Le montant des offres retenues est de 6,252 milliards ; soit un taux d’absorption de 37,32%.
Le choix a, ainsi, été fait de rejeter près des trois quarts (62,677%) des offres. Cette décision procède d’une option délibérée des nouvelles autorités du Ministère de l’Economie et des Finances, d’imprimer une nouvelle orientation à la politique d’endettement public. Il s’agit, en particulier, de réduire les coûts et d’allonger la maturité des titres pour une plus grande soutenabilité de la dette afin de réduire les risques de défaut et dégager des ressources à consacrer aux investissements structurants.
Il convient de faire observer que le taux de couverture de cette émission est supérieur à celui qui a été enregistré pour certaines émissions similaires comme celle du 23 janvier 2012 où le taux de couverture n’était que de 60,37%. Au demeurant, les autres indicateurs comme le prix marginal (9.300 F CFA) ou le prix moyen pondéré (9.634,4414) sont meilleurs que ceux de l’émission de janvier qui ressortait avec un prix marginal de 9.200 F CFA et un prix moyen pondéré de 9.363,6113 F CFA.
Il importe de signaler, que cette émission ne figure pas dans le calendrier initial d’émission pour l’année 2012 transmis aux investisseurs. Il s’agit d’une opération de rattrapage des moins-values cumulées de 57,819 milliards de F CFA enregistrées au cours du premier trimestre 2012. Malgré tout, en dépit du faible volume d’offres retenues, elle a contribué à résorber partiellement le gap qui se situe actuellement à 42,973 milliards.
Compte tenu du cadrage macro-économique et du besoin de financement global qui en découle, la décision de rejeter des offres d’un montant cumulé de plus de dix (10) milliards n’a pu être prise que parce que le Trésor dispose encore de marges en termes de trésorerie.
Au total, l’Etat continuera à rechercher, de façon intelligente et mesurée, la couverture de ses besoins de financement aux moindres coûts. C’est une option irréversible en matière de politique d’endettement public.
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Le choix a, ainsi, été fait de rejeter près des trois quarts (62,677%) des offres. Cette décision procède d’une option délibérée des nouvelles autorités du Ministère de l’Economie et des Finances, d’imprimer une nouvelle orientation à la politique d’endettement public. Il s’agit, en particulier, de réduire les coûts et d’allonger la maturité des titres pour une plus grande soutenabilité de la dette afin de réduire les risques de défaut et dégager des ressources à consacrer aux investissements structurants.
Il convient de faire observer que le taux de couverture de cette émission est supérieur à celui qui a été enregistré pour certaines émissions similaires comme celle du 23 janvier 2012 où le taux de couverture n’était que de 60,37%. Au demeurant, les autres indicateurs comme le prix marginal (9.300 F CFA) ou le prix moyen pondéré (9.634,4414) sont meilleurs que ceux de l’émission de janvier qui ressortait avec un prix marginal de 9.200 F CFA et un prix moyen pondéré de 9.363,6113 F CFA.
Il importe de signaler, que cette émission ne figure pas dans le calendrier initial d’émission pour l’année 2012 transmis aux investisseurs. Il s’agit d’une opération de rattrapage des moins-values cumulées de 57,819 milliards de F CFA enregistrées au cours du premier trimestre 2012. Malgré tout, en dépit du faible volume d’offres retenues, elle a contribué à résorber partiellement le gap qui se situe actuellement à 42,973 milliards.
Compte tenu du cadrage macro-économique et du besoin de financement global qui en découle, la décision de rejeter des offres d’un montant cumulé de plus de dix (10) milliards n’a pu être prise que parce que le Trésor dispose encore de marges en termes de trésorerie.
Au total, l’Etat continuera à rechercher, de façon intelligente et mesurée, la couverture de ses besoins de financement aux moindres coûts. C’est une option irréversible en matière de politique d’endettement public.
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