice Général d’Activité (IGA), proxy du PIB hors agriculture et administration, a enregistré au mois d’octobre 2009, une hausse de 10,2%, en variation mensuelle, après celle de 1,4% relevée au mois précédent. Cette croissance est consécutive à la bonne évolution dans l’ensemble des secteurs d’activité. En effet, les secteurs secondaire et tertiaire ont respectivement enregistré des croissances de 18,8% et 7,0%. Quant au sous secteur de l’élevage, il est ressorti en hausse de 11,2%, contrairement à celui de la pêche qui a accusé un repli de 7,2%. Au terme des dix premiers mois de 2009, l’activité, mesurée par l’IGA, est restée stable (0,2%), en conformité avec l’objectif en fin d’année d’une croissance économique globale autour de 1,5%. Cette évolution à fin octobre 2009, résulterait de la bonne tenue des activités du secondaire et de la pêche qui ont respectivement enregistré une hausse de 3,7% et de 3,1%. Les activités du secteur tertiaire ont, par contre, fléchi de -0,8%, tandis que le sous secteur de l’élevage a accusé une baisse de 5,0%. S’agissant des résultats de l’enquête d’opinion auprès des chefs d’entreprises, au mois d’ octobre 2009, les principales contraintes du secteur secondaire portent sur l’environnement des affaires et l’insuffisance de la demande dans le sous secteur industriel, et sur le recouvrement des créances des clients dans le sous-secteur des bâtiments et des travaux publics.
Au niveau du secteur tertiaire, l’insuffisance de la demande constitue la principale contrainte à laquelle les entreprises de services et de commerce ont été confrontées durant le mois d’octobre 2009. Dans le sous secteur industriel, la même proportion (29,4%) des chefs d’entreprise ont cité l’environnement des affaires et l’insuffisance de la demande comme principales contraintes au développement de leurs activités. La baisse de la demande serait liée à la conjoncture internationale et à la concurrence. Par ailleurs, seuls 11,8% et 5,9% des répondants ont respectivement noté l’accès difficile au financement et le recouvrement des créances comme principales difficultés tandis que 23,5% ont déclaré avoir exercé leurs activités sans difficulté majeure durant le mois d’octobre 2009.
Dans le sous secteur des Bâtiments et Travaux Publics, les difficultés de recouvrement des créances et les problèmes de financement, ont été respectivement évoqués par 40% et 20% des répondants. Pour le reste, les entrepreneurs ont cité, dans les mêmes proportions (20%), l’insuffisance de la demande et l’environnement des affaires comme principales entraves à leurs activités. Les entreprises de services, comme d’ailleurs celles de commerce, ont principalement souffert de l’insuffisance de la demande en dépit des signes de reprise de l’activité économique mondiale. Selon l’opinion des chefs d’entreprise, pour 58,3% au niveau des services et 42,9% au niveau du commerce, l’insuffisance de la demande a été évoquée. La baisse de la demande, ajoutée aux difficultés de recouvrement des créances, a engendré des problèmes de trésorerie. Au niveau des services et du commerce, 25% et 14,3% des répondants ont respectivement noté des difficultés d’ordre financier et 8,3% et 28,6% ont cité un environnement des affaires contraignant du fait, en partie, des retards de paiement de l’état et un environnement concurrentiel hostile. Les prix à la consommation ont augmenté de 1,1%, après un ralentissement de 0,5% en septembre. Cette légère augmentation reflète l’accroissement des prix des produits alimentaires de 2,5% et ceux de l’enseignement de 2,3%. Les prix des produits locaux sont marqués par une hausse de 1,9%, tandis que ceux des produits importés ont baissé de 1,2%.
L’inflation sous-jacente, mesurée par les prix hors produits frais et énergétiques, est ressortie en légère baisse de 0,1% contre une baisse de 0,3% au mois de septembre. Au terme des dix premiers mois de 2009, l’inflation est ressortie en baisse de 0,9% comparée à la même période de 2008. Cette baisse reflète celle des prix internationaux et la timidité de l’activité. Dans la zone UEMOA, malgré le ralentissement progressif globalement observé depuis plusieurs mois, avec un taux d’inflation moyen estimé à 1,4%, sur les dix premiers mois de 2009, des taux, supérieurs au seuil de convergence de 3%, sont affichés dans certains pays, notamment au Niger (5,5%), au Bénin (3,1%) et au Burkina Faso (3,1%). Pour d’autres, la variation des prix est en dessous de la moyenne de l’Union avec (-0,9%) et (-0,4%) respectivement au Sénégal et en Guinée-Bissau où les prix se sont inscrits dans un mouvement déflationniste.
Les pertes de compétitivité se sont poursuivies au mois d’octobre 2009, consécutivement au mois précédent. En effet, la compétitivité-prix de l’économie sénégalaise a connu une détérioration de 1%, en rythme mensuel, du fait principalement du différentiel d’inflation défavorable, évalué à 0,86%. En moyenne sur les dix premiers mois de 2009, des gains de compétitivité de 1,1% sont relevés grâce au différentiel d’inflation favorable (-3,2%) dont l’effet a été réduit par l’appréciation de 2,1% du franc CFA. L’évolution des échanges commerciaux avec l’extérieur, entre septembre et octobre 2009, est caractérisée par des replis de 17,8% et 21,0% respectivement pour les exportations et les importations. Le cumul sur les dix premiers mois de 2009, comparé à celui de la même période de 2008, accuse des baisses respectives de 8,4% et 22,1% pour les exportations et les importations. Ainsi, le déficit de la balance commerciale de biens est estimé, à fin octobre 2009, à 807,3 milliards contre une prévision annuelle révisée de 1093 milliards.
Concernant le commerce intra-communautaire, le Sénégal a enregistré un excédent de 6,5 milliards en octobre 2009 contre 10,7 milliards au mois précédent. Globalement, sur les dix premiers mois de 2009, l’excédent commercial est de 135,5 milliards contre 162 milliards à la même période en 2008. S’agissant des finances publiques, les recettes budgétaires ont enregistré, à fin octobre 2009, une progression de 7,1% pour atteindre 912,1 milliards, tandis que les dépenses totales et prêts nets ont augmenté de 10,9% pour se situer à 1192,2 milliards. Ainsi, le solde global[1] (base ordonnancement) dons compris, correspondant à la différence entre les ressources de l’Etat (recet tes et dons) et ses dépenses totales, est estimé en déficit de 189,1 milliards, à fin octobre 2009, contre un déficit de 165 milliards, à fin octobre 2008, soit une détérioration de 24,1 milliards. Quant au solde budgétaire de base[2] (hors PPTE et IADM), il s’établit en déficit de 69 milliards. Enfin, la situation estimée des institutions monétaires, à fin octobre 2009, est marquée par une augmentation de 4,8 milliards des avoirs extérieurs nets et une progression de 0,6% du crédit intérieur.
En contrepartie, l’évolution de la masse monétaire s’améliorerait de 0,7%, un peu dans le sillage du PIB nominal. L’encours du crédit intérieur, constitué des créances nettes à l’Etat et au secteur privé, se situerait 1572,7 milliards à fin octobre 2009 contre 1562,6 milliards un mois plus tôt, soit une hausse de 10,1 milliards ou 0,6%, en liaison avec les créances nettes du système bancaire à l’Etat et les crédits accordés au secteur privé.
Les créances nettes du système bancaire à l’Etat passeraient de 127 milliards à 127,8 milliards entre fin septembre et fin octobre 2009, soit une augmentation de 0,8 milliard. Concernant les crédits accordés au secteur privé, ils se chiffreraient à 1444,9 milliards à fin octobre 2009, progressant de 9,3 milliards par rapport au mois précédent. Cette évolution traduirait essentiellement la hausse de 9,2 milliards des crédits ordinaires qui se situeraient à 1430,8 milliards à fin octobre 2009.
Les crédits de campagne se positionneraient à 14,1 milliards. A fin octobre 2009, les crédits octroyés par le système bancaire au secteur privé seraient constitués de 939,2 milliards de crédits à court terme (64%), 433,5 milliards de crédits à moyen terme (31%) et 72,2 milliards de crédits à long terme. La part des crédits à long terme dans le financement bancaire du secteur privé se situerait à 5%, dénotant la faiblesse des crédits destinés à l’investissement.
Dans la plupart des pays avancés, l'économie semble s'embourber dans la déflation depuis plusieurs mois et la variation des prix, sur un an, s’oriente en baisse dans le sillage des marchés des matières premières, notamment des produits agricoles et alimentaires. Les cours mondiaux de matières premières poursuivent leur tendance baissière sur un an, en dépit du redressement progressif de la conjoncture économique internationale. Sur le marché mondial des produits énergétiques et alimentaires, la situation est encore globalement morose malgré les récentes fluctuations.
L’activité économique interne, mesurée par l’Indice Général d’Activité (IGA), proxy du PIB hors agriculture et administration, a enregistré au mois d’octobre 2009, une hausse de 10,2%, en variation mensuelle, après celle de 1,4% relevée au mois précédent. Cette croissance est consécutive à la bonne évolution dans l’ensemble des secteurs d’activité. En effet, les secteurs secondaire et tertiaire ont respectivement enregistré des croissances de 18,8% et 7,0%. Quant au sous secteur de l’élevage, il est ressorti en hausse de 11,2%, contrairement à celui de la pêche qui a accusé un repli de 7,2%. Au terme des dix premiers mois de 2009, l’activité, mesurée par l’IGA, est restée stable (0,2%), en conformité avec l’objectif en fin d’année d’une croissance économique globale autour de 1,5%. Cette évolution à fin octobre 2009, résulterait de la bonne tenue des activités du secondaire et de la pêche qui ont respectivement enregistré une hausse de 3,7% et de 3,1%. Les activités du secteur tertiaire ont, par contre, fléchi de -0,8%, tandis que le sous secteur de l’élevage a accusé une baisse de 5,0%. S’agissant des résultats de l’enquête d’opinion auprès des chefs d’entreprises, au mois d’ octobre 2009, les principales contraintes du secteur secondaire portent sur l’environnement des affaires et l’insuffisance de la demande dans le sous secteur industriel, et sur le recouvrement des créances des clients dans le sous-secteur des bâtiments et des travaux publics.
Au niveau du secteur tertiaire, l’insuffisance de la demande constitue la principale contrainte à laquelle les entreprises de services et de commerce ont été confrontées durant le mois d’octobre 2009. Dans le sous secteur industriel, la même proportion (29,4%) des chefs d’entreprise ont cité l’environnement des affaires et l’insuffisance de la demande comme principales contraintes au développement de leurs activités. La baisse de la demande serait liée à la conjoncture internationale et à la concurrence. Par ailleurs, seuls 11,8% et 5,9% des répondants ont respectivement noté l’accès difficile au financement et le recouvrement des créances comme principales difficultés tandis que 23,5% ont déclaré avoir exercé leurs activités sans difficulté majeure durant le mois d’octobre 2009.
Dans le sous secteur des Bâtiments et Travaux Publics, les difficultés de recouvrement des créances et les problèmes de financement, ont été respectivement évoqués par 40% et 20% des répondants. Pour le reste, les entrepreneurs ont cité, dans les mêmes proportions (20%), l’insuffisance de la demande et l’environnement des affaires comme principales entraves à leurs activités. Les entreprises de services, comme d’ailleurs celles de commerce, ont principalement souffert de l’insuffisance de la demande en dépit des signes de reprise de l’activité économique mondiale. Selon l’opinion des chefs d’entreprise, pour 58,3% au niveau des services et 42,9% au niveau du commerce, l’insuffisance de la demande a été évoquée. La baisse de la demande, ajoutée aux difficultés de recouvrement des créances, a engendré des problèmes de trésorerie. Au niveau des services et du commerce, 25% et 14,3% des répondants ont respectivement noté des difficultés d’ordre financier et 8,3% et 28,6% ont cité un environnement des affaires contraignant du fait, en partie, des retards de paiement de l’état et un environnement concurrentiel hostile. Les prix à la consommation ont augmenté de 1,1%, après un ralentissement de 0,5% en septembre. Cette légère augmentation reflète l’accroissement des prix des produits alimentaires de 2,5% et ceux de l’enseignement de 2,3%. Les prix des produits locaux sont marqués par une hausse de 1,9%, tandis que ceux des produits importés ont baissé de 1,2%.
L’inflation sous-jacente, mesurée par les prix hors produits frais et énergétiques, est ressortie en légère baisse de 0,1% contre une baisse de 0,3% au mois de septembre. Au terme des dix premiers mois de 2009, l’inflation est ressortie en baisse de 0,9% comparée à la même période de 2008. Cette baisse reflète celle des prix internationaux et la timidité de l’activité. Dans la zone UEMOA, malgré le ralentissement progressif globalement observé depuis plusieurs mois, avec un taux d’inflation moyen estimé à 1,4%, sur les dix premiers mois de 2009, des taux, supérieurs au seuil de convergence de 3%, sont affichés dans certains pays, notamment au Niger (5,5%), au Bénin (3,1%) et au Burkina Faso (3,1%). Pour d’autres, la variation des prix est en dessous de la moyenne de l’Union avec (-0,9%) et (-0,4%) respectivement au Sénégal et en Guinée-Bissau où les prix se sont inscrits dans un mouvement déflationniste.
Les pertes de compétitivité se sont poursuivies au mois d’octobre 2009, consécutivement au mois précédent. En effet, la compétitivité-prix de l’économie sénégalaise a connu une détérioration de 1%, en rythme mensuel, du fait principalement du différentiel d’inflation défavorable, évalué à 0,86%. En moyenne sur les dix premiers mois de 2009, des gains de compétitivité de 1,1% sont relevés grâce au différentiel d’inflation favorable (-3,2%) dont l’effet a été réduit par l’appréciation de 2,1% du franc CFA. L’évolution des échanges commerciaux avec l’extérieur, entre septembre et octobre 2009, est caractérisée par des replis de 17,8% et 21,0% respectivement pour les exportations et les importations. Le cumul sur les dix premiers mois de 2009, comparé à celui de la même période de 2008, accuse des baisses respectives de 8,4% et 22,1% pour les exportations et les importations. Ainsi, le déficit de la balance commerciale de biens est estimé, à fin octobre 2009, à 807,3 milliards contre une prévision annuelle révisée de 1093 milliards.
Concernant le commerce intra-communautaire, le Sénégal a enregistré un excédent de 6,5 milliards en octobre 2009 contre 10,7 milliards au mois précédent. Globalement, sur les dix premiers mois de 2009, l’excédent commercial est de 135,5 milliards contre 162 milliards à la même période en 2008. S’agissant des finances publiques, les recettes budgétaires ont enregistré, à fin octobre 2009, une progression de 7,1% pour atteindre 912,1 milliards, tandis que les dépenses totales et prêts nets ont augmenté de 10,9% pour se situer à 1192,2 milliards. Ainsi, le solde global[1] (base ordonnancement) dons compris, correspondant à la différence entre les ressources de l’Etat (recet tes et dons) et ses dépenses totales, est estimé en déficit de 189,1 milliards, à fin octobre 2009, contre un déficit de 165 milliards, à fin octobre 2008, soit une détérioration de 24,1 milliards. Quant au solde budgétaire de base[2] (hors PPTE et IADM), il s’établit en déficit de 69 milliards. Enfin, la situation estimée des institutions monétaires, à fin octobre 2009, est marquée par une augmentation de 4,8 milliards des avoirs extérieurs nets et une progression de 0,6% du crédit intérieur.
En contrepartie, l’évolution de la masse monétaire s’améliorerait de 0,7%, un peu dans le sillage du PIB nominal. L’encours du crédit intérieur, constitué des créances nettes à l’Etat et au secteur privé, se situerait 1572,7 milliards à fin octobre 2009 contre 1562,6 milliards un mois plus tôt, soit une hausse de 10,1 milliards ou 0,6%, en liaison avec les créances nettes du système bancaire à l’Etat et les crédits accordés au secteur privé.
Les créances nettes du système bancaire à l’Etat passeraient de 127 milliards à 127,8 milliards entre fin septembre et fin octobre 2009, soit une augmentation de 0,8 milliard. Concernant les crédits accordés au secteur privé, ils se chiffreraient à 1444,9 milliards à fin octobre 2009, progressant de 9,3 milliards par rapport au mois précédent. Cette évolution traduirait essentiellement la hausse de 9,2 milliards des crédits ordinaires qui se situeraient à 1430,8 milliards à fin octobre 2009.
Les crédits de campagne se positionneraient à 14,1 milliards. A fin octobre 2009, les crédits octroyés par le système bancaire au secteur privé seraient constitués de 939,2 milliards de crédits à court terme (64%), 433,5 milliards de crédits à moyen terme (31%) et 72,2 milliards de crédits à long terme. La part des crédits à long terme dans le financement bancaire du secteur privé se situerait à 5%, dénotant la faiblesse des crédits destinés à l’investissement.