Trente véhicules, des obus et des roquettes RPG. Ce sont les munitions que le mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ) affirme avoir utilisé pendant l’offensive qu’il a menée contre les forces gouvernementales entre les 12 et 16 novembre. L’information a été publiée sur le site internet du groupe armé. Selon les rebelles, leur attaque serait la réponse à de récentes « exactions commises par l’armée nigérienne sur les populations civiles, dans les environs de Elmiki » et à la volonté des autorités du pays « d’établir une importante base » à Elmiki. Le MNJ indique avoir infligé de très « nombreuses pertes » à l’armée régulière. Selon Ahmed Akoli, responsable politique de la cellule Europe du MNJ, « un colonel de l’armée aurait été tué, et l’armée a perdu du terrain sur une quarantaine de kilomètre. » Il s’agit des affrontements les plus violents signalés par les rebelles depuis début octobre, durant lesquels trois soldats et un rebelle avaient été officiellement tués.
Il n’y a eu aucun combat, selon le gouvernement
Les autorités nigériennes nient ces dernières attaques et parlent d’un accident. « Il n’y a eu aucun combat. Quatre soldats ont été tués dans l’explosion d’une mine antichar entre Elmiki et Dabaga », a déclaré ce mardi à l’AFP Mohamed Ben Omar le ministre nigérien de la Communication et porte parole du gouvernement.
Le gouverneur d’Agadez, capitale régionale du Nord où s’affrontent depuis 2007 l’armée régulière et les rebelles, a récemment exprimé sa « vive préoccupation » face à la dégradation de la situation sécuritaire. Il a fait état d’une « fréquence rapprochée » des explosions des mines antichar sur les routes du Nord. Au total, 19 civils ont été tués et 75 autres blessés dans 41 explosions de mines antichars depuis 2007 dans cette région.
Il n’y a eu aucun combat, selon le gouvernement
Les autorités nigériennes nient ces dernières attaques et parlent d’un accident. « Il n’y a eu aucun combat. Quatre soldats ont été tués dans l’explosion d’une mine antichar entre Elmiki et Dabaga », a déclaré ce mardi à l’AFP Mohamed Ben Omar le ministre nigérien de la Communication et porte parole du gouvernement.
Le gouverneur d’Agadez, capitale régionale du Nord où s’affrontent depuis 2007 l’armée régulière et les rebelles, a récemment exprimé sa « vive préoccupation » face à la dégradation de la situation sécuritaire. Il a fait état d’une « fréquence rapprochée » des explosions des mines antichar sur les routes du Nord. Au total, 19 civils ont été tués et 75 autres blessés dans 41 explosions de mines antichars depuis 2007 dans cette région.